Thon rouge fait le récit d’enjeux épiques à North Lake, une localité de l’Île-du-Prince-Édouard connue comme la «capitale mondiale du thon?». Le film explore un phénomène déroutant : les thons rouges, naturellement craintifs, semblent ne plus avoir peur des humains. Les pêcheurs de la région affirment que ces spectaculaires créatures sont tellement affamées et nombreuses qu’elles mangent littéralement dans la main des gens. Comment l’expliquer?? Une chose est certaine : la soudaine et extraordinaire abondance de cet imposant poisson au large de North Lake va à contre-courant des estimations des scientifiques pour qui le thon rouge, une espèce menacée, connaît une baisse de 90 % de sa population.
Dans un film aux images éblouissantes, le cinéaste John Hopkins rend compte d’un passionnant mystère et en fait clairement ressortir les enjeux. Au cœur de son documentaire réside une profonde préoccupation pour le sort de ce géant des mers qu’est le thon rouge.
Court métrage documentaire qui dresse le portrait de l'industrie de la pêche de coques au Nouveau-Brunswick. Des touristes curieux qui font la queue devant un casse-croûte pour déguster les fameuses coques frites ou fried clams. Des familles entières qui pêchent le coquillage blanc sur la batture, pantalons relevés et nez au vent. Ces tableaux de la vie quotidienne des Acadiens des Maritimes se raréfient en même temps que la ressource. Les pêcheurs de coques du parc national Kouchibouguac en savent quelque chose. Ils n'échappent pas à la triste réalité des pêcheries du monde entier et la viabilité de leur métier est en péril. La dernière batture raconte le déclin de ce mollusque qui engendre l'effritement d'une coutume et d'un mode de vie.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Dans un village du Cap-Breton, des moines bouddhistes méditent dans leur abbaye tandis que des pêcheurs acadiens partent en mer relever leurs trappes à homards. Ces deux communautés que tout semble opposer - langue, culture, religion - partagent pourtant plus de ressemblances qu'il n'y paraît. Le film tisse délicatement des liens entre les croyances des deux groupes qui, chacun à leur façon, conçoivent la vie comme un cycle.
Une fois l'an, les moines bouddhistes partent en mer pour relâcher des homards capturés par les pêcheurs. Ces homards pourront poursuivre le cheminement cyclique de la réincarnation qui mène vers l'illumination. De leur côté, les pêcheurs conçoivent la vie comme un cycle naturel qui se renouvelle. En remettant délicatement à l'eau les homards femelles porteuses d'oeufs, ils préservent la vie. Ces oeufs deviendront les homards que pêcheront leurs descendants. Réflexion sur la vie vue comme un cycle, ce film évoque les thèmes du respect mutuel et de la tolérance.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Le village de Pomcoup situé à l'extrême pointe sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, est le plus vieux centre acadien. Les gens de ce village descendent presque tous de quelques familles venues s'établir sur la péninsule il y a plus de trois cents ans. Pendant deux siècles et demi, le village de Pomcoup a vécu complètement isolé. Aujourd'hui, ses gens n'ont qu'un métier: la pêche.
Campé dans les eaux glaciales entourant la spectaculaire et pittoresque île Fogo, au large de Terre-Neuve, le court métrage de Justin Simms Une main. Une ligne. Un poisson. suit un groupe de pêcheurs de morue du Nord, adeptes de la pêche traditionnelle à la ligne. Ils visent un objectif précis : faire grimper le prix du poisson. L’imposition d’un moratoire de 20 ans sur la pêche à la morue du Nord a favorisé le rétablissement des populations de poissons. Ces pêcheurs enclenchent une véritable révolution axée sur la durabilité, en livrant pour la première fois leur luxueux produit directement sur le marché commercial.
Justin Simms nous entraîne dans l’univers de ces audacieux pêcheurs revenus à d’anciennes méthodes extrêmement prometteuses. Dès l’aurore, ils nous emmènent en mer, où nous mesurons la complexité de cette tradition vieille de 500 ans, qui revient en force.
Documentaire sur la vie des travailleuses saisonnièrers dans les usines de transformation du poisson de la péninsule acadienne, au Nouveau-Brunswick. Elles sont des centaines, écailleuses, fileteuses, peseuses, à préparer le poisson aussi longtemps que durera la période de production pour rentrer chez elles une fois la saison terminée. Année après année, malgré les horaires irréguliers, les exigences de la tâche, le froid, l'humidité et l'ambiance bruyante de l'usine, elles répondent à l'appel. Quelles sont leurs motivations, leurs conditions de travail, de vie, leurs aspirations?
Documentaire hommage d'un arrière-petit-fils à son arrière-grand-mère. L'espace d'un dimanche, l'Acadienne centenaire se prête au jeu du cinéma. Filmée dans son quotidien, Aldéa aborde à sa façon des sujets universels. De la toilette du matin jusqu'au «petit coup» avalé d'un trait avant de se mettre au lit, chaque moment est ponctué d'une boutade inattendue ou d'une réflexion existentielle.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Ce long métrage documentaire se penche sur le refus des pêcheurs gaspésiens de se soumettre à une planification décrétée par les deux paliers de gouvernement. À Saint-Yvon, malgré un quai en ruines, à Cloridorme et à l'Anse-au-Griffon, on continue à pêcher malgré les mesures officielles (ARDA, BAEQ, ODEQ), qui prévoient l'élimination de la pêche côtière, l'abandon de villages (« installations à disposer ») et le regroupement des pêcheurs dans des centres urbains de pêche industrielle.
Court métrage documentaire sur le saumon, présenté comme une richesse écologique et économique de premier ordre pour le pays. On y apprend que le Canada pose d'importants gestes pour assurer la survie de l'espèce, car les obstacles sont nombreux à la reproduction de ce poisson.
Docufiction évoquant les aboiteaux, ces remparts et écluses qui servent à protéger les étendues de terre contre les ravages de l’océan. Les Acadiens en construisent depuis le XVII e siècle, les vieilles digues risquant de se rompre, l'administration fédérale et les gouvernements des Maritimes ont mis en œuvre un vaste programme de restauration.
Dans ce court métrage documentaire, les univers opposés des pêcheurs sur glace de Rimouski et de l’artiste français Joseph Kieffer se rencontrent. L’artiste leur propose un marché propre au partage : une de leur histoire en échange d’une girouette créée sur mesure pour leurs cabanes de pêche.
Ce long métrage documentaire du réalisateur Olivier D. Asselin s’attache aux parcours de quatre individus qui, chacun avec ses tactiques d’intervention, s’opposent au projet de pipeline Énergie Est de TransCanada. Explorant les multiples facettes du débat entourant l'expansion de l'industrie des sables bitumineux, ce film donne la parole à différents niveaux de pouvoir : médias, politiciens, lobbyistes, citoyens et militants discutent, débattent et s'engagent autour de l'avenir de l'environnement du pays et de la planète. La démocratie en documentaire.