Au Québec, pudibonderie et hypocrisie ont longtemps plombé la vie, imposées par un clergé oppressif. Ainsi, entre 1913 et 1967, les officiers du Bureau de la censure sévissent, refusant la projection de plus de 6000 films venus de France et d’ailleurs. La révolution sociale des années 60 va faire tomber tous les tabous. Avec Valérie, Denis Héroux ose en 1968 « le premier film érotique », où il fait « exploiter ses ressources naturelles » à Danielle Ouimet.
Anthologie de l'histoire du Studio d'animation du Programme français de l'ONF, ce documentaire éclaté présente près de 60 extraits tirés de l'œuvre d'une quarantaine de cinéastes, entrecoupés de témoignages d'une vingtaine de réalisateurs et réalisatrices ou autres connaisseurs. On y revoit des séquences de films aussi célèbres qu'inoubliables, des fragments de ce qui se fait de mieux dans le genre, à juste titre couronnés d'une profusion de prix prestigieux.
Portrait documentaire sur Léonard Forest. Il nous parle de ses films, de poésie, de ses aspirations, de ses rêves. Acadien au parcours important pour les francophones, cet artiste a façonné le Programme français de l'ONF. Donnant la parole à ses compatriotes acadiens, sa pratique l'a amené vers un cinéma de questionnement. Inspiré par l'œuvre de Léonard Forest, le cinéaste acadien Rodolphe Caron lui donne la parole.
Le documentaire d'auteur est désormais soumis aux impératifs des marchés télévisuels. Au banc des accusés, L'horloge universelle, machine infernale imposant durées et thématiques. Geoff Bowie rencontre le grand documentariste britannique Peter Watkins sur le plateau de tournage du film La Commune, un documentaire de six heures sur l'insurrection française de 1871. Réflexion sur l'intégrité, la mondialisation et la résistance artistique.
Long métrage documentaire sur le processus de création artistique de Norman McLaren – un des plus grands cinéastes d’animation canadien – et de ses techniques d’animation particulières. Célébré dans le monde entier, ce grand artiste réussit à faire des films sans caméra et de la musique sans instrument. Les sources de son œuvre nous sont ici révélées par du métrage inédit.
Ce court métrage documentaire de la série Canada vignettes nous présente les Fournier, une famille de cascadeurs qui travaillent dans l'industrie du cinéma. Découverts par le cinéaste Gilles Carle, lors d’une de leurs fameuses courses de démolition de voitures, ces hommes et femmes nous prouvent qu’ils n’ont pas froid dans le dos.
Ce court métrage documentaire raconte le passage du cinéaste Jean-Luc Godard à Rouyn-Noranda, en décembre 1968. Quelques mois plus tôt, en mai 1968, la France est secouée par des manifestations populaires et une poignée de cinéastes en colère interrompt le Festival de Cannes. Au Québec, la montée du nationalisme conduit à des affrontements au cours des festivités du 24 juin. C'est dans ce contexte que l'on organise « Les dix jours du cinéma politique » au Cinéma Verdi, à Montréal, qui accueille Jean-Luc Godard, auréolé du succès de ses films À bout de souffle (1959) et Pierrot le fou (1965). Loin de s'en tenir à des rencontres avec ses admirateurs, le cinéaste caresse un projet. Accompagné d’une équipe de cinéastes français et canadiens, il ira à Rouyn-Noranda, où la télévision lui donne carte blanche, et y fera la révolution...
Ce film est issu de la série Libres courts, qui rassemble des premières œuvres courts métrages documentaires.
Ce court métrage d’animation est une descente dans le maelström des angoisses d’Arthur Lipsett, célèbre cinéaste expérimental canadien, mort à 49 ans. Journal intime transfiguré en bombardement d’images et de sons, exploration d’une prodigieuse frénésie créatrice, tableau illustrant la chute vertigineuse d’un artiste dans la dépression et la folie, Les journaux de Lipsett est l’occasion pour Theodore Ushev de renouveler son esthétique pour coller au plus près du génie tutoyant la folie.
Ce court métrage rend hommage au cinéaste Jean Pierre Lefebvre grâce à un montage constitué d'extraits de ses films. Une brève incursion au cœur d'une œuvre ironique, critique, sceptique, intuitive, sensuelle, amoureuse et « politique » au sens le plus large. Une œuvre riche, foisonnante et méconnue, dont les images témoignent d'un regard existentiel et poétique d'une force et d'une acuité hors du commun.
Ce film est produit par l’ONF, en collaboration avec le Centre national des Arts et la Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts et spectacles, à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle 2013.
Ce long métrage documentaire entraîne le spectateur au cœur de la démarche créatrice de 40 maîtres du documentaire issus de 14 pays, entremêlant les interviews, les images tournées en coulisses et certains des meilleurs moments passés et présent, du cinéma. Ouvrage de référence hors du commun pour les férus de cinéma et de documentaire, L’art du réel : le cinéma documentaire explore la démarche créatrice, la passion qui guide ces cinéastes et la façon dont ils fabriquent des récits convaincants à même la réalité crue du quotidien.
Des jardins de Versailles à l'Île-aux-Coudres, ce long métrage documentaire rend compte de l'aventure cinématographique exceptionnelle de Pierre Perrault, une aventure parallèle à l'Histoire. En même temps qu'il trace le portrait du poète-cinéaste, le film contient une analyse critique de son œuvre. Pour permettre de pousser encore plus loin la réflexion sur le cinéma et sur l'homme, chasseur d'images, à son tour traqué et révélé tout entier dans ses certitudes autant que dans ses questionnements.
Le 29e film de l’ONF à être nommé aux Oscars®
Un film d'animation cruel et vrai, qui pose un regard critique sur la société de consommation. Le sort fait à un homme qui ne vit que pour manger sera-t-il celui que connaîtra la civilisation d'abondance qu'est la nôtre?
Les évaluations professionnelles et les guides pédagogiques pour cette œuvre sont réservés aux abonnés CAMPUS.
Des fonctionnalités conçues simplement pour les profs.En savoir plus
Déjà abonné? Connectez-vous