Quatre musiciens se promènent sur un vélo farfelu dans les rues enneigées de la Vieille Capitale, le temps de tourner un vidéoclip pour la chanson Je t'aime Québec, sur un texte du poète franco-ontarien Patrice Desbiens. Se démarquant de leurs prédécesseurs des années 1970, qui revendiquaient leur place dans la famille canadienne, le groupe pop Konflit Dramatik de Sudbury veut s'affranchir de cette identité étroite tout en s'inquiétant de l'avenir des cultures marginales comme celle de l'Ontario français face à la mondialisation et à l'homogénéisation hollywoodienne. Des entrevues avec des habitants de Québec leur font écho, les rues pittoresques de la capitale de la carte postale n'étant pas non plus à l'abri des forces du progrès. Plus qu'un simple journal de tournage de vidéoclip, À l'ombre d'un KONFLIT DRAMATIK est un cri du coeur de la nouvelle génération de jeunes franco-ontariens.
Par l'entremise du regard inquisiteur et humoristique d'Irénée Fourré-Partout, ce long métrage documentaire présente une réalité que vivent bon nombre de francophones en milieu minoritaire : les mariages mixtes. Neuf fois sur dix, les enfants issus de ces unions s'avèrent incapables de s'exprimer en français. Des familles de l'Acadie et du Manitoba témoignent. Des familles où les langues s'entremêlent, parfois s'entrechoquent. Des familles qui tentent de trouver un terrain d'entente entre les deux solitudes, où les enfants pourront s'épanouir et affirmer leur identité.
Dans ce documentaire, on établit un parallèle entre la situation minoritaire des élèves d'origine autochtone et métisse prédominant dans une école de Winnipeg et celle des francophones d'une école de Saint-Boniface. Par le biais d'une pièce de théâtre, montée par les élèves des écoles R.B. Russell et Précieux-Sang à l'occasion du Festival du voyageur, on discute des défis et des problèmes auxquels font face les deux groupes.
Documentaire de Michel Brault. Réalisé sous forme de conversations entre une jeune institutrice dans une école française de Moncton et ses élèves, ce film montre les difficultés des francophones pour sauvegarder leur langue dans une société où l'anglais prime partout depuis des siècles.
Documentaire sur des élèves d'une école secondaire francophone en Ontario. Bon nombre d'entre eux, issus de la francophonie, en sont à leurs premiers balbutiements dans la langue de Shakespeare. En s'attachant aux pas de quelques-uns d'entre eux, la réalisatrice montre la diversité et l'ampleur des défis que ces jeunes venus d'ailleurs ont à relever chaque jour.
Quarante ans après le documentaire Éloge du chiac du grand Michel Brault, ce long métrage de Marie Cadieux reprend la discussion linguistique et socioculturelle où il l’avait laissée en 1968. De simples citoyens, des artistes et même des spécialistes français déclarent à leur façon leur amour pour le chiac, cette langue intimement liée à l’identité acadienne qui est parlée au sud-est du Nouveau-Brunswick. Une réflexion passionnante sur l’avenir de la francophonie au Canada et dans le monde.
Au chalet familial du lac Wakaw, en Saskatchewan, la réputée auteure-compositrice-interprète fransaskoise Alexis Normand nous convie à une discussion franche sur l’appartenance et le bilinguisme dans les Prairies. Entremêlant des extraits de vieux films familiaux à cette conversation actuelle, Assez French met en relief les combats et les victoires que comporte la reconquête de son identité canadienne francophone. Alors que parents, enfants et petits-enfants se rassemblent pour chanter, jouer et faire la fête, en français et en anglais, cet acte de transmission d’une langue devient enfin synonyme de joie et de liberté.
Court métrage documentaire sur le périple mémorable de la Chorale Saint-Jean, d’Edmonton, invitée à participer aux festivités du 400e anniversaire de Québec. Ponctué par les témoignages des protagonistes, dont ceux de Laurier Fagnan, le chef de chœur, et de l'auteure-compositrice France Levasseur-Ouimet, le récit de ce « retour aux sources » nous réjouit et nous interpelle. Avec émotion et humour, le film démontre que l'avenir du français hors Québec n'est pas nécessairement sombre. Ainsi la culture franco-albertaine s'épanouit au-delà de la survivance et vient enrichir notre patrimoine à tous.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Long métrage documentaire tourné dans les coulisses de l’action à l’Université de Moncton (Nouveau-Brunswick), théâtre du réveil acadien de la fin des années 1960. Dans une province où 40 pour cent des gens s'expriment en français, le film témoigne de la détermination des étudiants, qui s'étendra à une majorité d'Acadiens, après des siècles de défaitisme et de résignation.
Long métrage documentaire tourné à trois endroits aussi éloignés les uns des autres : la Louisiane, l'Acadie et le Québec, mais où l’on joue Le reel du pendu – une pièce musicale interprétée au violon, à l’harmonica, à la guitare ou à l’accordéon depuis plus de deux cents ans. À travers cette musique improvisée d'un condamné à mort, le spectateur est invité à découvrir pour son compte « le son des Français d'Amérique ».
Long métrage documentaire sur le décrochage, la démotivation des élèves et les dépressions des profs. En pénétrant le quotidien des cas difficiles de l'établissement montréalais placé au dernier rang du classement des écoles secondaires, Denys Desjardins balaye nombre de préjugés sur la qualité de l'enseignement dans les quartiers défavorisés et sur la délinquance des jeunes qui y vivent. Un film tout d'ambiance qui relance avec intelligence et sensibilité le débat sur l'école publique.
Court métrage de fiction sur les membres du Club des Fourmis françaises, organisation des jeunes de Bonyville (Alberta) vouée à la cause du français.
Les évaluations professionnelles et les guides pédagogiques pour cette œuvre sont réservés aux abonnés CAMPUS.
Des fonctionnalités conçues simplement pour les profs.En savoir plus
Déjà abonné? Connectez-vous