Alors que les mesures de distanciation sociale s'installent pendant la pandémie de COVID-19, Kristin Catherwood retourne à la ferme familiale pour demeurer avec son père, qui est veuf. Avec le printemps, arrive l’empressement habituel à planter les semis, et Kristin commence à penser à son potager, un jardin qui lui rappelle de vifs souvenirs de sa mère et de ses grands-mères.
Ce film fait partie de la collection La courbe : des histoires de distanciation sociale qui nous rapprochent. Cliquez ici pour en voir plus.
Tourné pendant le confinement à Winnipeg, Jeudi présente des images que le cinéaste Galen Johnson a saisies du haut de son appartement situé dans une tour. On y voit des gens vaquer à leurs occupations quotidiennes dans les rues, les cours, les stationnements, sur les balcons et les berges pratiquement vides. L’extrême distance et la petitesse des personnes tout en bas, jumelées à des sons rapprochés, accentuent cette étrange intensité liée au fait de savoir qu’une tragédie définissant notre époque est en train de se produire alors qu’on est tous enfermés dans notre logis.
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Son confinement, la cinéaste et militante Melaw Nakehk’o l’a passé avec sa famille dans un campement isolé des Territoires du Nord-Ouest, « à chercher du bois, à écouter le vent, à rester au chaud et au sec et à regarder le soleil se déplacer dans le ciel ». En documentant la vie de camp — qui inclut des activités comme la fabrication de cuir de poisson et le grattage de peaux d’orignal —, elle ancre l’expérience de la COVID-19 dans un temps et un lieu précis.
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Oncle Thomas – La comptabilité des jours aborde la relation privilégiée de Regina Pessoa avec son oncle. Ce film est un cri d’amour puissant envers cet homme marginal qui aura été déterminant dans la vie de la cinéaste, en plus d’avoir été son étincelle artistique. Un splendide hommage à ce poète du quotidien.
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Tourné à Montréal sur une période de quatre mois (de mai à septembre 2020), L’impossible été de Jules suit l’évolution de la relation de la réalisatrice et de son fils de 19 ans, à travers une quinzaine de discussions redondantes sur l’importance — ou l’impossibilité, selon le point de vue — de suivre les consignes sanitaires imposées par la pandémie.
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Le monde rural doit s'adapter aux exigences de l'évolution qui caractérise l'ensemble de notre société. Réforme des méthodes de culture, réorganisation des marchés, orientation des jeunes, tels sont quelques-uns de ces problèmes. Vécus par une famille, ils prennent ici tout leur sens et leur véritable dimension humaine.
Ce court métrage d'animation suit Jacqueline, une vieille dame qui n’a plus toute sa tête mais qui, comme tous les étés, est bien décidée à prendre le train pour aller voir la mer. Seulement, cette année, elle est sans cesse suivie par une femme qui se prend pour sa fille, et son voyage prend des allures inattendues et fantasmagoriques.
Avec tendresse et poésie, le cinéaste Franck Dion nous place du côté de cette dame âgée, atteinte d’une démence dégénérative, et nous fait entrer dans son esprit désorienté qui pourrait la mettre en danger.
Une coproduction de Papy3D Productions, l’Office national du film du Canada et ARTE France
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Qu’est-ce que la grossophobie et comment faire pour la surmonter ? Porté par des illustrations et de multiples témoignages douloureux et percutants, Contes d’une grossophobie ordinaire illustre l’effet psychologique chez les adolescentes de la discrimination et de l’intimidation basées sur le poids.
Au fil de conversations avec Jean Pichette, sociologue et penseur politique passionné, la réalisatrice considère ce temps d’arrêt forcé comme une occasion de repenser, à partir de la crise actuelle, nos modes d’existence, notre rapport à l’autre, à la nature, à la science, à l’économie, à l’art, au politique, bref, à ce qui fait de nous des êtres humains.
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IMPORTANT : Pour une meilleure expérience, mettez vos écouteurs et montez le volume.
Ce documentaire ludique de Nicolas Paquet et Tom Jacques met en scène la danse monumentale de l’aspirateur à tourbe, une gigantesque machine industrielle imaginée à Rivière-du-Loup. Sur une trame sonore dramatique créée à partir d’instruments inventés, des travailleurs s’affairent à former de grandes buttes, qui acquièrent une splendeur esthétique sous l’œil des deux créateurs. Un clin d’œil au film de l’ONF De la tourbe et du restant, tourné dans les tourbières du Bas-Saint-Laurent durant les années 1970.
Pour sa quatrième édition, le Projet 5 courts de l’ONF braque les projecteurs sur le talent d’artistes indépendants du Bas-Saint-Laurent ! de toutes les éditions
.">Visionnez les quatre courts métrages documentaires réalisés en partenariat avec le centre de production Paralœil de Rimouski.
Reportages sur quatre familles rurales de quatre pays : Inde, France, Japon, Canada. Le réalisateur a voulu simplement «photographier» la journée d'un bébé dans quatre milieux de culture et de civilisation différentes : celle au Canada a été tournée chez Louis-André Letourneaut habitant dans la paroisse Sainte-Famille de l'île d'Orléans.
À 90 ans, la frêle Martha Katz a toujours une énergie débordante. Espiègle, elle taquine son petit-fils, le réalisateur Daniel Schubert en visite chez elle à Los Angeles, à propos de la chemise qu’il porte, mais cet humour cache une tragédie. À 14 ans, Martha a été arrachée à son village en Tchécoslovaquie et déportée à Auschwitz avec sa famille. La visite d’un musée de l’Holocauste ravive des souvenirs douloureux, notamment la rencontre angoissante de l’un des personnages les plus tristement célèbres de l’Allemagne nazie. Pour la tenace survivante Martha, toutefois, ce qui compte, c’est sa vie d’après-guerre à Winnipeg, difficile mais gratifiante, qu’elle évoque avec tendresse dans ce portrait intimiste et chaleureux.