The people of the Attawapiskat First Nation, a Cree community in northern Ontario, were thrust into the national spotlight in 2012 when the impoverished living conditions on their reserve became an issue of national debate. With The People of the Kattawapiskak River, Abenaki director Alanis Obomsawin quietly attends as community members tell their own story, shedding light on a history of dispossession and official indifference. “Obomsawin’s main objective is to make us see the people of Attawapiskat differently,” said Robert Everett-Green in The Globe & Mail. “The emphasis, ultimately, is not so much on looking as on listening—the first stage in changing the conversation, or in making one possible.” Winner of the 2013 Donald Brittain Award for Best Social/Political Documentary, the film is part of a cycle of films that Obomsawin has made on children’s welfare and rights.
Also available on the Alanis Obomsawin, A Legacy DVD box set
Les membres de la Première Nation d'Attawapiskat, une communauté crie du nord de l'Ontario, ont été poussés sous les feux des projecteurs en 2012 lorsque le dénuement de la vie dans leur réserve est devenu un sujet de débat national. Dans ce documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin capte discrètement les histoires de cette communauté, mettant en lumière un passé de dépossession et d'indifférence de la part des pouvoirs officiels. « L'objectif principal d'Alanis Obomsawin est de nous faire voir les gens d'Attawapiskat différemment, a écrit Robert Everett-Green dans The Globe & Mail. En fin de compte, l'accent n'est pas tant sur les images que sur l'écoute – la première étape pour changer la conversation ou la rendre possible. » Gagnant du prix Donald-Brittain 2013 du meilleur documentaire social/politique, il fait partie d'un cycle de films que la cinéaste a réalisés sur le bien-être et les droits des enfants.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Six mois après les événements décrits dans son documentaire intitulé Le peuple de la rivière Kattawapiskak, Alanis Obomsawin revient dans la communauté crie d’Attawapiskat, dans le nord de l’Ontario, où la crise du logement avait fait les manchettes internationales en 2011. Même si l’indignation publique a donné lieu à un soulagement à court terme pour les plus démunis, la cinéaste révèle que la crise persiste au sein de la Première Nation isolée. Les habitations envoyées dans la communauté ne conviennent pas aux rudes hivers; l’entassement et l’itinérance demeurent des réalités quotidiennes. Malgré leurs épreuves, les résidents d’Attawapiskat ne perdent pas courage, unis par l’amour et la conviction d’accéder un jour à un meilleur avenir.
En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
Kahentiiosta était à Kanehsatake, du début à la fin de la crise. Le film décrit ce qu'elle y a vécu, puis surtout sa comparution au tribunal parce que le Procureur général n'acceptait pas son nom mohawk et enfin sa vie et celle d'autres «warriors» au camp militaire de Farnham.
Long métrage documentaire sur la petite communauté autochtone d'Esgenoopetitj, ou Burnt Church, au Nouveau-Brunswick, à qui le gouvernement canadien semble avoir déclaré la guerre à l’été 2000. Comment expliquer cette attaque? Pourquoi des officiers du gouvernement canadien ont-ils recours à un tel comportement envers des citoyens qui exercent un droit reconnu par le plus haut tribunal du pays?
Le cinéaste inuk Jobie Weetaluktuk combine séquences d’archives et nouvelles images pour mettre en lumière différentes formes d’appropriation de sa culture au cours de l’histoire.
Vistas est une série de 13 courts métrages sur le thème de la Nation produits par l'Office national du film du Canada, en collaboration avec la chaîne APTN.
Dans son long métrage documentaire Hi-Ho Mistahey!, Alanis Obomsawin raconte l’histoire du «Rêve de Shannen», une campagne nationale pour que les enfants des Premières Nations aient accès à une éducation équitable et à des écoles sécuritaires et adéquates. Elle rassemble les témoignages de personnes ayant porté la cause de la jeune Shannen Koostachin, emportée dans un accident de voiture en 2010, avec succès d’Attawapiskat jusqu’aux Nations Unies de Genève.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Lorsque Bonnie Ammaaq était petite, ses parents ont fait leurs bagages, l’ont emballée avec son frère sur un long traîneau couvert de fourrures, qu’on appelle qamutik, et ont quitté la communauté gouvernementale d’Igloolik pour vivre de la terre, comme tant de générations d’Inuit l’avaient fait avant eux. Pendant onze ans, leur maison n’était pas la petite cabane du « camp éloigné », mais tout le territoire vaste, sauvage et spectaculaire qui s’étendait au-delà du pas de la porte.
Entre-deux est une élégie silencieuse dédiée à un mode de vie qui n’existe désormais que dans les souvenirs de Bonnie, de son frère et de ses parents, ainsi que dans ceux d’autres encore vivants qui en ont fait l’expérience. Pour eux, la grande toundra sauvage n’était pas juste un endroit où vivre, c’était « quelque part », alors que la communauté d’Igloolik – leur demeure depuis ce temps –, avec ses motoneiges assourdissantes, ses plats paysages enneigés et la cohue du quotidien, c’est proprement « nulle part ».
Le 300e anniversaire de la Compagnie de la Baie d'Hudson, en 1970, n'a pas été une occasion de réjouissance pour tous. Narré par George Manuel, alors président de la Fraternité des Indiens du Canada, ce film majeur fournit des perspectives autochtones sur la compagnie, dont l'empire commercial de la fourrure a favorisé la colonisation de vastes étendues de terres dans le centre, l'ouest et le nord du Canada. Le contraste entre les célébrations officielles, avec la reine Elizabeth II parmi les invités, et ce que les Autochtones ont à dire sur la façon dont La Baie les traite, est frappant. Sorti en 1972, le film est coréalisé par Martin Defalco et Willie Dunn, membres de l’Indian Film Crew, une équipe de production entièrement autochtone créée à l'ONF en 1968.
Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Âge 12 à 18 ans
Diversité - Diversité dans les communautés
Géographie - Territoire: autochtone
Santé/Formation personnelle - Solutionner des problèmes et résoudre des conflits
Études autochtones - Enjeux et défis contemporains
Les conditions de vie des membres de la communauté d’Attawapiskat (4:00 and 12:30) laissent supposer que l’accès aux matières brutes et à la nourriture constituent un défi majeur. Les élèves comparent les prix des articles sur la liste d’épicerie (26:00) aux prix que coûtent ces mêmes articles dans leur région. Le mouvement « Idle No More » (Plus jamais l’inaction) est issu de cette tragédie qui découle elle-même de mesures en violation des droits de la personne. Documentez-vous sur ce mouvement et déterminez de quelles manières vos élèves pourraient participer à une campagne de financement visant à sensibiliser le public à cette cause et à agir.