À l’occasion de la neuvième Journée du cinéma canadien (JCC), j’ai eu plaisir à préparer, avec l’équipe de REEL CANADA, cette sélection de films autochtones créés pour l’ONF. Cette année, la JCC met en vedette les films des cinéastes inuits, métis et des Premières Nations du Canada. Ce programme comprend plusieurs titres de l’ONF que vous trouverez également sur la liste officielle des films de la JCC de REEL CANADA, de même qu’une sélection d’autres films de l’ONF réalisés par des cinéastes autochtones vivant au Québec, et un film franco-manitobain. Ces œuvres et les cinéastes qui les ont créées ont ouvert la voie à la génération actuelle de cinéastes autochtones. Ce sont de grands films à découvrir. La pierre de touche de la sélection est à mon avis Pluie de pierres à Whiskey Trench, d’Alanis Obomsawin, un regard sans compromis sur un jour sombre de notre histoire collective. Club Native , l’incontournable documentaire qu’a signé la cinéaste en 2008, figure également au programme. Ces titres démontrent également toute l’importance que revêt l’autonomie narrative pour les artistes multimédias autochtones. Lorsque les histoires autochtones sont racontées par des cinéastes autochtones, il en résulte une expression culturelle authentique et autodéterminée, et des histoires significatives qui captivent une diversité de publics. Bon visionnement !
À l’occasion de la neuvième Journée du cinéma canadien (JCC), j’ai eu plaisir à préparer, avec l’équipe de REEL CANADA, cette sélection de films autochtones créés pour l’ONF.
Cette année, la JCC met en vedette les films des cinéastes inuits, métis et des Premières Nations du Canada. Ce programme comprend plusieurs titres de l’ONF que vous trouverez également sur la liste officielle des films de la JCC de REEL CANADA, de même qu’une sélection d’autres films de l’ONF réalisés par des cinéastes autochtones vivant au Québec, et un film franco-manitobain. Ces œuvres et les cinéastes qui les ont créées ont ouvert la voie à la génération actuelle de cinéastes autochtones. Ce sont de grands films à découvrir. La pierre de touche de la sélection est à mon avis Pluie de pierres à Whiskey Trench, d’Alanis Obomsawin, un regard sans compromis sur un jour sombre de notre histoire collective. Club Native , l’incontournable documentaire qu’a signé la cinéaste en 2008, figure également au programme. Ces titres démontrent également toute l’importance que revêt l’autonomie narrative pour les artistes multimédias autochtones. Lorsque les histoires autochtones sont racontées par des cinéastes autochtones, il en résulte une expression culturelle authentique et autodéterminée, et des histoires significatives qui captivent une diversité de publics. Bon visionnement !
À la fois cinéaste et vidéaste primée, écrivaine et travailleuse culturelle, Ariel Smith, d’origines nēhiyaw et juive, crée des œuvres d’art médiatique à titre indépendant depuis 2001. Une grande partie de son travail a été présentée dans des festivals et des galeries au Canada et à l’étranger. Parallèlement à sa propre pratique artistique, Ariel a exercé diverses fonctions : directrice technique du centre d’art médiatique SAW Video à Ottawa, directrice de la National Indigenous Media Arts Coalition, directrice générale de l’imagineNATIVE Film + Media Arts Festival, et programmatrice pour plusieurs festivals et organisations artistiques. Ariel est actuellement directrice artistique et directrice générale de Native Women in the Arts, et directrice du programme de cinéma autochtone de REEL CANADA.