Dans ce court métrage, une jeune femme aux origines métissées devant remplir un formulaire d'équité en matière d'emploi se trouve confrontée à un dilemme. Que répondre à l'énoncé « Origine ethnique – Cocher l'une de ces réponses »?
Court métrage issu du Wapikoni mobile : le réalisateur Kevin Papatie réalise ce film très sobre sur la perte de la langue algonquine. Ce film sera choisi par la productrice Denise Robert et gonflé en 35 pour accompagner L’âge des ténèbres de Denys Arcand dans 85 salles du Québec.
Amalgame de photos d’archives et d’images trouvées ou nouvelles, Ocre rouge propose une interprétation personnelle et impressionniste de ce que représente le fait d’être Micmac à Terre-Neuve et de grandir dans une culture du déni.
Vistas est une série de 13 courts métrages sur le thème de la Nation produits par l'Office national du film du Canada, en collaboration avec la chaîne APTN.
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Dans son premier long métrage documentaire, sorti en 1977, Alanis Obomsawin rend hommage à la place centrale des femmes et des mères dans les cultures amérindiennes. Album de témoignages féminins autochtones, le film dépeint ces cultures matriarcales fortes, auxquelles on a tenté d'imposer pendant des siècles des habitudes et coutumes étrangères. Suivant le cycle de la vie des femmes autochtones de la naissance à la vieillesse en passant par l'enfance, la puberté, l'âge adulte et la maturité, il montre comment ces femmes se sont battues pour retrouver un sentiment d'égalité, inculquer la fierté de leur culture à leurs enfants et transmettre leurs histoires aux nouvelles générations.
À la réserve mohawk de Kahnawake, située en banlieue de Montréal, au Canada, deux règles tacites sont profondément inculquées à tous les membres de la communauté : ne pas épouser une personne de race blanche et ne pas avoir d'enfant avec une personne de race blanche. Les conséquences possibles de la transgression de ces règles sont très claires - perte d'appartenance à la bande pour le parent et son enfant - et extrêmement dramatiques pour ceux et celles qui les subissent. Enfreindre ces règles, c'est aussi risquer de se faire accoler l'étiquette de traître à la nation mohawk pour avoir dilué la «pureté» de la lignée.
Une adolescente exprimant sa fierté ethnique sur le chemin de l’école devient une source d’inspiration pour sa communauté et sa culture.
Vistas est une série de 13 courts métrages sur le thème de la Nation produits par l'Office national du film du Canada, en collaboration avec la chaîne APTN.
Film personnel et intimiste dans lequel Mariana Niquay-Ottawa tente de renouer
les liens avec sa mère.
Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l'occasion de s'exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales. Cet essai a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie de la - Sélection 2008 - Wapikoni mobile.
Dans son long métrage documentaire Hi-Ho Mistahey!, Alanis Obomsawin raconte l’histoire du «Rêve de Shannen», une campagne nationale pour que les enfants des Premières Nations aient accès à une éducation équitable et à des écoles sécuritaires et adéquates. Elle rassemble les témoignages de personnes ayant porté la cause de la jeune Shannen Koostachin, emportée dans un accident de voiture en 2010, avec succès d’Attawapiskat jusqu’aux Nations Unies de Genève.
Les droits des enfants des Premières Nations sont au premier rang dans ce documentaire monumental. Dans la foulée d’un procès historique découlant d’une plainte déposée contre le gouvernement fédéral par l’Assemblée des Premières nations et la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada, Alanis Obomsawin expose les injustices subies de génération en génération par les enfants des Premières Nations vivant dans des réserves et leur famille. Livrant des témoignages passionnés avec une conviction inébranlable, des intervenants de première ligne des services à l’enfance et des experts, dont Cindy Blackstock, s’engagent dans une bataille juridique qui s’étirera sur une dizaine d’années pour que ces enfants reçoivent le même niveau de soins que les autres enfants canadiens. Cette poursuite contre le Canada rappelle brutalement les disparités qui persistent et l’urgence de rendre justice aux Premières Nations.
En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
Kahentiiosta était à Kanehsatake, du début à la fin de la crise. Le film décrit ce qu'elle y a vécu, puis surtout sa comparution au tribunal parce que le Procureur général n'acceptait pas son nom mohawk et enfin sa vie et celle d'autres «warriors» au camp militaire de Farnham.
Âge 14 à 16 ans
Diversité - Identité
Histoire et éducation à la citoyenneté - Culture et mouvements de pensée (1500 à nos jours)
La candidate à l’emploi indique son appartenance, ce qui peut enclencher des discussions sur les privilèges que l’on croit accordés à certains candidats ciblés par les employeurs. Même si le multiculturalisme constitue une source de fierté bien ancrée chez une personne, ses racines et ses allégeances entrent souvent en conflit lorsque la question de l’identité canadienne est en cause. Le fait que le Canada se compose de nombreux groupes culturels renforce-t-il notre esprit national, ou affaiblit-il au contraire notre identité?