Comment les enfants apprennent-ils à s'adapter - et non seulement à survivre - dans des quartiers où la violence est quotidienne? Que peuvent-ils vraiment apprendre dans des écoles où le personnel enseignant ne croit plus en eux? Ce documentaire captivant donne un aperçu du travail patient et efficace de Lorna Williams, une éducatrice qui a entrepris de venir en aide aux jeunes autochtones canadiens, parmi lesquels les taux de décrochage scolaire et de suicide sont excessivement élevés. Ses recherches l'ont amenée à s'intéresser aux idées de Reuven Feuerstein, un psychologue israélien dont la carrière avait débuté auprès d'enfants qui avaient survécu à l'Holocauste. Inspirée par le travail de Reuven Feuerstein, qui s'appuie sur une profonde compréhension des modes d'apprentissage des enfants, Lorna Williams a lancé au Canada un programme d'enseignement axé sur la mise en valeur de l'intelligence et des capacités existantes des élèves, ainsi que sur l'acquisition de nouvelles compétences. Les mêmes méthodes se sont avérées utiles auprès d'enfants "à risque" des quartiers défavorisés de Washington. Adaptées par Lorna Williams, la théorie de l'"expérience raisonnée" et les méthodes pédagogiques de Reuven Feuerstein ont fait l'objet d'une recommandation de la Commission royale sur les peuples autochtones.
Un tournoi de hockey sur luge oppose pendant une fin de semaine des équipes de jeunes Américains et Canadiens. Destiné aux joueurs ayant des difficultés physiques, ce sport suit les mêmes règles que le hockey traditionnel : passer la rondelle, tirer au but, railler les adversaires. Le réalisateur Sam Vint filme l’action de bout en bout tandis que les Sledgehammers du Manitoba se donnent à fond.
Ils semblent être des gens ordinaires. Ils n'ont aucun handicap physique et semblent aussi fonctionnels que n'importe qui d'autre. Mais leur vie a été assombrie par les effets paralysants du trouble obsessionnel-compulsif, un trouble anxieux mal compris, caractérisé par des pensées intrusives, des peurs tenaces et un comportement ritualisé.
TOC : La guerre intérieure documente les histoires personnelles de plusieurs personnes qui luttent pour survivre à une guerre à l'intérieur de leur esprit. Leurs histoires révèlent un aspect plus profond du trouble, qui va au-delà du lavage constant des mains, du verrouillage des portes et d'autres actes répétitifs généralement associés aux TOC.
Long métrage documentaire sur l’alcoolisme dans les communautés autochtones, un sujet rarement abordé ouvertement. Le cinéaste Dennis Allen, dont le souvenir du premier verre remonte à l’enfance, raconte vaillamment la lutte qu’il a menée – et remportée – contre ses démons personnels. Levant le voile sur la dimension humaine d’un problème trop souvent occulté, Eau-de-feu nous présente avec courage et honnêteté plusieurs récits sur la toxicomanie. En relatant leur trajectoire, les protagonistes du documentaire, dont le réalisateur lui-même, aideront bien des gens à emprunter la voie de la guérison et prouveront que l’on peut arriver à bon port.
Inspiré d'un fait réel, ce court métrage de fiction fait la reconstruction dramatique d’un événement survenu dans un autobus alors que trois jeunes gens batailleurs tiennent des propos racistes à l'endroit d'une jeune Amérindienne et de sa mère, Rhonda. Celle-ci décide de réagir, le lendemain, lorsqu'elle constate à quel point sa fille se sent humiliée. Elle se rend à l'école et fait réaliser aux agresseurs la portée destructrice de leur geste en apparence anodin.
Inspiré de l’expérience personnelle de la scénariste et réalisatrice Alanis Obomsawin, Quand toutes les feuilles seront tombées allie l’autobiographie, la fiction et la fable pour créer un récit profondément touchant sur la puissance du rêve.
Comment réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec, en tenant compte des violences indicibles qu’ils ont vécues ? En suivant une psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Je pleure dans ma tête rend hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes » que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés, à une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants.
Oncle Thomas – La comptabilité des jours aborde la relation privilégiée de Regina Pessoa avec son oncle. Ce film est un cri d’amour puissant envers cet homme marginal qui aura été déterminant dans la vie de la cinéaste, en plus d’avoir été son étincelle artistique. Un splendide hommage à ce poète du quotidien.
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Dans son long métrage documentaire Hi-Ho Mistahey!, Alanis Obomsawin raconte l’histoire du «Rêve de Shannen», une campagne nationale pour que les enfants des Premières Nations aient accès à une éducation équitable et à des écoles sécuritaires et adéquates. Elle rassemble les témoignages de personnes ayant porté la cause de la jeune Shannen Koostachin, emportée dans un accident de voiture en 2010, avec succès d’Attawapiskat jusqu’aux Nations Unies de Genève.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Court métrage de pâte à modeler sur table lumineuse, qui donne vie avec beaucoup de sensibilité aux diverses émotions qui tissent le quotidien de John et Michael. Le film transcende nos idées préconçues sur la déficience, la sexualité et la mort. Dans ce récit fortement touchant, les différences s'évanouissent. L'amour n'est-il pas le propre de la condition humaine!
Ce court métrage d’animation raconte l'histoire d'une jeune femme au visage disgracieux qui écrit des romans à succès, au loin, sur une île... Pendant ce temps, sa sœur Marie, son unique compagne, veille à leurs besoins quotidiens. Un beau jour, elles reçoivent la visite d'un étranger qui vient rompre l'harmonie de leur solitude à deux... Sur le ton de la nouvelle, cette saisissante étude de caractère nous transporte dans un univers trouble où la dépendance prend plusieurs visages. Réalisé par mode de gravure sur pellicule 70 mm teintée, puis tourné au banc-titre.
Documentaire suivant le parcours de 15 personnes souffrant de problèmes de santé mentale invitées à participer à un programme de rétablissement par le chant. En tant que chanteurs, ils réussiront à enregistrer un CD et à performer sur scène devant 500 personnes.
Pendant un an, Le cinéaste Blaise Barrette a suivi leur aventure exceptionnelle qui leur a permis de reprendre confiance en eux-mêmes. Des difficiles premiers cours de chant jusqu'au spectacle couronné de succès, Ces voix oubliées raconte l'éclatante métamorphose des participants. Un documentaire inspirant qui remet en cause les préjugés.
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