Reconnu depuis ses débuts comme une forme d’expression essentiellement culturelle et identitaire, notre cinéma a vécu ces dernières années un changement de cap majeur en passant à l’âge de la performance commerciale. Le pouvoir est donc passé aux mains des gros distributeurs qui, à coups de campagnes de promotion agressives et coûteuses, ont réussi à faire la conquête d’écrans monopolisés depuis toujours par les Américains. Bravo! Mais il y a un prix à payer pour cette réussite. C’est celui de l’uniformisation.