En 1967, un résident hors du commun s’installe dans la petite ville d’East River, en Nouvelle-Écosse : Balakrishna, un éléphant originaire de l’Inde. Cet animal étant considéré comme un symbole de prospérité dans les cultures hindoue et bouddhiste, un homme d’affaires indien fait venir Balakrishna afin que l’animal soit présent à l’ouverture de sa nouvelle usine. Personne ne voue une aussi grande admiration à l’animal que le jeune Winton Cook, et une magnifique affection naît entre le garçon et ce gigantesque nouvel ami. Soutenu par une animation pittoresque, des photographies et de formidables séquences de vieux films amateurs, Balakrishna nous communique la nostalgie sincère des souvenirs d’enfance précieusement conservés. Si le film aborde les thèmes de l’amour, de l’amitié et de la perte, il porte également sur les enjeux touchant l’immigration et la préservation des éléphants.
L’Ordre de Jacques Cartier (la Patente) était une société dite « secrète » qui a servi les Canadiens français et les Acadiens comme outil de réseautage et noyautage de 1926 à 1965. Au plus fort de ses activités au milieu des années 50, elle réunissait environ 12 000 hommes aux valeurs patriotiques, catholiques et pro-francophones. Ses objectifs étaient simples: défendre les intérêts des minorités francophones du Canada par l'entremise d'une élite militante qui infiltrait et influençait l’administration d’organismes publics et d’entreprises privées. Un puissant lobby auquel le père du réalisateur Phil Comeau appartenait.
Court métrage d’animation sur les dinosaures. Au temps de la préhistoire, ces vertébrés aimaient juste s’amuser et faire la fête toute la nuit. Mais il y a des dangers à trop s’amuser… Déguisée en fable pour enfants, cette comédie raconte leurs activités périlleuses, la cause de leur extinction ainsi que l’évolution de leur espèce dans l’arbre généalogique des animaux. Soyez néanmoins rassurés, cela n'est pas une histoire véridique.
En 2013, une statue d’Apollon datant de l’Antiquité est trouvée au large de Gaza avant de disparaître dans d’étranges conditions. Œuvre de faussaires ou bénédiction des dieux pour un peuple palestinien en mal d’espoir? Bientôt, la rumeur s’emballe alors qu’en coulisse différents acteurs locaux et internationaux s’agitent, mus par un souci de préservation ou par une logique purement mercantile. Tourné à Gaza et à Jérusalem, L’Apollon de Gaza se déploie comme un film-enquête axé sur ce trésor national qui fait rêver. Passionnante réflexion sur le temps et la fragilité des civilisations, mais aussi méditation poétique et philosophique, le film nous immerge dans la réalité méconnue d’un territoire qui paie encore le prix du conflit israélo-palestinien, mais où la vie, insoumise, subsiste envers et contre tout. Apportant un peu de lumière et de beauté dans le ciel de Gaza, la statue pourrait redonner une part de dignité à tout un peuple, tout en réveillant par son histoire exaltante une fierté nationale trop souvent bafouée.
Après avoir perdu sa copine Lucie, un vieux carlin nommé Henri dépend de son propriétaire, qui lui offre aide et compagnie. La scénariste et réalisatrice Ann Marie Fleming (La vie en Rosie) expose toute la tendresse des soins prodigués à un être vulnérable dans son nouveau court métrage d’animation, Vieux chien. Tous les chiens (et les gens) devraient être aussi chanceux et aimés que l’est Henri.
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Inspiré d’un ours ayant réellement vécu au parc Stanley de Vancouver, Le zoo raconte l’histoire d’un petit ours polaire et d’un jeune Chinois qui lui rend visite, jusqu’à ce que chacun arrive au crépuscule de son existence. La réputée cinéaste Julia Kwan évoque de façon bouleversante les quartiers ethniques, l’embourgeoisement, l’abandon des aînés ainsi que la notion selon laquelle Le véritable chez-soi habite notre cœur.
À un moment charnière de l’histoire de l’écrit, où les archives de l’humanité migrent vers l’infonuagique, une cinéaste entreprend un périple à travers la planète pour mieux comprendre comment préserver son propre patrimoine, roumain et arménien, mais aussi notre mémoire collective. Mêlant intellect et poésie, sa quête personnelle aux accents universels parcourt le continuum entre papier et numérique, nous rappelant que la connaissance humaine est avant tout affaire d’âme et d’esprit.
Plus d’une décennie après la crise financière mondiale de 2007-2008, qu’en est-il de la mondialisation ? Le cinéaste-philosophe Jean-Daniel Lafond nous ouvre les portes du Forum économique international des Amériques, un gigantesque rassemblement annuel où économistes, financiers et politiciens s’expriment sur les grands enjeux de l’heure. Grâce aux témoignages privilégiés d’une vingtaine d’hommes et de femmes d’influence, La fin des certitudes se présente comme une méditation, à plusieurs voix, sur l’état du monde. Un documentaire d’observation qui tisse un bilan lucide de la mondialisation — avec les idéaux, les désillusions, les craintes et les espoirs qu’elle suscite — et plaide pour la naissance d’un nouvel humanisme, plus inclusif et équitable.
Il est de ces personnes dont les rêves inspirent, rassemblent et font fleurir un peu plus d’humanité en chacun de nous. Haïtien établi au Québec, l’artiste et militant Alain Philoctète retourne dans son pays d’origine pour y développer un projet de permaculture en collaboration avec les locaux. Il y retrouve avec émotion sa famille et ses anciens compagnons de lutte, dont les idéaux restent intacts malgré le séisme de 2010 et l’instabilité politique. Atteint d’un cancer, Alain doit cependant suivre des traitements à Montréal, où il trouve auprès de ses proches autant de tendresse et de solidarité qu’en Haïti. Fort d’une amitié de longue date avec son protagoniste, le réalisateur Will Prosper a suivi le parcours plein d’espoir de cet inspirant rêveur, saisissant dans un geste intime et complice les enjeux de l’exil, de la maladie et du partage. Enrichi par une trame musicale signée Jenny Salgado, Kenbe la, jusqu'à la victoire est un voyage qui nous interroge sur l’importance des idéaux et de leur transmission.
À la façon des disc-jockeys qui revitalisent la musique actuelle en reformatant et en recyclant les sons, Luc Bourdon a procédé à un assemblage d'archives et d'extraits tirés de 120 films produits par l'ONF pour nous présenter la ville de Montréal des années 1950 et 1960.
À la fois documentaire, poème et essai, La mémoire des anges est une expérience unique permettant de revisiter l'histoire de Montréal, avec ses grandes figures, ses lieux emblématiques et ses citoyens ordinaires.
Dans les communautés de la Colombie-Britannique, des gardiennes et gardiens du savoir s’appuient sur les archives pour façonner une histoire plus inclusive à l’échelle locale. Grâce à un collage composé d’entrevues personnelles, de plans d’archives et de souvenirs profondément enracinés, le passé, le présent et l’avenir se fondent pour faire émerger un espace où tout le monde est visible et où tout le monde a sa place. Car l’histoire devient ce que, ensemble, nous en faisons.
En octobre 1970, des membres du Front de libération du Québec enlèvent le ministre Pierre Laporte, déclenchant une crise sans précédent au Québec. Cinquante ans plus tard, Félix Rose tente de comprendre ce qui a pu mener son père et son oncle à commettre de tels actes.
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