Montréal, le 9 septembre 2002 : au moment où s'amorce la session d'automne à l'Université Concordia, l'annonce de la visite prochaine sur le campus de l'ancien premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sensé prononcer un discours, attise les passions. Le soir même, «les émeutes de Concordia » défraient la manchette internationale, de CNN à al-Jazeera. Écrit et réalisé par Ben Addelman et Samir Mallal, deux diplômés de l'Université Concordia, ce long métrage documentaire suit trois jeunes militants du campus pendant l'année la plus formatrice de leur vie. Nourris par les compositions de la vedette hip-hop Buck 65, ils tracent un portrait caustique du milieu étudiant et rappellent l'importance de l'ouverture d'esprit.
Documentaire sur le parcours difficile de deux jeunes femmes immigrantes au Québec. L'une est arabe et libanaise, l'autre est juive et tunisienne. À cette histoire d'une amitié rare, se greffent les témoignages émouvants d'hommes et de femmes d'horizons et de générations différentes. Un documentaire riche en couleurs sur l'adaptation à un nouveau pays.
Documentaire donnant la parole à deux immigrantes d'origine arabe, qui ont été violentées par leur mari et qui ont décidé de raconter leur histoire. Le film propose une réflexion sur le processus d'intégration à de nouvelles valeurs sociales, notamment le droit des femmes à l'égalité.
Vision personnelle d'un cinéaste, ce documentaire traite des juifs nord-africains forcés de quitter leurs pays dans les années 1950. Le réalisateur y relève leurs difficultés d'adaptation au sein de la communauté juive anglophone et d'un Québec en pleine évolution.
Documentaire sur l'univers des mosquées au Canada. De toutes les religions qui se pratiquent dans le monde, l'islam est celle qui croît le plus rapidement. En Amérique du Nord, c'est en grand nombre que les femmes se convertissent à l'islam. Elles sont souvent guidées par ses valeurs de justice sociale et d'égalité des sexes sur le plan spirituel. Paradoxalement, beaucoup de mosquées interdisent aux femmes de prier aux côtés des hommes, quand elles ne leur refusent pas carrément l'accès. Au Canada, lorsqu'il est question de donner un accueil plus ouvert aux femmes, les réactions varient d'une mosquée à l'autre, et d'un extrême à l'autre. L'accès équitable des musulmanes aux lieux de culte est approfondie dans ce documentaire inédit.
Dans ce long métrage documentaire, le réalisateur Masoud Raouf présente des entrevues avec d'anciens prisonniers politiques iraniens vivant maintenant au Canada et qui, comme lui, ont lutté pour la démocratie sous le régime brutal de l’Ayatollah Khomeni. Mariant des témoignages d'horreur, des séquences véridiques et une animation évocatrice magnifiquement rendue, le réalisateur rend hommage à la mémoire des victimes de la lutte et à l'endurance des survivants. En anglais avec sous-titres français.
Comment fait-on pour s'entendre lorsqu’on a tout pour s'entre-déchirer? Ce long métrage documentaire tente de répondre à cette question à travers l’amitié de quatre Égyptiennes. Musulmane, chrétienne ou indépendante de toute pratique religieuse, leurs choix sont aux antipodes. Or ces quatre amies refusent de diaboliser l'autre et de coexister dans le mépris; elles s'écoutent, se contrecarrent sans jamais rompre le lien qui les unit. Et elles en rient. Leur confrontation redéfinit la tolérance.
Voici l’histoire profondément personnelle que relate en ses mots Namrata Gill, l’une des nombreuses inspiratrices issues de « la vraie vie » du film Heaven on Earth de Deepa Mehta. Après avoir courageusement mis fin à une relation de violence qui persistait depuis six ans, Namrata Gill entreprend une étonnante carrière.
On tire sur Sarajevo, sur les rêves et les idéaux de sa jeunesse. Ce long métrage documentaire nous ramène en 1992, alors que Mahir a 17 ans, Jelena 19. Ils vivent aujourd'hui au Québec. Le temps d'un film, Jelena retourne sur les lieux d'un conflit qui l'a transformée à jamais. Opposant à la barbarie les armes de la culture et de l'espoir, la cinéaste fait appel au photographe Louis Jammes, qui a placardé en 1993 les murs de Sarajevo d'immenses sérigraphies d'enfants. Traversé par ces visages de l'innocence, Le rendez-vous de Sarajevo nous convainc que jamais la guerre ne triomphera de la vérité, de l'art et de l'amour.
Long métrage documentaire de la réputée réalisatrice métisse Christine Welsh, levant le voile sur la triste expérience des femmes autochtones au Canada et mettant des visages sur cette tragédie nationale. Dawn Crey, Ramona Wilson et Daleen Kay Bosse ne sont que 3 des quelque 500 femmes autochtones portées disparues ou assassinées au Canada au cours des 30 dernières années.
Partout au monde, les médias grand public dépeignent les hommes arabes comme des terroristes, des kamikazes ou au mieux, comme des extrémistes. Dans Chez le barbier, réflexions d’hommes arabes, la cinéaste d’origine égyptienne Nisreen Baker brosse un portrait bien différent. Nous accompagnons Jay, Ghassan et leurs amis qui se rassemblent au salon de barbier Eden et discutent avec animation de politique, de religion et d’identité pendant que Jamal leur fait une coupe de cheveux et un rasage. Bien que le salon de Jamal se trouve à St. Albert, en banlieue d’Edmonton, il pourrait se situer n’importe où, puisqu’il constitue un microcosme de la communauté arabe. Parfois sérieux, mais astucieusement ponctué d’humour, le film suit les débats du groupe. Les points de vue exprimés étonnent quelquefois et nous amènent à faire évoluer le discours au sujet de cette communauté.
Après avoir participé aux soulèvements populaires contre Bachar Al-Assad, Adnan Al-Mahamid a dû fuir la Syrie avec Basmah, sa femme, et leurs quatre enfants. Établie à Montréal depuis plusieurs années, cette famille a ouvert ses portes au réalisateur Pascal Sanchez. S’ils ont pu s’acclimater relativement rapidement au cours paisible de la vie montréalaise, Adnan et Basmah craignent toujours pour les proches dont ils sont sans nouvelles. Malgré les milliers de kilomètres qui les séparent de la guerre, celle-ci ne les quitte pas. Elle surgit par bouffées au détour d’une conversation, d’un appel par Skype ou d’un fil Facebook. Loin de Bachar raconte le quotidien émouvant d’une famille aux prises avec les tourments d’un conflit dont on ne voit malheureusement pas la fin.
Âge 15 à 17 ans
Diversité - Identité
Santé/Formation personnelle - Solutionner des problèmes et résoudre des conflits
Sciences humaines - Les communautés au Canada/Dans le monde
Éducation civique/À la citoyenneté - Idéologies
Dans ce film, les étudiants sont aux prises avec le doute, des conflits internes et la peur. Comment composent-ils avec le conflit? Invitez les élèves à discuter de la facilité avec laquelle se rompt la communication. Qu’est-ce qui importe le plus : tenir à ses principes ou trouver un compromis? Les élèves peuvent faire un jeu de rôles en incarnant divers protagonistes et en adoptant diverses perspectives. Il s’agira ici d’en arriver à une issue fructueuse qui satisfera tout le monde. Mais est-ce même possible?