Comment se porte le fédéralisme? Telle est la question essentielle que pose ce film : un dessin animé, fort amusant, qui montre que, malgré les revendications de l'équipage, le navire canadien est parvenu à suivre son cours jusqu'à aujourd'hui, sans subir de trop graves avaries. Strictement bilingue, ce film consacre aux commentaires en français et en anglais le même temps et la même importance.
Une coproduction avec Information Canada, une branche de ce qui est maintenant le ministère des Affaires étrangères . Ce court métrage de commandite, se veut une publicité sur l’unité nationale canadienne. Il propose une vision satirique de la société canadienne à travers une série d’images et de propos illustrant des préjugés qui servent de prétexte pour démontrer que malgré leurs différences, les Canadiens de toutes origines se retrouvent comme nation grâce au fédéralisme. Aujourd’hui, certaines des représentations culturelles et certains des propos sont jugés comme dépassés et offensants.
Documentaire faisant la promotion de mesures de conservation du bassin hydrographique des Prairies. Ces mesures préconisent l’abattage sélectif des arbres, le reboisement scientifique, la protection contre les feux de forêt, la construction de routes et de ponts dans les chantiers, la surveillance des pâturages et la lutte contre les maladies et les insectes qui nuisent aux arbres. Avec la participation des gouvernements fédéral et albertain.
Documentaire qui interroge la nécessité du recours à l'énergie nucléaire au Québec. A-t-on besoin du nucléaire, énergie coûteuse et dangereuse, dans une province peu peuplée, pourtant championne mondiale de l'hydroélectricité? Le film dresse le bilan d’une table ronde qui synthétise le pour et le contre, et il pose un regard neuf sur le panorama énergétique, industriel, économique, historique et politique du Québec.
Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
Documentaire sur la politique de McKenzie King en ce qui a trait à la conscription pendant la Deuxième guerre mondiale. Dans un premier temps, le premier ministre du Canada tente d'éviter la conscription, craignant de provoquer une guerre civile au pays. En effet, les Canadiens anglais estiment pour la plupart que les jeunes gens doivent être envoyés au front, alors qu'une majorité de Canadiens français s'y oppose farouchement. Les moyens dilatoires ne suffisant plus, King se voit forcé de prendre une décision. Le film juxtapose les plans d'archives et les extraits de la série dramatique The King Chronicle réalisée par Donald Brittain.
Certaines scènes comportent du langage vulgaire.
Le 1er avril 1949, Terre-Neuve devenait la dixième province canadienne. Ses richesses sont nombreuses : la ville historique de Saint-Jean, le grand centre de l'industrie du papier Corner Brook, les gisements de fer de l'île Bell, les mines du Labrador, ses aérodromes... Et comme les valeurs humaines des habitants composent aussi la richesse d'un pays, nous faisons la connaissance du pêcheur terre-neuvien Fred Greely et de sa famille.
Kahentiiosta était à Kanehsatake, du début à la fin de la crise. Le film décrit ce qu'elle y a vécu, puis surtout sa comparution au tribunal parce que le Procureur général n'acceptait pas son nom mohawk et enfin sa vie et celle d'autres «warriors» au camp militaire de Farnham.
Une véritable fièvre s'est emparée de Londres au printemps 1953. On cogne du marteau, on hisse drapeaux et banderolles; la cité redevient le centre du monde. Tout n'est que symphonie de couleurs, de nuances légères, qui sied à une jeune reine. Devant la Maison canadienne, des ouvriers construisent d'immenses estrades où prendront place des milliers de spectateurs venus de tous les pays du Commonwealth et de l'Empire. Puis, c'est le grand matin. À l'abbaye de Westminster, Élisabeth II est sacrée reine. Les quarante et un canons du parc St-James et les soixante et un de la Tour de Londres tonnent. La reine quitte l'abbaye pour se rendre au palais de Buckingham, au centre d'un extraordinaire cortège, et sous les acclamations d'un million de personnes.
Film destiné aux 400 000 employeurs canadiens pour les informer des services offerts par les centres de main-d'oeuvre du Canada.
Dans ce film, l’humoriste imitateur et satiriste politique québécois Jean-Guy Moreau se prépare pour sa toute première performance en anglais, à Toronto, où il interprète le premier ministre René Lévesque lors d’une conférence de presse. Moreau est tellement absorbé par son sujet que sa personnalité se confond parfois avec celle de Lévesque, comme lorsqu’il repousse les questions d’un public très engagé. Un spectacle qui lui aura fait redécouvrir le Québec, de l’extérieur.
Portrait de Robert Donnel, carillonneur de la tour de la Paix à Ottawa. Le spectateur se rend compte de l'effort physique déployé par le carillonneur pour activer le mécanisme. Les cinquante-trois cloches suspendues à l'intérieur de la tour sonnent à l'aide d'un battant mis en branle par un levier actionné par les touches.
La visite au Canada de Sa Majesté la reine Élisabeth II et du duc d'Édimbourg à l'occasion de l'inauguration de la Voie maritime du Saint-Laurent, fin juin 1959.