Court métrage d’animation érotique sur le thème de la jalousie, Le banquet et la concubine de Hefang Wei aborde l’une des histoires d’amour les plus célèbres de la Chine impériale. En 746, sous la dynastie Tang, le pays connaît sa période la plus prospère. L’empereur Li donne un banquet pour célébrer la beauté de Yang, sa concubine favorite. Toutefois, la soirée n’apporte pas les plaisirs espérés. Caprice insatisfait, soupçon d’infidélité, imagination débridée conduiront Yang à des extrémités bien âpres, que rien n’adoucit, pas même le délicieux letchi. (13 ans et plus)
Récit poétique sur l’histoire cachée des « femmes de réconfort », Marie et moi se déploie dans un univers animé débordant d’imagination, où deux amies font tourbillonner la tristesse, l’humour et le pardon dans une gigantesque tasse de thé.
Dans ce court métrage d'animation, le réalisateur Chris Landreth (Ryan, Oscar du meilleur court métrage d'animation 2004), utilise une maladresse assez fréquente en société – oublier le nom d’une connaissance – comme point de départ d’une troublante incursion dans les méandres de l’inconscient. Inspiré de la célèbre émission de télé américaine Password, le film présente une « brochette de personnalités » animées, sans compter la mère de Charles et son ancienne gardienne, qui tentent l’impossible pour l’amener à se rappeler ce nom. Charles abdique finalement et s’abandonne à cette malencontreuse situation.
Dans ce court métrage d'animation, la disparition des glaces de l’Arctique pousse un ours polaire à tenter sa chance et à chercher du travail à la ville. Mais s’intégrer au monde des humains n’est pas chose facile et l’ours en arrive à trouver une solution plus originale à son problème.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 8, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Claude Demers revisite le quartier populaire où il a grandi pour y interroger le mystère de ses origines. Dans cette chronique intime, son parcours se mêle à celui de deux jeunes garçons en âge de découvrir le monde. La ville de Verdun et le fleuve Saint-Laurent constituent la toile de fond de ce récit d’apprentissage et de ce voyage introspectif. Alliant réalisme à lyrisme, ce film est une œuvre libre, aussi humaine que poétique.
Ce court métrage d'animation relate l’histoire de trois anges déchus en quête de camaraderie dans le quartier des prostituées de Montréal. Johnny, séduisant escroc, est attiré par la beauté fragile de Mia. Tous deux ont un faible pour Pinky, meilleur ami et acolyte de Johnny. Mais lorsqu’une des frasques de Pinky entraîne une suite d’événements tragicomiques, Johnny prépare une revanche avec un détachement méthodique. Adaptée d’une nouvelle signée Heather O’Neill et narrée par Marc-André Grondin, cette ténébreuse mais non moins fascinante histoire pose un regard sans complaisance sur la fragilité des relations humaines.
Court métrage d’animation réalisé à partir de dessins sur papier. On y découvre une vieille dame qui trompe sa solitude en se tricotant un monde imaginaire.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 5, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal. Le thème central de cette cinquième édition était «La fois où j’ai change d’idée».
Élevée dans un camp de réfugiés de Cisjordanie alors que sa mère était en prison, Walaa compte bien devenir policière dans les Forces de sécurité palestiniennes : un défi de taille pour une jeune fille réfractaire aux règles.
Le deuil périnatal reste encore aujourd’hui un sujet méconnu, et les parents qui le vivent se retrouvent bien souvent isolés et sans ressources. Coréalisé par Samuel-A. Caron et France Gallant, L’instant d’une vie pose un regard éclairant sur cet enjeu délicat. Nous y suivons un groupe de parents endeuillés qui s’organisent pour offrir du soutien dans leur région, poussés par leur détermination à briser l’isolement. Vecteur de conversation, ce film est porteur d’espoir et source d’inspiration.
Imparfaite, l’animation d’Andrea Dorfman, illustre avec élégance le rapport du personnel à l’universel. Portant moins sur la compatibilité entre une fille et un garçon, que sur la capacité de cette fille de s’accepter avec ses imperfections, Imparfaite célèbre à la fois la naissance de l’amour et celle du film lui-même.
Esclave de la vitesse absolue, l'homme pressé «zappe» sa vie. À l'utopie de la civilisation des loisirs semble avoir succédé le temps de la performance et du tout-communication. De nos jours, la technologie s'emballe, le temps s'accélère et paradoxalement, l'homme contemporain n'a jamais été aussi coupé de lui-même. Mais au-delà du constat alarmiste, la réconciliation avec soi et un temps plus personnel reste néanmoins envisageable. Documentaire et fiction, le film s'attache au parcours de plusieurs individus pris dans la tourmente du monde moderne.
Le masque dévoile plus qu'il ne dissimule. Quel est le vrai visage, quel est le faux? Derrière les masques, masque-objet, art du maquillage ou masque éphémère et inconscient qu'une émotion saura créer, se cachent des hommes. Veuillez noter que ce film est un document d’archives. Il a été produit en 1968. Il s’agit d’un témoignage d’une époque révolue. Aux yeux du public actuel, certaines images pourront sembler offensantes, en particulier celles qui présentent des personnes au visage maquillé de noir. Bien que ces pratiques ne soient plus admises aujourd’hui, elles étaient tolérées autrefois et faisaient partie des mœurs du temps.