In this feature animation film, Talon and Raven learn that their dad, Alphonse, has taken a job in the big city and their family will have to move away from Wapos Bay, their Cree community in Northern Saskatchewan. This news takes Talon on a journey of self-discovery as he sets off to accomplish his bucket list of things he wanted to do with his friends before they leave. Raven, on the other hand, decides to take matters into her own hands with the clear goal of keeping the family in Wapos Bay. With their whole world being turned upside down, Talon and Raven must join forces to keep the family together before it’s too late.
Les membres de la Première Nation d'Attawapiskat, une communauté crie du nord de l'Ontario, ont été poussés sous les feux des projecteurs en 2012 lorsque le dénuement de la vie dans leur réserve est devenu un sujet de débat national. Dans ce documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin capte discrètement les histoires de cette communauté, mettant en lumière un passé de dépossession et d'indifférence de la part des pouvoirs officiels. « L'objectif principal d'Alanis Obomsawin est de nous faire voir les gens d'Attawapiskat différemment, a écrit Robert Everett-Green dans The Globe & Mail. En fin de compte, l'accent n'est pas tant sur les images que sur l'écoute – la première étape pour changer la conversation ou la rendre possible. » Gagnant du prix Donald-Brittain 2013 du meilleur documentaire social/politique, il fait partie d'un cycle de films que la cinéaste a réalisés sur le bien-être et les droits des enfants.
Six mois après les événements décrits dans son documentaire intitulé Le peuple de la rivière Kattawapiskak, Alanis Obomsawin revient dans la communauté crie d’Attawapiskat, dans le nord de l’Ontario, où la crise du logement avait fait les manchettes internationales en 2011. Même si l’indignation publique a donné lieu à un soulagement à court terme pour les plus démunis, la cinéaste révèle que la crise persiste au sein de la Première Nation isolée. Les habitations envoyées dans la communauté ne conviennent pas aux rudes hivers; l’entassement et l’itinérance demeurent des réalités quotidiennes. Malgré leurs épreuves, les résidents d’Attawapiskat ne perdent pas courage, unis par l’amour et la conviction d’accéder un jour à un meilleur avenir.
Au beau milieu d’une grave crise du logement qui fait les manchettes internationales en 2011, le gouvernement fédéral impose la mise en tutelle de la Première Nation d’Attawapiskat. La chef de la Première Nation dépose aussitôt une demande d’audience en cour fédérale, alléguant que la nomination d’une tierce partie pour gérer la communauté est déraisonnable, contraire à la loi et préjudiciable aux membres de la communauté. Dans ce supplément à son long métrage Le peuple de la rivière Kattawapiskak, Alanis Obomsawin documente la remarquable révision judiciaire qui suit en avril 2012.
Sur le seuil de l’oratoire Saint-Joseph, un moment poétique et léger. Métaphore de l’âme.
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
Inspiré de l’expérience personnelle de la scénariste et réalisatrice Alanis Obomsawin, Quand toutes les feuilles seront tombées allie l’autobiographie, la fiction et la fable pour créer un récit profondément touchant sur la puissance du rêve.
Maq et l’Esprit de la forêt est un court métrage d’animation racontant l’histoire d’un jeune Micmac qui se fait apprendre les secrets de la vie par de discrets mentors. En traversant la forêt pour aller chez son grand-père et lui montrer un morceau de pierre qu’un Ancien lui a montré à sculpter, il croise un curieux voyageur nommé Mi’gmwesu. Celui-ci lui fait découvrir sa culture à travers les chansons, les contes et les plantes médicinales…
Inspiré d'un fait réel, ce court métrage de fiction fait la reconstruction dramatique d’un événement survenu dans un autobus alors que trois jeunes gens batailleurs tiennent des propos racistes à l'endroit d'une jeune Amérindienne et de sa mère, Rhonda. Celle-ci décide de réagir, le lendemain, lorsqu'elle constate à quel point sa fille se sent humiliée. Elle se rend à l'école et fait réaliser aux agresseurs la portée destructrice de leur geste en apparence anodin.
Issue d’une grande famille de nomades, la cinéaste Evelyne Papatie adresse une magnifique lettre poétique à ses enfants, dans laquelle elle raconte leur histoire et l’héroïsme de leur grand-père. Dans son récit autobiographique Les enfants des Nomades, le vélo — avec lequel elle a longuement voyagé pour aller à la rencontre de différentes communautés autochtones partout au Canada — devient un puissant symbole d’héritage, de transmission et de rassemblement.
Découvrez le talent des cinq cinéastes indépendants qui ont participé à la troisième édition du Projet 5 courts, une initiative de l’ONF visant à explorer le genre documentaire court avec des centres d’artistes ou de production issus des régions du Québec.
Voyez tous les films.
L’aînée Marie Leo raconte sa puberté. Élevée dans la nation líl̓’wate, près de Mount Currie, en Colombie-Britannique, Marie expose en détail l’important processus par lequel elle a été préparée à devenir une femme. Les tâches et obligations diverses qui y président dépeignent le superbe et complexe parcours qu’entreprend une jeune líl̓’wate pour passer à l’âge adulte et assumer davantage de responsabilités. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wate, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
Portrait intime de Marie Leo, une Sto:lo adoptée tout bébé par des Líl̓’wats. Quand elle raconte doucement la tendre enfance paisible qu’elle a vécue, on constate que ses liens profonds à la culture, à la terre et à la famille persistent. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wat, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.