Fruit d'une technique inventive, ce film d'animation, pour lequel on a utilisé de la pellicule négative de couleurs, revêt toute l'apparence séduisante et trompeuse du mirage. Des personnages estompés apparaissent et jouent dans des décors vaporeux que rythment, au fil des séquences, des effets sonores à l'avenant. Film sans paroles.
Réalisé avec le concours de spécialistes, ce film d'animation campe le personnage de l'enfant, du premier jour à l'adolescence, et montre le rôle que jouent dans sa vie ceux qui participent de près à son éducation. Des suggestions et des conseils sont donnés aux jeunes mères et aux instituteurs qui, plus que quiconque, doivent favoriser l'épanouissement psychologique de l'enfant par la connaissance de son univers.
Sophie Bissonnette réalise ce documentaire à propos de la grève d’Asbestos et de Thetford Mines en 1949. Grève qui a profondément marqué l’avenir syndical de la province, malgré l’irritation du « chef », Maurice Duplessis, auprès de ces organisations de travailleurs. La réalisatrice donne la parole aux mineurs qui témoignent de leur difficile héritage dans ces mines parfois impitoyables. Le film fait partie de la série documentaire CSN : cinq temps d’un mouvement.
Privés de leur avion, trois pilotes se retrouvent inexplicablement perdus au milieu du désert. Sur la route périlleuse et imprévisible qui les ramène à la maison, ils sont en proie aux mirages et doivent affronter les étranges sirènes de leurs fantasmes. Avec Le retour des aviateurs, Priit et Olga Pärn (Divers in the Rain) livrent une nouvelle méditation satirique sur les relations entre les hommes et les femmes. Abordant la virilité et la psyché masculine avec un sens aigu de l’absurde, dans le plus pur esprit des films précédents de Priit Pärn, Le retour des aviateurs est aussi un voyage dans le temps et l’espace, aux sources de l’érotisme dans l’art universel. Virtuose du sable animé, Olga Pärn donnent aux lignes singulières du dessin de Priit Pärn une texture chaude, dont les subtilités rappellent la gravure à l’eau-forte, en accord avec les ébats passionnés qui jalonnent le récit.
Le film nous fait vivre l'aventure intérieure de deux êtres. Antoine et Zette, épris de sincérité, d'absolu, du besoin de quelque chose d'autre et qui, sur le point de faire naufrage, trouveront une issue dans la transcendance qui se révélera être aussi une fuite en avant. Le cinéaste réussit, en transposant la réalité quotidienne en représentation théâtrale, à traiter les grandes préoccupations de l'heure: la violence, l'ordre social, Dieu, la mort où chacun, retranché derrière une façade, accepte de jouer un cérémonial dissimulant mal l'angoisse existentielle.
Montréal, l'hiver, respire une atmosphère presque féerique. Mais la neige, créatrice de ce décor d'espaces blancs et de frimas bleuté, pose des problèmes au Service municipal de la voirie. L'expérience des tempêtes a toutefois permis aux autorités de la métropole de mettre au point une méthode de déneigement vraiment merveilleuse. Il faut voir comment, en une nuit, des équipes de travailleurs, aidées d'une puissante machinerie, réussissent à déblayer plus de 880 milles de rues.
La caméra nous montre Henri Gagnon, organiste à la cathédrale de Québec, à son domicile, aux orgues de la cathédrale, dans les salles de cours au milieu de ses élèves. Vues nombreuses de Québec sous la neige.
Reportages sur quatre familles rurales de quatre pays : Inde, France, Japon, Canada. Le réalisateur a voulu simplement «photographier» la journée d'un bébé dans quatre milieux de culture et de civilisation différentes : celle au Canada a été tournée chez Louis-André Letourneaut habitant dans la paroisse Sainte-Famille de l'île d'Orléans.
Pendant qu'elle prépare une exposition d'envergure, Francine Simonin, peintre, accepte de laisser la caméra la surprendre au travail avec ses modèles. Elle s'exprime sur les thèmes qui la préoccupent: la Femme et les femmes, l'origine, la fécondité, la Beauté, la transgression... Autour d'un point central, la création, un portrait de cette femme qui a fait du corps féminin sa source d'inspiration fondamentale.
À soixante-cinq ans, Léo Corriveau pratique un métier aujourd'hui presque disparu. Faisant preuve à la fois de force et de dextérité en forgeant et en ajustant les fers à cheval, cet homme jovial de Cap Saint-Ignace, au Québec, nous rappelle une époque où le cheval «tenait le haut du pavé».
Comment change-t-on les villes? Tournées dans le secteur Milton-Parc, dans le quartier Centre-Sud de Montréal, où se situe le vaste projet de démolition-reconstruction Concordia, ces images campent le conflit qui oppose une certaine conception urbaniste, technocratique, moderniste et autoritaire du progrès, et l'intérêt de simples résidents désirant conserver un vieux quartier à l'atmosphère «humaine» et aux loyers modiques. La question se pose d'une participation populaire véritable au progrès ambiant.
Une leçon élémentaire de patinage artistique avec la championne Barbara Ann Scott. Quelques notions sur les figures fondamentales et une analyse de mouvements plus complexes. La patineuse souligne ensuite l'importance de l'équilibre et d'une parfaite coordination musculaire. Pour terminer, elle donne un brillant numéro de patinage libre.