Dans ce court métrage d'animation, Damien Hess se penche sur la tragédie de la Première Guerre mondiale, un conflit qui a contribué à définir l'identité canadienne. À partir d'images du Mémorial national du Canada à Vimy, dans le nord de la France, il évoque des noms, des visages et des ombres qui disparaissent graduellement de notre mémoire collective.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 3, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal. Le thème central de cette troisième édition était « Air & chez-soi».
Ce court métrage d’animation met en images une attaque vécue par un soldat canadien lors de la Première Guerre mondiale. À cheval entre des scènes réalistes inspirées de séquences d’archives et des images surréalistes saisissantes, La tranchée s'avère une expérience cinématographique intense et troublante. Le cinéaste Claude Cloutier nous livre ici une interprétation des combats qui révèle aussi l’importance symbolique de la « terre » dans cette guerre de tranchées où autant les vivants que les morts sont enterrés.
Hommage aux combattants canadiens de la Première Guerre mondiale, ce long métrage documentaire fait la chronique du conflit à travers les mots de six participants. Dans un montage habile, le film présente des extraits d'époque, des photos, des passages manuscrits de lettres et de journaux de bord. La mise en scène de Claude Guilmain redonne à ces artefacts du siècle dernier une dimension humaine et insuffle à ces images anonymes une vie et une intensité qui nous font vivre ce conflit de l’intérieur.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, qui a fait quelque 37 millions de victimes, le président Woodrow Wilson est déterminé à créer la Société des nations. Il se rend à Paris où convergent les délégués de plus d'une trentaine de pays pour entreprendre les pourparlers de paix les plus ambitieux de l'histoire. Présidée par le Conseil des quatre (les dirigeants des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Italie), la Conférence de Paris aura ironiquement semé le ressentiment et pavé la voie à la Deuxième Guerre mondiale. Dans ce remarquable exploit cinématographique, le réalisateur Paul Cowan amalgame avec brio les reconstitutions et les séquences d'archives pour nous faire vivre l'une des plus importantes rencontres du 20e siècle. Inspiré du succès de librairie de Margaret MacMillan, Paris 1919 relate un événement historique extraordinaire au cours duquel on a éliminé des empires, redessiné les cartes, et rédigé le Traité de Versailles. Un événement qui a généré les bouleversements politiques et sociaux qui assaillent aujourd'ui la planète.
Ce long métrage documentaire illustre la chronique de la vie du Dr John McCrae depuis son enfance, à Guelph (Ontario), jusqu’aux champs de bataille de Belgique. Le film relate l’histoire de son célèbre poème et rend hommage aux soldats canadiens qui ont péri pour quelques mètres de sol belge.
Le sous-titrage a été gracieusement offert par Parcs Canada.
Une jeune Canadienne se rend au Mémorial de Vimy pour créer une empreinte au fusain du nom de son arrière-grand-père, tombé au combat. Elle tient un carnet d’esquisses et de réflexions qu’il avait rempli au cours des préparatifs en vue de la bataille pour reprendre la crête de Vimy. Ces esquisses, se muant en images d’archives colorées, nous plongent au cœur du quotidien des soldats du Corps canadien et nous permettent d’assister à la minutieuse préparation qui a mené à cette bataille historique. C’est la première fois que l’ONF procède à la colorisation de ses propres images d’archives dans le cadre d’un projet cinématographique, révélant ici des aspects inédits des films tirés de la collection du Corps expéditionnaire canadien (CEC, Canadian Expeditionary Force).
Ce film a été conçu à partir d’une précieuse séquence d’archives muette de l’ONF montrant Sir Arthur Currie, commandant du Corps canadien, au travail dans son bureau, planifiant une bataille avec ses officiers. Afin de raconter une histoire où l’on fait sentir tout le poids des responsabilités de Sir Currie, la pellicule centenaire, colorisée et sonorisée, est complétée par des images et des dialogues enregistrés par des acteurs, savamment combinés aux archives. Le court métrage met en scène son dilemme, alors qu’il doit décider d’engager ou non ses hommes dans une des opérations les plus périlleuses et stratégiques de la guerre. Le succès de la traversée du canal du Nord et de la prise de Cambrai a forcé la retraite des Allemands et a précipité la fin du conflit.
Documentaire empreint de dignité où l'on visite les tombes de plus de 100 000 Canadiens morts au champ de bataille pendant les deux guerres mondiales. Ce film met en contraste les lieux des batailles et les cimetières paisibles où reposent les artisans d'une paix durement conquise. Filmé à Hong Kong, en France et en Sicile, ce documentaire montre la place que les nôtres ont gardé dans toutes les mémoires.
Le maréchal Joffre, en compagnie de quelques généraux français, visite les tranchées canadiennes et britanniques. Le roi George V passe en revue les troupes britanniques et observe les hommes à l'entraînement. Sur une place, à Valenciennes, le prince de Galles et le général Currie passent en revue la garde d'honneur. Le maire de Cambrai rend visite aux troupes canadiennes sur le front.
Des officiers canadiens et des généraux britanniques accueillent le président français, Raymond Poincarré, à Valenciennes. Le président passe les troupes en revue et livre un discours. De son côté, le général Currie passe en revue les troupes dans un square de la ville. Puis, tous les soldats se rassemblent sur une place, où s'exécute une fanfare militaire.
Capsule documentaire donnant un aperçu des responsabilités des officiers et de la structure des forces canadiennes de la Première Guerre. On nous apprend notamment que les officiers devaient avoir un moral à toute épreuve et servir de modèles pour leurs troupes.
Peu de Canadiens et Canadiennes sont au courant de cette tragédie, se situant à l'automne 1941, qui constitue l'une des pages les plus sombres de notre histoire militaire, en même temps qu'elle nous rappelle la futilité et la cruauté de la guerre. Le film se compose de témoignages de vétérans qui ont participé à la bataille et en ont subi les terribles conséquences, d'extraits d'archives visuelles, de dessins et de reconstitutions jouées par des acteurs. La Bataille de Hong Kong est le premier volet de la série La Bravoure et le Mépris portant sur le rôle du Canada lors de la Seconde Guerre mondiale.