This short documentary links family memories to the evolution of Acadian French. Bittersweet Blues reveals the dilemma that Acadians face: do they adopt normative French in order to be better understood, or proudly continue to use their own language, which reflects the colourful flavour of their own authentic culture?
This film was made as part of the Tremplin program, in collaboration with Radio-Canada.
Porté d’entrée de jeu par la poésie du langage, ce court métrage documentaire nous entraîne dans un parallèle entre l’évolution du français acadien et les souvenirs de famille. Réalisé à l'occasion du concours Tremplin de l'ONF, ce documentaire présente de façon sensible le dilemme auquel font face les Acadiens : doivent-ils adopter le français normatif pour mieux se faire comprendre ou fièrement continuer de se servir de leur propre langage, qui reflète leur couleur, leur authenticité?
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Portrait documentaire sur Léonard Forest. Il nous parle de ses films, de poésie, de ses aspirations, de ses rêves. Acadien au parcours important pour les francophones, cet artiste a façonné le Programme français de l'ONF. Donnant la parole à ses compatriotes acadiens, sa pratique l'a amené vers un cinéma de questionnement. Inspiré par l'œuvre de Léonard Forest, le cinéaste acadien Rodolphe Caron lui donne la parole.
Ce long métrage documentaire célèbre le poète Gérald Leblanc. Faisant rimer errance et appartenance, cet enfant de la Beat Generation a vécu loin de tous les tabous et propulsé l'Acadie dans la modernité. À l'écran, la transe poétique traverse les corps. Une parole intime et politique jazze une Amérique du désir dans l'embrasement des mots. Et cette parole métissée qui s'est disséminée prend de l'ampleur alors que le film cartographie tout un réseau affectif à la faveur d'entrevues, de témoignages, de lectures et de chansons (Zachary Richard, Marie-Jo Thériault). Grâce au cinéma, la poésie allumée de Gérald Leblanc traverse le temps entre « amour et guérilla » pour s'ancrer dans l'éternité.
Reportage de Gérard Pelletier sur la vie française dans l'Ouest. Fernand Dansereau a été mandaté pour aller enquêter sur les Canadiens français établis là-bas. La vie agricole ainsi que l'éducation des enfants de familles canadiennes-françaises qui s’y établirent vingt-cinq ans auparavant sont au cœur du sujet.
Un court conte de Noël - l'action se passe dans l'Ouest du Canada et met en scène des voyageurs et des coureurs de bois.
Documentaire de Michel Brault. Réalisé sous forme de conversations entre une jeune institutrice dans une école française de Moncton et ses élèves, ce film montre les difficultés des francophones pour sauvegarder leur langue dans une société où l'anglais prime partout depuis des siècles.
Ce long métrage documentaire nous présente la ville d’Ottawa transfigurée par le regard d'un écrivain à la fois tendre et provocant. Au cœur des romans de Daniel Poliquin, auteur francophone très connu au pays, la capitale nationale vit au rythme de ses métamorphoses, à l'image de ce rat mal-aimé se muant en écureuil noir pour s'attirer l'affection des passants. Un film original où alternent la réalité et la fiction alors que le réalisateur recrée avec humour quelques scènes des romans de l'écrivain qui endosse la peau de ses personnages.
Court métrage documentaire dédié aux participants de la Nuit de la poésie du 8 mars 1975, à l’Université de Moncton, en Acadie. Lecture, prestations musicales, chansons acadiennes, poésie… les artistes et les auteurs se succèdent devant un public conquis. Entre les numéros, des scènes de la vie quotidienne nous présentent l’Acadie.
Quarante ans après le documentaire Éloge du chiac du grand Michel Brault, ce long métrage de Marie Cadieux reprend la discussion linguistique et socioculturelle où il l’avait laissée en 1968. De simples citoyens, des artistes et même des spécialistes français déclarent à leur façon leur amour pour le chiac, cette langue intimement liée à l’identité acadienne qui est parlée au sud-est du Nouveau-Brunswick. Une réflexion passionnante sur l’avenir de la francophonie au Canada et dans le monde.
Court métrage de fiction, à mi-chemin entre la réalité et l'invraisemblance, suivant les aventures de Ti-Jean, héros de notre folklore national. Las des paysages familiers, le jeune garçon prend de nouveau la route et aboutit à Schefferville. C'est là qu'il sauve de la faillite une mine où la production a baissé.
Court métrage de fiction dans lequel Ti-Jean, de nouveau incapable de résister à l'attrait de l'aventure, part pour les provinces de l'Ouest et assume sans sourciller les commandes d'une locomotive diesel. Le jeune protagoniste moissonne tout un champ à la vitesse de l'éclair...