“When you don’t know your language or your culture, you don’t know who you are,” says 69-year-old Armand McArthur, one of the last fluent Nakota speakers in Pheasant Rump First Nation, Treaty 4 territory, in southern Saskatchewan. Through the wisdom of his words, Armand is committed to revitalizing his language and culture for his community and future generations.
Dans toute l’Amérique du Nord, les langues autochtones risquent de disparaître. «Quand tu ne connais ni ta langue ni ta culture, tu ne sais pas qui tu es», affirme Armand McArthur, l’une des dernières personnes à parler couramment le nakota dans la bande Pheasant Rump Nakota, sur le territoire du Traité no 4, dans le sud de la Saskatchewan. En prévision de l’avenir, l’homme de 69 ans est déterminé à revitaliser sa langue pour sa communauté et les générations futures. Dans une salle de classe où les gens de tous âges se rassemblent pour partager savoir et mode de vie dans de grands éclats de rire, il ravive le lien avec la terre qui fut pendant des siècles le domaine de ses ancêtres.
Court métrage issu du Wapikoni mobile : le réalisateur Kevin Papatie réalise ce film très sobre sur la perte de la langue algonquine. Ce film sera choisi par la productrice Denise Robert et gonflé en 35 pour accompagner L’âge des ténèbres de Denys Arcand dans 85 salles du Québec.
Cinquantième film de la réalisatrice Alanis Obomsawin, Le chemin de la guérison rend compte de l’enrichissement d’une communauté crie du Manitoba grâce à l’éducation. À Norway House, l’école Helen Betty Osborne bénéficie d’un financement dont jouissent peu d’établissements autochtones. L’œuvre transmet un message d’espoir : avec un encadrement scolaire adéquat, intégrant leur histoire, leur langue et leur culture, les jeunes Autochtones peuvent réaliser leurs aspirations.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Dans ce long métrage documentaire, huit jeunes adolescents inuit posent leur regard de cinéaste sur la vie contemporaine dans le Nord canadien et proposent un compte rendu pénétrant sur le passage à l'âge adulte à une époque de confusion et de désagrégation culturelle.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Waseteg relate l’histoire d’une jeune Mi'kmaqdont le nom signifie « lumière de l’aube ». Malheureusement, la joie de sa naissance est assombrie par la mort de sa mère. Avec le temps, ses sœurs éprouvent de la rancœur à son égard, et Waseteg grandit dans la solitude et la tristesse.
Paru en 1968 et souvent considéré comme le premier vidéoclip créé au Canada, The Ballad of Crowfoot a été réalisé par Willie Dunn, un chanteur folk et militant d’origine mi’kmaq-écossaise membre de la première équipe de production entièrement autochtone de l’ONF, la mémorable Indian Film Crew. Le film jette un regard acéré sur les trahisons coloniales, qu’illustrent un montage saisissant d’images d’archives et une ballade composée par le cinéaste lui-même sur le légendaire chef siksika (pied-noir) qui, au 19e siècle, a négocié le Traité no 7 au nom de la Confédération des Pieds-Noirs. Cette production qui marque les débuts de l’Indian Film Crew est aussi la première à avoir été réalisée par des Autochtones à l’ONF.
Comme je suis est un court documentaire expérimental qui met en question les stéréotypes visant les autochtones en milieu de travail. Au rythme d'un poème de l'écrivaine mohawk Janet Marie Rogers, le film présente des portraits de membres des Premières nations à l'oeuvre dans les emplois les plus divers et exhorte le spectateur à aller au-delà des idées préconçues.
Ce film a été produit dans le cadre du projet La tête de l'emploi avec la participation de Ressources humaines et développement des compétences Canada.
Portrait intime de Marie Leo, une Sto:lo adoptée tout bébé par des Líl̓’wats. Quand elle raconte doucement la tendre enfance paisible qu’elle a vécue, on constate que ses liens profonds à la culture, à la terre et à la famille persistent. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wat, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
Sous forme de carte postale vidéo, Evelyne Papatie raconte son voyage dans les forêts du Mato Grosso au Brésil. À travers les rites et coutumes de ses frères, les Ikepengs, Evelyne retrouve la fierté d'être une anishnabe.
Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l’occasion de s’exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales. Cet essai a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du DVD - Sélection 2008 - Wapikoni mobile.
Documentaire musical signé Marie Clements, Droit devant rattache un moment charnière de l’histoire des droits civils au Canada — les origines du nationalisme autochtone vers 1930 — au souffle puissant qui anime aujourd’hui le militantisme des Premières Nations.
L’âme de la langue innue s’incarne dans le territoire, l’eau et la forêt, témoins de la disparition rapide du caribou. La musique de Florent Vollant continue de porter cette langue à travers le monde.
Âge 12 à 18 ans
Études autochtones - Enjeux et défis contemporains
Études autochtones - Histoire/Politique
Études autochtones - Identité/Société
Ce court métrage porte sur la nécessité de revitaliser la langue et la culture, et peut inspirer des discussions en classe, des dissertations et des projets de recherche. Quel est le lien entre la langue et l’identité culturelle? En quoi cette histoire est-elle pertinente pour la majorité des langues autochtones parlées dans ce qui est aujourd’hui le Canada? Faites une recherche sur un groupe linguistique autochtone qui vous est proche ou qui vous intéresse. Combien de langues autochtones sont-elles encore parlées au Canada, et quelles sont les lois, les politiques, les intentions et les mesures du gouvernement canadien ayant entraîné la disparition des langues autochtones? Les Nations unies vont consacrer la décennie 2022-2032 aux langues autochtones afin d’attirer l’attention sur les droits des locuteurs autochtones. Pourquoi est-il important de soutenir la revitalisation des langues autochtones?