An illustration of the rather unique way in which the day hospital of the Allan Memorial Institute in Montréal helps patients back to mental and emotional health. Patients not requiring full hospitalization come for daytime treatment and return to their homes at night. The case presented is that of a young woman who is under severe emotional stress. Interviews with a psychiatrist and group therapy sessions reveal the root of her trouble and set her on the path to overcoming her problem.
Ce film saisit sur le vif les incidents qui surviennent à un convoi de marchandises dans l'exercice de ses fonctions. Sur la route, son équipage l'entoure de sollicitude. Dans la cour de triage, il est lavé, inspecté, réparé au besoin. Docile et reposé, il se soumet à l'aiguillage. Des dispositifs électroniques le guident dans un dédale de voies ferrées. Il vient de se voir assigner une nouvelle destination. Responsable des bonnes relations commerciales de son pays, il s'élance sur les rails afin d'accomplir, sans retard, sa besogne indispensable.
Documentaire qui explore les états de grâce vécus par les mystiques et les personnes en état de méditation. Une occasion d’accéder au cœur du chapitre le plus récent de la recherche scientifique portant sur ce phénomène. Des carmélites et des moines bouddhistes ont accepté de se prêter à l’expérience : le film présente les travaux exploratoires d’une équipe de l’Université de Montréal.
Documentaire personnel de Manon Barbeau, fille de l'un des signataires. En 1948, le manifeste du Refus global de Paul-Émile Borduas proclame la fin du «règne de la peur multiforme» incarné par le régime duplessiste. Cinquante ans plus tard, tous les livres d'histoire font état de ce document qui jeta les bases du Québec moderne. La cinéaste est allée à la rencontre des fils et filles des Barbeau, Borduas, Mousseau et Riopelle, «enfants de Refus global» qui ont subi comme elle les conséquences du geste révolutionnaire de leurs parents. Aucun n'est sorti indemne d'une enfance faite d'inquiétudes et d'abandons, mais aussi d'une richesse que l'art seul peut apporter.
Esclave de la vitesse absolue, l'homme pressé «zappe» sa vie. À l'utopie de la civilisation des loisirs semble avoir succédé le temps de la performance et du tout-communication. De nos jours, la technologie s'emballe, le temps s'accélère et paradoxalement, l'homme contemporain n'a jamais été aussi coupé de lui-même. Mais au-delà du constat alarmiste, la réconciliation avec soi et un temps plus personnel reste néanmoins envisageable. Documentaire et fiction, le film s'attache au parcours de plusieurs individus pris dans la tourmente du monde moderne.
C'est l'été et Ludovic est invité à passer quelques jours chez son grand-père. Le petit ourson est heureux de retrouver grand-papa, mais il se rappelle avec tristesse que grand-maman n'est plus là. Une pièce remplie de souvenirs attire l'ourson qui, après un moment d'hésitation, décide d'y pénétrer. Le portrait de grand-maman est là, Ludovic l'étreint. Les visites au boudoir se multiplient et, petit à petit, le portrait s'anime. Ludovic peut l'embrasser, la serrer contre lui, mettre sa musique préférée et lui tendre la main pour une dernière valse... Une histoire attachante où l'émotion est mise en relief par la musique de Daniel Lavoie. Un grand moment d'intimité et de complicité entre un grand-père et son petit-fils qui apprivoisent tranquillement le deuil de grand-maman.
Film simple qui combine des éléments de base, Roy G Biv montre qu’un point de vue de gauche peut tout de même engendrer la normalité. .
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 4, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal. Le thème central de cette quatrième édition était «Rencontre fortuite».
Dans ce long métrage documentaire, des cartomanciennes, voyantes, astrologues et guérisseurs livrent leurs opinions. Des autorités en sciences occultes telles que Robert Amadou, Philippe Encausse, fils du célèbre Papus, et André Barbault, jettent une lumière sur le sujet.
Ce court métrage d’animation raconte l'histoire d'un célibataire tiraillé par des forces opposées : l'une, fort impulsive, l'autre, rationnelle. Quelle voix, sinon la sienne, finira-t-il par entendre pour se décider à poser les gestes qui lui permettront de faire le grand saut dans l'amour et le monde extérieur? Un film qui, tout en étant du plus haut comique, dépeint avec brio la dualité profonde qui divise parfois chacun d'entre nous. Film sans paroles.
Court métrage d'animation inspiré d’une fable d’une grande force d'évocation sur les pièges de l'ambition humaine. Tout commence par une discussion orageuse entre un homme et sa conscience. Déchiré entre sa raison et l'envie d'explorer sa propre voie, il entreprend un parcours initiatique qui le mènera sur une île déserte. Pour mieux voir au loin, il érige un phare dont il fera sa tour d'ivoire, la mer qui l'entoure devenant le réservoir des ses fantasmes de richesse, d'amour et de gloire. Le phare est avant tout un festin visuel. À la richesse du propos s'ajoute une constante inventivité technique et artistique. Film sans paroles.
Court métrage d’animation réalisé à partir de dessins sur papier. On y découvre une vieille dame qui trompe sa solitude en se tricotant un monde imaginaire.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 5, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal. Le thème central de cette cinquième édition était «La fois où j’ai change d’idée».
Court métrage de pâte à modeler sur table lumineuse, qui donne vie avec beaucoup de sensibilité aux diverses émotions qui tissent le quotidien de John et Michael. Le film transcende nos idées préconçues sur la déficience, la sexualité et la mort. Dans ce récit fortement touchant, les différences s'évanouissent. L'amour n'est-il pas le propre de la condition humaine!