Poème de l'imaginaire et de l'irrationnel imprégné d'un certain esprit rimbaldien. Les images qu'il présente sont de tous les jours: animaux, feuilles, foules, figures, etc. La force de cet essai surréaliste provient de l'agencement de ces éléments familiers et du rythme affolant que communique au film une caméra ultra-mobile.
Moncton, ville bilingue. Ville hybride, entre deux cultures qui s'entremêlent, se perdent et se réinventent. Les hommes, les femmes et leurs enfants s'y fabriquent une vie à leur mesure. Parfois contradictoire, parfois provocateur, Moncton/Acadie est surtout un film tendre. Denise, jeune femme de 26 ans, nous fait partager quelques jours de sa vie ordinaire, traversée de rencontres multiples et contrastées comme les points de repères qui sont les siens. Sa mère et sa soeur anglophones, son père acadien, son chum québécois, des artistes, un philosophe, un poète... Un milieu, une vie. La chronique d'une certaine Acadie.
Ce dernier épisode traite de la difficulté pour les nouveaux venus de trouver un emploi à la hauteur de leurs acquis professionnels. La reconnaissance des titres de compétence dans le nouveau pays pose souvent problème. Des immigrants possédant une solide formation et expérience ne peuvent travailler dans leur domaine parce que les associations professionnelles canadiennes ne reconnaissent pas leur compétence. Autre obstacle à surmonter, les nouveaux venus sont souvent habitués à une répartition traditionnelle des rôles où l'homme est le soutien de famille. Souvent, la famille doit changer son mode de fonctionnement et se refaire un équilibre. Cet épisode aborde également le problème du manque d'expérience de travail au Canada. Le long parcours des immigrants : une expérience à partager, série de quatre épisodes, montre les nombreux obstacles que doivent franchir ceux et celles qui laissent tout derrière eux pour commencer une nouvelle vie ici. En invitant le spectateur à suivre le parcours des immigrants, la série vise à faciliter la compréhension et la tolérance à l'égard de l'expérience de l'immigration au Canada et, surtout, envers ceux et celles qui la vivent.
Trois courts reportages : Officiers de demain : la formation universitaire au Collège militaire royal de Saint-Jean. Monde invisible : la photomicrographie révèle les secrets de la vie végétale et animale. L'Alberta préhistorique : des paléontologistes découvrent des fossiles dans le canyon de la rivière Red Deer.
Automne de 1999. Fidèles alliés durant des siècles, Acadiens et Mi'kmaq s'affrontent pour la première fois à Burnt Church, une réserve autochtone du Nouveau-Brunswick, dans ce que l'on a appelé la «guerre du homard».
Un face à face historique dont la mer est l'enjeu. En vertu de traités conclus avec la Couronne britannique en 1760 et 1761, les Mi'kmaq réclament le droit à une pêche au homard illimitée. Les Blancs entendent tout mettre en oeuvre pour protéger la ressource. Burnt Church, comme Oka, devient ainsi l'un des hauts lieux des revendications autochtones. Au-delà des arguments qui motivent les positions de part et d'autre, ce documentaire nous fait connaître ceux et celles qui vivent ce drame au quotidien, dans ce qui les unit comme dans ce qui les sépare.
Dans cet épisode, l'expérience de l'immigration prend un visage. Des personnes immigrées racontent pourquoi elles ont quitté leur pays d'origine pour s'établir au Canada, et comment elles vivent leur nouvelle quête identitaire. Les familles discutent du fossé que creuse l'immigration entre les générations et des relations parfois tumultueuses entre parents et enfants. Le long parcours des immigrants : une expérience à partager, série de quatre épisodes, montre les nombreux obstacles que doivent franchir ceux et celles qui laissent tout derrière eux pour commencer une nouvelle vie ici. En invitant le spectateur à suivre le parcours des immigrants, la série vise à faciliter la compréhension et la tolérance à l'égard de l'expérience de l'immigration au Canada et, surtout, envers ceux et celles qui la vivent.
