In the late 1940s through to the early '70s, one million Canadians were investigated by their own government, irretrievably altering their lives. The Un-Canadians uncovers some of their stories and documents the workings of a secret government agency, "The Security Panel," an organization that, along with the RCMP security service, shaped and monitored the development of a Canadian blacklist during the Cold War. We also see the influence that the United States, and Senator Joe McCarthy's tactics, had on the Government of Canada. Through in-depth interviews, archival footage and revealing documents, The Un-Canadians tracks down the supposed "subversives" and traces the effect that the blacklist had on their lives. Many had their careers ruined and their family lives destroyed. Director Len Scher knows how it feels to grow up in one of these families. His father was one of those blacklisted. Scher's attempts to learn why resulted in the publication of the book "The Un-Canadians," upon which this film is based.
Kahentiiosta était à Kanehsatake, du début à la fin de la crise. Le film décrit ce qu'elle y a vécu, puis surtout sa comparution au tribunal parce que le Procureur général n'acceptait pas son nom mohawk et enfin sa vie et celle d'autres «warriors» au camp militaire de Farnham.
En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
Ce long métrage documentaire fait le portrait d’hommes homosexuels ayant travaillé au sein de l’armée canadienne durant la Seconde Guerre mondiale. 60 ans après leur service militaire, certains décident de briser enfin le silence. Le film cherche à valider la valeureuse contribution de ces hommes qui se sont battus pour leur pays, tout en nous rappelant que le combat contre l'homophobie au sein de l'armée canadienne n'est peut-être pas encore gagné. En anglais avec sous-titres français.
Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
Documentaire sur la politique de McKenzie King en ce qui a trait à la conscription pendant la Deuxième guerre mondiale. Dans un premier temps, le premier ministre du Canada tente d'éviter la conscription, craignant de provoquer une guerre civile au pays. En effet, les Canadiens anglais estiment pour la plupart que les jeunes gens doivent être envoyés au front, alors qu'une majorité de Canadiens français s'y oppose farouchement. Les moyens dilatoires ne suffisant plus, King se voit forcé de prendre une décision. Le film juxtapose les plans d'archives et les extraits de la série dramatique The King Chronicle réalisée par Donald Brittain.
Certaines scènes comportent du langage vulgaire.
Ce court documentaire de 1969 est l'une des œuvres les plus influentes et les plus diffusées à être issues de l'Indian Film Crew (IFC), première équipe de production entièrement autochtone de l'ONF. Il relate la manifestation, en 1969, des Kanien'kéhaka (Mohawks) d'Akwesasne, un territoire qui chevauche la frontière canado-américaine. Lorsque les autorités canadiennes décident de leur imposer des taxes sur leurs achats effectués aux États-Unis – contrairement à ce qui avait été établi par le traité Jay de 1794 –, les manifestants de Kanien'kéhaka bloquent le pont international entre l'Ontario et l'État de New York. Le réalisateur, Michael Kanentakeron Mitchell, est plus tard devenu le grand chef d'Akwesasne. En 2017, le film sera officiellement reconnu comme son œuvre. Vous êtes en terre indienne a été montré à travers le continent, aidant à mobiliser une nouvelle vague de militants autochtones. Il a notamment été projeté durant l'occupation d'Alcatraz, en 1970.
Six courts métrages documentaires de la série Reportages, réalisés durant la Seconde Guerre mondiale. Naufrage d'un bateau-prison : un navire transportant des prisonniers allemands s'échoue au large de la côte italienne; Fête de Sainte-Jeanne d'Arc : des soldats canadiens et français défilent au parc Viger à Montréal; Nouvelles corvettes : la mise à flot de deux frégates et de cinq corvettes construites aux chantiers de Québec; Cadets du Plateau : la renommée du corps de cadets de l'école du Plateau dépasse les limites de Montréal pour s'étendre à tout le Québec; Retour du premier ministre : M. Mackenzie King revient de la Conférence impériale qui s'est tenue en Angleterre; Madame Canada : une Canadienne vérifie des prix dans un magasin pendant le rationnement.
Au beau milieu d’une grave crise du logement qui fait les manchettes internationales en 2011, le gouvernement fédéral impose la mise en tutelle de la Première Nation d’Attawapiskat. La chef de la Première Nation dépose aussitôt une demande d’audience en cour fédérale, alléguant que la nomination d’une tierce partie pour gérer la communauté est déraisonnable, contraire à la loi et préjudiciable aux membres de la communauté. Dans ce supplément à son long métrage Le peuple de la rivière Kattawapiskak, Alanis Obomsawin documente la remarquable révision judiciaire qui suit en avril 2012.
Documentaire faisant la lumière sur la Loi sur les terres destinées aux anciens combattants, instituée par le Canada en 1942. Par cette législation, les vétérans peuvent devenir propriétaires de terres, s'y installer et devenir agriculteurs à plein temps ou en tirer un revenu d'appoint, à des conditions avantageuses.
Comme le Bas-Canada, le Haut-Canada a connu la rébellion, en 1837. Robert Baldwin a été un des principaux artisans de ces luttes. Sa conviction que la voie constitutionnelle et le respect de la loi doivent dominer, fit de ce personnage un modéré lucide.
Une poignante réflexion sur la responsabilité de prendre soin des enfants, fondamentale pour le salut de l’humanité, qui porte à l’écran l’entièreté du poème Plus haut que les flammes de Louise Dupré.