Invisible City is a moving story of two boys from Regent Park crossing into adulthood – their mothers and mentors rooting for them to succeed; their environment and social pressures tempting them to make poor choices. Turning his camera on the often ignored inner city, Academy-award nominated director Hubert Davis sensitively depicts the disconnection of urban poverty and race from the mainstream.
Tourné en 24 heures, À St-Henri, le 26 août rassemble quelques-uns des plus brillants cinéastes documentaires québécois autour de cet ancien quartier ouvrier de Montréal. Dans un style cinéma direct, à l'affût des histoires qui font l'épaisseur d'une journée dans la vie quotidienne du quartier, ce film parcourt des trajectoires qui se côtoient ou se traversent tout en restant opaques les unes aux autres. En 2010, Saint-Henri nous offre un microcosme qui reflète merveilleusement combien le temps et le changement s'inscrivent dans un espace urbain resté profondément enraciné dans son passé industriel vibrant.
Renee Thompson essaie de se tailler une place dans l’univers des grands mannequins à New York. Elle est belle, ambitieuse et possède la démarche des mannequins. Or, elle est noire et dans cet univers, la femme blanche représente le canon de la beauté. Les agences recrutent rarement des mannequins de race noire. Et lorsqu’elles le font, elles veulent des filles qui ressemblent à « des blanches saucées dans le chocolat ».
Ce film a été produit dans le cadre du projet La tête de l’emploi par l’Office national du film du Canada, avec la participation de Ressources humaines et développement des compétences Canada.
Portrait documentaire d’un octogénaire dans les années 1960. Il y raconte sa vie et l’histoire de la maison qu'il a construite à vingt ans sur les rives de Montréal. Avec les années s’est dressée une banlieue cossue entourant son îlot de campagne anachronique et sa maison vétuste. Le vieillard finira par céder aux offres d'achat pour la maison.
Inspirée d'une nouvelle de la Canadienne Wilma Riley, ce film d'animation dépeint les préjugés ethniques dans ce qu'ils ont de plus abominable. Madame Chervak est polonaise. Elle possède une vache. Madame Meiser est allemande. Elle a des idées bien arrêtées sur la propreté. Elle n'apprécie pas le sous-produit malodorant de la vache. Un conflit éclate entre les deux femmes, qui finiront par s'entendre autour d'un café et d'une tarte au mincemeat. L'auteure a choisi ses personnages parmi les Allemands et les Polonais au sein desquels elle a grandi, dans la périphérie de Régina, mais les scènes qu'elle décrit pourraient se dérouler n'importe où sur la planète.
Poussée par un besoin viscéral d’épanouissement, une jeune fille rêve de quitter le nid familial. Traits fins et transitions fluides empreignent Un printemps, première œuvre délicatement ouvragée de Keyu Chen.
Ce long métrage documentaire brosse le portrait vivant et plein de délicatesse d’une communauté forcée de déménager. Au cœur du récit se trouve une jeune fille noire de 12 ans, aussi perspicace que lumineuse, qui, au fil de ses bouleversantes observations sur la vie, l’âme et la puissance de l’art, se fait la porte-parole des gens que la société réduit souvent au silence. Notes d’espoir témoigne en images du besoin universel de trouver sa voix et son appartenance.
Documentaire donnant la parole à deux immigrantes d'origine arabe, qui ont été violentées par leur mari et qui ont décidé de raconter leur histoire. Le film propose une réflexion sur le processus d'intégration à de nouvelles valeurs sociales, notamment le droit des femmes à l'égalité.
Dans ce long métrage documentaire, le réputé réalisateur et directeur photo Vic Sarin nous plonge au coeur d'une enquête fascinante sur l'histoire du colorisme – la discrimination intra-ethnique fondée sur les nuances de peau. De l'Asie à l'Amérique du Sud, Sarin va à la rencontre d'individus directement touchés par cette problématique, à commencer par une entrepreneure philippine qui fait des affaires d’or dans l’industrie milliardaire du blanchiment de la peau. Vie pigmentée entraîne le spectateur dans un étonnant tour du monde où l’on remonte aux sources mêmes d’un dysfonctionnement social d’autant plus sournois qu’il est tout en nuances.
Documentaire relatant l'arrivée au port de Halifax de nouveaux immigrants européens au début des années 1960. On les suit ensuite dans le train qui les conduit à travers un pays désertique et enneigé vers leurs nouvelles destinations.
Entremêlant l'animation, le documentaire et les souvenirs personnels, ce court métrage est un récit touchant et humoristique sur l'espoir et la tolérance devant la peur et les stéréotypes. Au camp d’été juif, le jeune Hart, neuf ans, est loin de s’attendre à devoir jouer une partie de basket-ball contre les anciens élèves d’un enseignant accusé de négationnisme.
Ce film jette un regard sur la communauté portugaise de quelque 30 000 personnes établie à Montréal, plus particulièrement la famille de Manuel Borges arrivée au Québec en 1967. Il expose ainsi, avec nuance et sensibilité, les problèmes qu'entraîne la condition d'immigrant et montre comment on apprend à vivre dans un pays qu'on veut faire sien.
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