Par des entrevues avec de nouveaux Canadiens et des psychodrames illustrant leur cas individuel, ce deuxième épisode examine de près les tribulations et succès des nouveaux venus qui s'efforcent d'acquérir l'une des langues officielles du Canada, ou les deux. Pour les immigrants, l'habileté à communiquer en français ou en anglais revêt une importance capitale pour devenir membre à part entière de la société canadienne. Sans une maîtrise suffisante de l'une ou l'autre langue, des professionnels d'expérience bardés de diplômes sont réduits au rôle de simples pions sur l'échiquier de l'emploi. Certains d'entre eux sont même exploités par des membres de leur propre communauté. Le long parcours des immigrants : une expérience à partager, série de quatre épisodes, montre les nombreux obstacles que doivent franchir ceux et celles qui laissent tout derrière eux pour commencer une nouvelle vie ici. En invitant le spectateur à suivre le parcours des immigrants, la série vise à faciliter la compréhension et la tolérance à l'égard de l'expérience de l'immigration au Canada et, surtout, envers ceux et celles qui la vivent.
La société canadienne se veut le reflet d'une mosaïque culturelle où chaque ethnie, chaque culture, est respectée. Dans ce troisième épisode, des Canadiens immigrants parlent de leur vécu au sein de cette mosaïque, décrivant des réalités qui ne vont pas toujours dans le sens de la politique officielle. En effet, la réticence sociale est souvent palpable. De nombreux immigrants, particulièrement s'ils appartiennent à une minorité visible, se butent à des portes closes sur le marché de l'emploi ou du logement. Le film porte également sur les expériences des réfugiés qui cherchent asile au Canada. Le long parcours des immigrants : une expérience à partager, série de quatre épisodes, montre les nombreux obstacles que doivent franchir ceux et celles qui laissent tout derrière eux pour commencer une nouvelle vie ici. En invitant le spectateur à suivre le parcours des immigrants, la série vise à faciliter la compréhension et la tolérance à l'égard de l'expérience de l'immigration au Canada et, surtout, envers ceux et celles qui la vivent.
La vie et l'oeuvre d'Ozias Leduc. Paysagiste, portraitiste, peintre d'exquises natures mortes surtout, il a aussi décoré, de larges fresques, maintes églises de chez nous. L'abrupte et sauvage montagne de Saint-Hilaire, dont il habita les flancs de 1864 à 1955, a largement inspiré son oeuvre.
Réalisé à partir de chutes inédites – des tests qui ont été faits pour la réalisation du film Il était une chaise (1957) de Norman McLaren, Flocons est un court métrage en noir et blanc qui met en scène, sur une musique de Tchaïkovski nul autre que Claude Jutra. Le cinéaste canadien y incarne un personnage prisonnier de la pellicule sur laquelle le maître de l’animation peint directement. Flocons veut souligner le centenaire de la naissance de Norman McLaren en 2014. Produit avec l'assistance du programme ACIC de l'ONF.
Ce film constitue le premier document vécu, tourné sans trucage, avec enregistrement direct du son, sur l'alpinisme de rocher ou varappe au Québec. Les images en couleurs nous font découvrir les régions d'escalade situées près de Val-David et de Weir, dans les Laurentides, ainsi que le mont Saint-Hilaire. Les alpinistes à l'oeuvre sont des membres du Club de montagne canadien.
À partir de la tragédie rwandaise, D’Arusha à Arusha interroge le fonctionnement de la justice internationale et ses limites, en se penchant sur les activités du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) chargé de juger les responsables du génocide et le rôle des gacacas, ces tribunaux populaires qui tentent d’instaurer une justice de réconciliation.
Entremêlant les archives audiovisuelles d’une justice internationale se mettant en scène en vase clos et des témoignages sur le terrain, le film confronte les points de vue et invite le peuple rwandais à se réapproprier son histoire.
Héritier d’une riche tradition documentaire qui s’intéresse aux rituels des institutions – notamment avec Raymond Depardon –, Christophe Gargot explore les enjeux d’une conscience universelle à l’œuvre, tout en questionnant notre rapport aux images et notre appartenance au monde.
Programme de développement socio-économique rural et de conservation des ressources naturelles, ARDA (Aménagement rural et développement agricole) tente de résoudre les problèmes de pauvreté qui sévissent dans un bon nombre de régions rurales, au Canada. Ce programme fédéral-provincial implique la participation des régions, des municipalités et de divers organismes privés et universitaires. Au Québec, le BAEQ a reçu mandat de préparer un plan de développement régional pour les régions du Bas-du-Fleuve, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Cette série de films présente la situation des coopératives agricoles, de pêcheries et forestières dans ces régions pilotes.
