Long métrage documentaire sur les critiques culturels québécois. On rencontre, entre autres, Claude Gingras, Jean Barbe, Robert Lévesque et Jean Larose. On est invité chez eux, à des lancements, à des premières. Ils nous parlent spontanément d'eux, de leur métier, de l'image que les gens en ont. Des créateurs comme Léa Pool et Michel Tremblay nous disent aussi comment ils les voient.
Ce long métrage documentaire de Jacques Godbout aborde un sujet toujours d’actualité : le terrorisme dans la société canadienne. De Montréal à Vancouver, en passant par Québec et Toronto, des individus exaspérés se découvrent un jour une vocation de sauveurs de l'humanité et vont, seuls, exécuter les sentences de leur justice personnelle. Ce film comporte des témoignages de Serge Daoust, Franco Piperno, François Schirm, Pierre Vallières et de jeunes militants de la revue Révoltes.
Animation mêlant habilement fiction et réalité, le film nous livre un récit fantaisiste, dénonçant le pouvoir de la publicité télévisuelle. Gagnant d’une dizaine de prix internationaux.
Ce long métrage documentaire analyse les bulletins de nouvelles présentés à la télévision et, par conséquent, jette un coup d'œil sur l'industrie de l’information dans son ensemble. En s'attaquant à cinq grands thèmes – le scénario, les vedettes, le spectacle, les comédiens et la télécratie – il élucide et démythifie certains aspects du journal télévisé, porteur des nouvelles quotidiennes et garant d'une certaine image de la réalité.
Le film se veut une enquête sur le journalisme politique au Québec. Il ressort de ce document, principalement centré sur les journalistes anglophones de la tribune de la presse à l'Assemblée nationale et sur leur perception de l'actualité, que le sens de l'objectivité en matière de journalisme est avant tout une question de culture.
Animation réalisée à partir de journaux et de magazines. Les coupures, groupées et soumises à un mouvement fragmenté, font ressortir la réalité qui se cache sous l'image fallacieuse, dont la publicité incarne le pire des abus.
Ce film scrute les relations internationales entre pays riches et pays pauvres dans le contexte du «dialogue Nord-Sud», à partir d'un exemple précis : Haïti. On rencontre des représentants canadiens, ainsi que des dirigeants attirés ici par un cheap labor abondant et peu exigeant. On étudie «le dossier de la balle de baseball professionnelle», produite à Haïti, et bien d'autres cas. Et on pose une question difficile : à qui profite vraiment l'aide internationale?
Qui n'a jamais jeté un regard curieux sur la une sanglante d'un tabloïd ou éprouvé le désir de regarder par une porte entrouverte? Dans les Palais de justice du Québec, de curieux visiteurs scrutent la vie privée de leurs semblables en suivant, avec avidité, l'évolution des procès criminels.
Ce long métrage documentaire rend hommage à Luce Guilbeault, une comédienne québécoise qui a marqué la télévision, le théâtre et le cinéma. Les cinéastes Denys Arcand et Anne Claire Poirier se rappellent sa générosité, son audace et la force de ses convictions. Marcel Sabourin et Michelle Rossignol, de leur côté, se souviennent du travail remarquable et de l'enthousiasme de Luce autant dans la pièce Les Oranges sont vertes que dans le téléroman Des dames de coeur, de Lise Payette. Luce Guilbeault nous a quitté à l'âge de 56 ans des suites d'un cancer, laissant s'interrompre en plein vol une œuvre qui promettait encore beaucoup.
Ce court métrage d'animation satirique sur la violence à la télévision nous amène à réfléchir sur les émissions que nous consommons et sur les conséquences de nos choix. Rien ne résiste aux tireurs d'élite de la chaîne Télé-tuerie. On y voit à répétition des balles qui pleuvent, du verre voler en éclats et du sang couler à flots. À l'heure de l'information continue où le spectaculaire prend de plus en plus d’ampleur, ce court métrage nous interroge sur le seuil de notre tolérance face à la violence que nous regardons à l'écran. Le film comporte des scènes de violence. Il est recommandé de le visionner avant de le présenter à des enfants.
Ce court métrage rassemble une série de films promotionnels produits en 1959-1960 pour les services d’informations de la Société Radio-Canada, l’Office national du film du Canada et le ministère du Travail. Chaque sujet est accompagné d’un slogan et la plupart sont traités de façon humoristique.
La parfaite histoire propose une réflexion captivante et intimiste sur les enjeux éthiques et moraux entourant la relation qu’entretiennent une correspondante étrangère et un jeune réfugié somalien. En révélant les limites du journalisme et du cinéma actuels, le film s’interroge sur la façon dont on choisit et dont on raconte les histoires et sur les personnes à qui il revient de le faire.