This short documentary offers a glimpse into the Ukrainian communities of the Canadian prairies during the 1940s, specifically their rituals surrounding Christmas. Still following the Julian calendar, they celebrate Christmas on the seventh of January. On Christmas Eve, they eat traditional foods as soon as the first star appears in the sky. They sing carols and dance in costume. And the next day, they gather in Greek Orthodox churches to worship in a solemn service.
Vision personnelle d'un cinéaste, ce documentaire traite des juifs nord-africains forcés de quitter leurs pays dans les années 1950. Le réalisateur y relève leurs difficultés d'adaptation au sein de la communauté juive anglophone et d'un Québec en pleine évolution.
Ce documentaire du cinéaste Hyacinthe Combary fait le lien entre les cultures africaine et autochtone. Dans un monde où valeurs et traditions tendent à disparaître, un immigrant québécois tente de renouer avec la tradition de son ethnie, les Gourmantchés. Il suivra la piste autochtone du Québec. À partir de Montréal, son film nous mènera dans des réserves autochtones, au cœur de la tradition animiste de la nation attikamek. Un point de vue personnel sur ce retour aux sources. Un voyage au sens propre et figuré au cœur de la forêt, de la mémoire et des traditions.
Documentaire explorant la tradition pacifiste mennonite, vieille de 400 ans, à travers le déchirement moral d’une population du sud du Manitoba, lorsque le Canada prend part à la Seconde Guerre mondiale. L’auteur mennonite Rudy Wiebe nous livre des témoignages des objecteurs de conscience, des anciens combattants et d’une nouvelle génération de mennonites canadiens.
À Priceville, en Ontario, des descendants des premiers colons entreprennent de restaurer un ancien cimetière de la communauté noire, enseveli par un cultivateur dans les années 1930. Nous assistons dans ce documentaire aux événements lourds d’émotions qui entourent l’excavation du cimetière, exhumant du même coup de troublantes vérités sur l’histoire des Noirs au Canada. En anglais avec sous-titres français.
Complètement isolé de ses proches durant le confinement pandémique, un rabbin tétraplégique résidant dans un établissement de soins de longue durée est filmé à distance par sa fille. Offrant de puissantes méditations sur l’amour et l’espoir, Peaufiner l’art de languir nous montre ce que signifie le fait d’être en vie dans un état d’isolement profond.
Ce documentaire suit trois Asiatiques du sud de deuxième génération - Preety, Hanif et Rajni - et propose une réflexion intelligente sur l'évolution d'une tradition ancienne et sur son adaptation au contexte nord-américain. Les trois jeunes expliquent avec une émouvante sincérité que les mariages arrangés ne sont plus ce qu'ils étaient. En effet, de nos jours, ces mariages supposent de longues négociations, un premier contact téléphonique, des petites annonces matrimoniales dans les journaux de la communauté indienne, des voyages outre-mer, de longues rencontres pour faire connaissance et la possibilité de dire non. En anglais avec sous-titres français.
Ce court métrage d’animation, d’après le livre de Rachna Gilmore, raconte l’histoire de la petite Gita, huit ans. Elle a très hâte de célébrer dans son nouveau pays le Divali, le festival hindou des lumières. Mais tout est différent de New Delhi, d'où elle vient. Ici, le temps est froid et gris, et une terrible tempête de verglas coupe le courant et ruine ses plans de fête. Pourtant, devant la beauté scintillante des rues glacées, le traditionnel festival de lumières prend une merveilleuse tournure...
La collection Les petits conteurs est une vibrante et exceptionnelle série de courts métrages d'animation pour les enfants de cinq à neuf ans. Tiré d'un livre, chaque film reprend un célèbre conte interculturel pour enfants, qui amène les jeunes spectateurs à suivre des personnages fascinants et une trame dramatique dynamique, tout en stimulant leur imagination avec des animations finement fignolées.
Les femmes musulmanes dérangent, intriguent, polarisent, prises au piège dans un carcan forgé par un amalgame d’histoires à la une. Si les médias aiment à les dépeindre comme étant soumises et réduites au silence, la réalisatrice Saïda Ouchaou-Ozarowski a préféré s’éloigner de cette image caricaturale à laquelle elle ne s’identifie pas. Elle est allée à la rencontre de six Canadiennes de confession musulmane prêtes à discuter de ce qui a façonné leur identité. Le documentaire À pleine voix pose un regard intimiste sur le parcours de ces femmes, ayant comme point commun l’envie de partager leur vision de l’islam.
Plus le film avance, plus on constate que les protagonistes remettent non seulement en question nos perceptions envers ces communautés trop souvent stigmatisées, mais démontrent qu’au-delà de nos différences, nous sommes tous à la recherche de liberté et d’équité.
Ce court métrage documentaire est un portrait du Québec des années 1940, réalisé par Laura Boulton, pionnière de l’ONF. Le film s'ouvre sur une scène de la péninsule de Gaspé, là où Jacques Cartier planta la croix fleur de lysée et prit possession du pays qui allait devenir le Canada. En 1944, les Québécois tirent leurs revenus de l'agriculture, de la pêche à la morue et des chantiers navals. La foi, la religion et la paroisse font partie des croyances fondamentales.
Ce premier volet d'une série documentaire historique trace le portrait nuancé de religieuses. Tourné au Québec, en France et à Haïti, le film puise sa richesse dans l'authenticité des témoignages, la rigueur de la recherche historique, la variété des documents d'archives inédits et la beauté des scènes de reconstitution. Jean-Claude Labrecque signe les images sur une musique de Louise Courville et une narration de Mario Tifo.
Animation expérimentale qui questionne la vie, la mort, l'au-delà. À l'aide de cas d'espèces, de récentes études et d'anciens mythes, la mort y est dépeinte comme une expérience stupéfiante, mais également méthodique, où sont passées en revue les expériences individuelles passées. Film sans paroles.