This feature documentary by Alanis Obomsawin is a thoughtful tribute to Norman Cornett, a McGill University professor celebrated by scores of students appreciative of his unconventional yet powerful teaching methods who was controversially dismissed from his teaching duties in 2007.
Long métrage documentaire sur Norman Cornett, professeur à l’Université McGill, qui s’est acquis au fil des ans l’affection et le respect de beaucoup d’étudiants avec ses méthodes non conventionnelles. Manifestant une rigueur intellectuelle incontestable, il aborde les sujets les plus variés : soins palliatifs, improvisation en jazz, Premières nations, etc. Congédié en 2007, il est le protagoniste d’un hommage senti d’Alanis Obomsawin, figure marquante du cinéma autochtone que l’éducation et la jeunesse intéressent depuis longtemps.
Les histoires de résistance, de courage et de persévérance sont mises à nu dans cet examen d’une bien triste page de l’histoire du Canada. Au plus fort des tensions qui règnent à Oka en 1990, les femmes, les enfants et les aînés kanien’kehá:ka (mohawks) fuient Kahnawake, craignant pour leur sécurité. Une fois qu’ils ont dépassé le cordon de l’armée canadienne qui encercle leur village, une foule de manifestants non autochtones en furie leur lance des pierres. Cet étalage de haine et de violence viscérales – rarement vu si ostensiblement au Canada – ébranle la nation et révèle les graves dangers qui pèsent sur les Kanien’kehá:ka dans leur lutte pour défendre un lieu sacré.
Il s’agit du quatrième d’une série de films majeurs signés Alanis Obomsawin sur la résistance des Mohawks d’Oka. Cette mobilisation deviendra le pivot des relations contemporaines entre les nations autochtones et le Canada.
Dans ce long métrage documentaire, le réalisateur Masoud Raouf présente des entrevues avec d'anciens prisonniers politiques iraniens vivant maintenant au Canada et qui, comme lui, ont lutté pour la démocratie sous le régime brutal de l’Ayatollah Khomeni. Mariant des témoignages d'horreur, des séquences véridiques et une animation évocatrice magnifiquement rendue, le réalisateur rend hommage à la mémoire des victimes de la lutte et à l'endurance des survivants. En anglais avec sous-titres français.
Dans son long métrage documentaire Hi-Ho Mistahey!, Alanis Obomsawin raconte l’histoire du «Rêve de Shannen», une campagne nationale pour que les enfants des Premières Nations aient accès à une éducation équitable et à des écoles sécuritaires et adéquates. Elle rassemble les témoignages de personnes ayant porté la cause de la jeune Shannen Koostachin, emportée dans un accident de voiture en 2010, avec succès d’Attawapiskat jusqu’aux Nations Unies de Genève.
Les droits des enfants des Premières Nations sont au premier rang dans ce documentaire monumental. Dans la foulée d’un procès historique découlant d’une plainte déposée contre le gouvernement fédéral par l’Assemblée des Premières nations et la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada, Alanis Obomsawin expose les injustices subies de génération en génération par les enfants des Premières Nations vivant dans des réserves et leur famille. Livrant des témoignages passionnés avec une conviction inébranlable, des intervenants de première ligne des services à l’enfance et des experts, dont Cindy Blackstock, s’engagent dans une bataille juridique qui s’étirera sur une dizaine d’années pour que ces enfants reçoivent le même niveau de soins que les autres enfants canadiens. Cette poursuite contre le Canada rappelle brutalement les disparités qui persistent et l’urgence de rendre justice aux Premières Nations.
Documentaire filmé dans une école multiethnique de Montréal, où une vingtaine de jeunes de deux blocs rivaux se livrent à un affrontement inoubliable et salutaire.
Sigwan relate la touchante histoire d'une jeune fille qui trouve réconfort et conseil auprès des animaux de la forêt. Scénarisé et réalisé par l'éminente cinéaste Alanis Obomsawin, le film se penche sur les graves questions de l'exclusion et des préjugés, qui sévissent dans nombre de communautés du monde entier. Le film haute définition Sigwan est une allégorie simple et inspirante sur l'acceptation, soutenue par des images éblouissantes.
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
Une femme de tête brosse le portrait émouvant d’une immigrante d’origine marocaine qui se bat pour ses droits et sa dignité.
Ce documentaire est issu du projet La tête de l'emploi, qui vise à mettre fin au racisme direct et à la discrimination systémique dans les milieux de travail au Canada. Il cherche également à suggérer de nouvelles stratégies pour lutter contre le racisme auquel sont confrontés les minorités visibles et les autochtones.
Un film d'animation-choc sur les mines antipersonnel, qui dénonce notre barbarie tranquille. Chaque année des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants sont blessés ou tués par les mines antipersonnel. Mon enfant, ma terre dénonce non seulement l'usage de cette arme barbare, mais aussi et surtout la complicité tranquille des pays industrialisés. Si une telle horreur existe, c'est que quelqu'un l'a conçue et fabriquée. Pouvons-nous imaginer la barbarie sous les traits de notre voisin? De notre père? Ou sous nos propres traits? Mon enfant, ma terre nous oblige à nous poser la question.
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