In this short film, Inuk artist Asinnajaq plunges us into a sublime imaginary universe—14 minutes of luminescent, archive-inspired cinema that recast the present, past and future of her people in a radiant new light.
Diving into the NFB’s vast archive, she parses the complicated cinematic representation of the Inuit, harvesting fleeting truths and fortuitous accidents from a range of sources—newsreels, propaganda, ethnographic docs, and work by Indigenous filmmakers. Embedding historic footage into original animation, she conjures up a vision of hope and beautiful possibility.Ce film expérimental fait appel aux plans d’archives et à l’animation pour faire connaître 3000 ans de culture inuite en trois chapitres : le passé, le présent et l’avenir.
Shaman est le fruit de la première collaboration entre l’Office national du film du Canada et l’artiste inuite du Labrador Echo Henoche, qui signe ici sa première œuvre en tant qu’animatrice. Le court métrage donne vie à la légende préférée d’Echo Henoche, celle d’un ours polaire féroce transformé en pierre par un shaman, que racontait son grand-père dans son village natal de Nain, au Nunatsiavut, sur la côte nord du Labrador. Dessiné et peint à la main dans un style unique, Shaman communique le regard de l’artiste sur cette légende inuite du Labrador
Documentaire personnel de l'artiste Élisapie Isaac. En pleine immensité boréale, au bord de la mer Arctique, un village : Kangirsujuaq, au Nunavik. Ici, traditions et modernité se croisent quotidiennement. Les rires des enfants habitent joyeusement les rues, les jeunes carburent à la culture « du Sud », alors que les vieux tentent encore de se faire à leur étrange sédentarité. Dans cette toundra à couper le souffle, la jeune cinéaste originaire de Salluit, maintenant installée à Montréal, décide de plonger au cœur de ses origines.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Dans ce long métrage documentaire, huit jeunes adolescents inuit posent leur regard de cinéaste sur la vie contemporaine dans le Nord canadien et proposent un compte rendu pénétrant sur le passage à l'âge adulte à une époque de confusion et de désagrégation culturelle.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Dans ce court métrage documentaire filmé à Pangnirtung, au Nunavut, deux aînés se remémorent les danses qui avaient lieu dans leur communauté il y a 50 ans. L’un d’eux, le maître de l’accordéon Simeonie Keenainak, ne tarde pas à faire retentir une musique entraînante. Keenainak célèbre les plaisirs de la musique et de la danse, pour le plus grand bonheur de la famille, des amis et de la communauté entière.
La montagne de SGaana est un conte fantastique à propos d’un jeune homme emporté dans le monde des esprits et de la jeune femme qui vient à son secours. Dans ce petit bijou de film onirique, le cinéaste haïda Christopher Auchter entremêle avec brio animation traditionnelle et éléments emblématiques de l’art haïda auxquels donnent vie une riche palette évocatrice et des effets stylisés.
Cinquantième film de la réalisatrice Alanis Obomsawin, Le chemin de la guérison rend compte de l’enrichissement d’une communauté crie du Manitoba grâce à l’éducation. À Norway House, l’école Helen Betty Osborne bénéficie d’un financement dont jouissent peu d’établissements autochtones. L’œuvre transmet un message d’espoir : avec un encadrement scolaire adéquat, intégrant leur histoire, leur langue et leur culture, les jeunes Autochtones peuvent réaliser leurs aspirations.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Long métrage documentaire réalisé par Alanis Obomsawin, qui retourne à son village natal d’Odanak. En récoltant des témoignages d’anciens et en discutant avec des acteurs importants de la communauté, la réalisatrice dresse un portrait de son peuple, reflétant les luttes menées par les différentes nations autochtones qui habitent le territoire. Travail de mémoire et d’espoir.
Lorsque Bonnie Ammaaq était petite, ses parents ont fait leurs bagages, l’ont emballée avec son frère sur un long traîneau couvert de fourrures, qu’on appelle qamutik, et ont quitté la communauté gouvernementale d’Igloolik pour vivre de la terre, comme tant de générations d’Inuit l’avaient fait avant eux. Pendant onze ans, leur maison n’était pas la petite cabane du « camp éloigné », mais tout le territoire vaste, sauvage et spectaculaire qui s’étendait au-delà du pas de la porte.
Entre-deux est une élégie silencieuse dédiée à un mode de vie qui n’existe désormais que dans les souvenirs de Bonnie, de son frère et de ses parents, ainsi que dans ceux d’autres encore vivants qui en ont fait l’expérience. Pour eux, la grande toundra sauvage n’était pas juste un endroit où vivre, c’était « quelque part », alors que la communauté d’Igloolik – leur demeure depuis ce temps –, avec ses motoneiges assourdissantes, ses plats paysages enneigés et la cohue du quotidien, c’est proprement « nulle part ».
Âge 12 à 18 ans
Domaine des arts - Arts plastiques
Géographie - Arctique
Études autochtones - Identité/Société
Études autochtones - Les arts
Ce court métrage visuellement poétique relie le passé et le présent des Inuits et pourrait inspirer une réflexion créative sur le thème d’un bel avenir. Quelles sortes d’émotions évoque le contraste entre le réalisme des images d’archives et la fluidité des images abstraites? En quoi le film peut-il constituer une vision d’espoir pour les Inuits et la société canadienne dans son ensemble? Quels sont les nombreux thèmes d’apprentissage à approfondir dans le film (par exemple, les attelages de chiens de traîneau, les rations alimentaires, la récolte d’aliments traditionnels et les histoires d’aurores boréales)? Choisissez une scène et plongez plus profondément dans le contexte du présent et du passé des Inuits. Pourquoi est-il impératif de créer des visions et des initiatives qui inspirent l’espoir?