Andrea Harris, une jeune cow-girl, désire ardemment une selle. À la boutique de Felmer Eamor à High River en Alberta, on les fait très belles, mais trop chères. Notre jeune amie fait donc le projet de travailler chez ce célèbre sellier. Ce film vous fera connaître l'art délicat de l'un des meilleurs selliers du Canada, tel qu'il se présentait en 1959.
Un Canadien français de passage à Toronto tente de découvrir la vérité multiple de cette ville culturelle progressive et invitante, trop méconnue du Québec francophone. Sur le ton du plus pur humour, le film prend l'allure d'une enquête sur les bruits désagréables qui courent sur cette ville où, selon la légende, les dimanches seraient les plus ennuyeux du monde.
Gregory Clark parcourt, ravi, une exposition d'articles de sport : il a visiblement une prédilection pour l'attirail de pêche. Dans le but de transmettre sa passion à son ami Pete McGillen, un chasseur invétéré, il énumère les poissons qui vivent dans les eaux canadiennes : l'achigan à petite gueule, le brochet, le maskinongé, la truite mouchetée, le saumon Coho et de l'Atlantique et le thon. Le chasseur finit par capituler et part suréquipé...
En nous présentant quatre personnalités dont le style et les méthodes diffèrent, ce film nous fait voir les exigences de la tâche des entraîneurs des équipes canadiennes alors que celles-ci se préparent pour les compétitions préolympiques. Pour obtenir les meilleurs résultats possibles, le Canada n'hésite pas à faire appel à des entraîneurs d'autres pays, dont les États-Unis et la Corée. Les disciplines présentées sont le volleyball, l'équitation et le basketball.
Ce film en deux épisodes permet aujourd'hui d'évaluer le regard masculin, étiqueté comme «bienveillant», que l'on pouvait poser à une certaine époque sur les premières velléités d'émancipation féminine. La Dignité traite des «victoires remportées par la femme». Produit en 1961, ce film donne une idée des résistances conscientes ou inconscientes que la femme a dû renverser pour se faire une place au soleil.
Ce film en deux épisodes permet aujourd'hui d'évaluer le regard masculin, étiqueté comme « bienveillant », que l'on pouvait poser à une certaine époque sur les premières velléités d'émancipation féminine. Le Bonheur cristallise « cinquante années d'espoirs, de heurts et de luttes incessantes ». Produit en 1961, ce film donne une idée des résistances conscientes ou inconscientes que la femme a dû renverser pour se faire une place au soleil.
Et si on changeait le monde en commençant par la télévision? Une télévision qui propage la compassion et favorise l'expansion de la conscience, qui stimule l'imagination et encourage l'ouverture d'esprit.
Ce film se propose de nous faire découvrir comment les jeunes se fréquentent dans quatre pays : le Canada (Montréal), la Sicile (Italie), l'Inde et l'Iran. L'animatrice Renée La Rochelle interroge le psychanalyste André Lussier et l'anthropologue Marcel Rioux sur les principales caractéristiques des rites et coutumes entourant les fréquentations avant le mariage.
Court film extrait de L'Émotion dissonante qui se laisse voir, ou plutôt entendre, comme un cri du coeur. Une sorte d'appel au secours que nous transmet le chanteur soliste du groupe Offenbach dans une chanson justement intitulée Love Addict, enregistrée lors d'un spectacle présenté au Forum de Montréal. On y voit des jeunes drogués, pendant que s'égrènent les paroles d'une chanson que viennent renforcer des «interventions animées» de Pierre Hébert. L'effet est saisissant. Mieux qu'un discours sociologique sur le phénomène de la drogue chez les adolescents, ces images et cette chanson suffisent à nous faire comprendre combien ces jeunes, même sous l'effet des herbes bleues, sont en manque de quelque chose de bien plus important : l'amour.
