Long métrage documentaire sur la petite communauté autochtone d'Esgenoopetitj, ou Burnt Church, au Nouveau-Brunswick, à qui le gouvernement canadien semble avoir déclaré la guerre à l’été 2000. Comment expliquer cette attaque? Pourquoi des officiers du gouvernement canadien ont-ils recours à un tel comportement envers des citoyens qui exercent un droit reconnu par le plus haut tribunal du pays?
Une mère emmène ses deux jeunes fils citadins à la pêche avec leur kokum (grand-mère) : cette simple excursion est une forme de résistance puissante qui recrée le lien qui les unit à la terre natale et les uns aux autres.
Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
La réalisatrice crie Alexandra Lazarowich emprunte aux classiques du cinéma vérité pour réaliser un portrait contemporain de femmes métisses qui pratiquent la pêche au filet dans le nord de l’Alberta.
Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste et artiste autochtone Alanis Obomsawin démontre la détermination et la ténacité du peuple mi'gmaq de Listuguj qui désire gérer lui-même les ressources naturelles de son territoire traditionnel. La survie de nos enfants offre une perspective contemporaine sur la lutte que poursuit le peuple mi'gmaq et sur sa victoire définitive, dont le point culminant est le « Prix pour la rivière la mieux gérée » accordé à la communauté par le gouvernement même qui refusait de reconnaître ses droits traditionnels.
Ce film relate l’histoire des Whiteway de l’île Matheson, dont la subsistance dépend depuis des lustres de la pêche commerciale. Les Whiteway racontent leur attachement à la pêche, le sentiment de plénitude et la liberté qu’elle procure. Ils témoignent aussi des obstacles à leur mode de vie que constituent les problèmes de santé, les politiques gouvernementales et l’avenir menacé de l’industrie de la pêche.
Ce film présente des exemples de générosité et de persévérance relevés dans la communauté crie de la rivière Fisher en pleine pandémie de COVID-19, notamment l’achat et la distribution de poisson dans la communauté et à d’autres communautés. Il présente aussi les témoignages de mères confrontées à des difficultés exceptionnelles, mais qui ont continué de prodiguer soins et aide à leur famille et à leur communauté.