Un an après le début de la pandémie, quatre artistes du projet La courbe de l'ONF nous racontent comment leur quotidien a été affecté par cette crise sans précédent.
La courbe : des histoires de distanciation sociale qui nous rapprochent. Cliquez ici pour en voir plus.
La criminologue et militante communautaire Munira Abukar estime que la justice et l’équité commencent chez soi et dans son cœur. Tirant parti du réveil difficile que nous a réservé 2020, elle déboulonne le discours douillet de l’égalité sociale et met le doigt sur les principaux enjeux qui requièrent un changement.
L’économiste Armine Yalnizyan se livre à un examen résolument franc et absolument charmant de notre système économique dysfonctionnel jusqu’à l’absurde et de ce qu’il faut faire pour jouir d’une vie harmonieuse au 21e siècle.
Le designer Bruce Mau voit dans la pandémie de COVID-19 une crise de courte durée ponctuant une tendance à long terme vers une évolution positive. Il nous met au défi de renoncer à nos habitudes de vie néfastes et nous incite à nous doter d’un aménagement urbain plus audacieux.
Le généticien et environnementaliste David Suzuki célèbre le bonheur de savoir que nous, les humains, sommes de la matière organique spongieuse dans le vaste réseau interrelié de la vie et que nous avons tout intérêt à ne pas l’oublier ! Une invitation à sortir jouer dehors et à apprendre du monde réel.
Neuf artistes de tous les coins du continent ont documenté leur expérience sensorielle du confinement. Résultat? Un casse-tête au montage! L’exercice a donné lieu à un collage absurde qui pervertit allègrement le format de la vidéoconférence. Les cinéastes Alicia Eisen et Sophie Jarvis s’interrogent : ce besoin qu’éprouve l’être humain d’attribuer un sens au chaos ne relève-t-il pas d’une quête intrinsèquement chaotique?
L'acteur Rossif Sutherland, qui a prêté sa voix à Physique de la tristesse, de Theodore Ushev, partage sa réflexion sur le thème du film, la difficulté de trouver son « chez-soi », et sur la collaboration avec son père, Donald Sutherland.
Invitation au voyage, ce long métrage trace un pont entre jadis et désormais à partir de souvenirs ciselés. Film personnel de Jacques Giraldeau, cette œuvre se déploie en une mosaïque de vestiges et d'images captés au fil des ans, au fil d'une vie. On y retrouve Évariste Quesnel, personnage énigmatique que l'on suit de Cuba à l'Île-aux-Grues, sans pouvoir le saisir, laissant telle une empreinte, l'endroit où il n'est plus. En sillonnant les fragments d'hier et d'aujourd'hui laissés pour la mémoire, le cinéaste inscrit l'art comme archive de la réalité. Où se vit, en quelque sorte, une fin de l'effritement du temps.
La légende du jazz John Coltrane a signé une seule trame sonore de film connue à ce jour, pour le classique du cinéma québécois Le chat dans le sac. Que représentent ces enregistrements dans l’œuvre de Coltrane?
Un court métrage dont la signature visuelle s’inspire de l’esthétisme du milieu du 20e siècle et du mouvement art déco. Voici un avant-goût du film Le cortège.
« Mary Two-Axe Earley était une Mohawk de Kahnawake, la communauté d’où je suis aussi. Elle est l’une des femmes marquantes à s’être opposée à la discrimination contre les femmes autochtones dans la Loi sur les Indiens au Canada. » Visionnez ce nouvel épisode de Pause ONF avec la cinéaste Courtney Montour.
« Plus il y a de cinéastes inuits qui racontent des histoires sur les Inuits, plus nous [sentons] que nous avons le pouvoir de raconter nos histoires aussi. » Ossie Michelin et Jennie Williams font partie de ces jeunes cinéastes autochtones qui ont décidé de mettre en image les réalités et les traditions des Inuits du Labrador.