Ce court métrage documentaire montre dans quelle mesure les différents mécanismes de discrimination empêchent des médecins diplômés à l’étranger d’exercer au Canada – même lorsqu’ils ont obtenu une attestation de compétence des autorités médicales canadiennes. Chaque année, des dizaines de médecins se voient refuser la résidence nécessaire à l’obtention du permis d’exercice, et nombre de ces résidences ne sont pas comblées. Des entrevues avec des professionnels de la santé et des défenseurs des droits de la personne révèlent que le racisme systémique est au cœur du problème. Étonnamment, plusieurs médecins interviewés pour ce film ont refusé de parler à la caméra par crainte de représailles de la part des gens en place dans le corps médical. Quel est donc le vrai problème? L’incompétence des médecins diplômés à l’étranger ou l’iniquité du système?
Dans l'industrie du vêtement : le syndicat International Ladies Garment Union a établi à Montréal, centre de l'industrie du vêtement pour dames, un service de santé pour assurer aux ouvrières un diagnostic rapide et un traitement gratuit en cas de maladie. Quelques nouvelles : les employés de l'usine Stelco de Hamilton--où l'on produit près de la moitié de l'acier fabriqué au Canada--ont leur propre journal; nouvelles syndicales, potins, comptes rendus des joutes des équipes sportives de l'usine remplissent les colonnes...
Un groupe de personnes représentant chacune un milieu social différent est réuni dans une maison dans l'attente d'un événement qui doit se produire. Au fur et à mesure que le temps passe, la tension monte et les êtres en présence manifestent leur angoisse selon ce qu'ils sont. Tout s'apaise lorsque ce que chacun attend enfin arrive : la lumière du soleil, symbole de tous les espoirs.
Un documentaire consacré aux habitations d'hier et d'aujourd'hui. Le film nous rappelle que les premières constructions des Autochtones et celles des pionniers étaient écologiques avant l'heure. Réalisé trois ans après la crise pétrolière de 1973, ce film présente quelques innovations en planification urbaine illustrées à partir de l'exemple des communautés minières de Fermont au Québec et de Leaf Rapids au Manitoba, planifiées en fonction du climat nordique et de l’utilisation minimale de l’automobile.
Alors qu'une guerre gronde aux portes de la ville, Rosa et l'homme qui lui a fait une enfant vivent les premiers moments de leur vie commune. Ils tenteront, malgré les inquiétudes qui les habitent, de préserver leur fragile bonheur. Oeuvre d'espoir et de lumière, Rosa Rosa dévoile l'entrecroisement des destins individuels et collectifs, à travers l'intimité d'un couple qui se raconte simplement. Félix Dufour-Laperrière nous propose, avec ce film d'animation élaboré à partir de photographies retravaillées, un univers graphique singulier dans lequel se chevauchent les espaces intimes et publics.
Court métrage expérimental explorant la perception. Pierre Hébert utilise la technique de gravure sur pellicule à la manière de Norman McLaren. Le titre fait d’ailleurs référence à une œuvre de 1959 du célèbre cinéaste d’animation, Mail Early for Christmas.
Tourné auprès de la Communauté de base de Montréal de l'Association internationale pour la Conscience de Krishna, ce film suit pas à pas trois jeunes membres dévots québécois de cette secte orientale, communément appelée Hare Krishna, de leur conversion à leur initiation. Il montre aussi bien la réaction de parents que celle du public dans la rue et il accompagne des pèlerins jusqu'au temple de marbre et d'or de New Brindavan, en Virginie. Regard neutre sur l'une des principales religions nouvelles issues des années 1960. Réflexion sur le phénomène de la spiritualité renaissante chez la jeune génération.
L'époque est révolue où un seul individu assurait la transmission des légendes amérindiennes. Il fallait faire un pas plus loin pour en assurer la réelle survivance. Quatre artistes amérindiens, originaires de provinces différentes, ont entrepris, poussés par une force intérieure, d'illustrer les multiples aspects de leur patrimoine. Fierté sur toiles nous présente ces noms qui ont maintenant place dans la peinture canadienne : ces artistes se prêtent, avec une fierté bien légitime, à des entrevues qui servent aussi à signaler au public un art fin, sensible et coloré. Ces artistes sont Norval Morrisseau, Alex Janvier, Daphne Odjig et Allen Sapp.