Theodore Ushev, the auteur behind a number of renowned animated shorts, reveals his inner universe, formed by a half-century of personal experience acquired in a constantly changing world.
Part figurative, part abstract, Drux Flux is an animated short comprised of fast-flowing images showing modern people crushed by industry. Inspired by One-Dimensional Man, by philosopher Herbert Marcuse, the filmmaker deconstructs industrial scenes and their terrifying geometry to show the inhumanity of progress.
Auteur de nombreux courts métrages d’animation réputés, Theodore Ushev dévoile ici son univers intérieur, somme d’un demi-siècle d’expériences personnelles vécues dans un monde en perpétuel changement.
Neuf artistes de tous les coins du continent ont documenté leur expérience sensorielle du confinement. Résultat? Un casse-tête au montage! L’exercice a donné lieu à un collage absurde qui pervertit allègrement le format de la vidéoconférence. Les cinéastes Alicia Eisen et Sophie Jarvis s’interrogent : ce besoin qu’éprouve l’être humain d’attribuer un sens au chaos ne relève-t-il pas d’une quête intrinsèquement chaotique?
Partir pour ne plus étouffer, quitter le pays natal où quelque chose nous étrangle. L'émigration s'accompagne toujours d'une démarche intérieure. Pour Michel Moreau, c'était aussi une quête. Celle du pays rêvé qu'il a longtemps cherché avant de choisir Montréal en 1960. À l'aide de photos, de bouts de films et de mises en situation, le cinéaste recrée dans une première partie l'atmosphère dans laquelle a baigné son enfance. Il revisite ses lieux familiers, se souvient d'un professeur aimé ou du paysage de ses premiers émois. Puis, à l'aube de sa vie adulte, il est happé par la guerre d'Algérie. Il en fait une évocation bouleversante en filmant le témoignage d'un ami. Puis, il s'enracine au Québec, où il vivra aussi de nouvelles «percées libératrices», décrites dans une seconde partie qui laisse place à la nature, à l'amitié et à l'amour. A-t-il finalement trouvé le pays rêvé? Bien sûr, puisqu'il le portait en lui.
Court métrage d'animation inspiré d’une fable d’une grande force d'évocation sur les pièges de l'ambition humaine. Tout commence par une discussion orageuse entre un homme et sa conscience. Déchiré entre sa raison et l'envie d'explorer sa propre voie, il entreprend un parcours initiatique qui le mènera sur une île déserte. Pour mieux voir au loin, il érige un phare dont il fera sa tour d'ivoire, la mer qui l'entoure devenant le réservoir des ses fantasmes de richesse, d'amour et de gloire. Le phare est avant tout un festin visuel. À la richesse du propos s'ajoute une constante inventivité technique et artistique. Film sans paroles.
Documentaire consacré à l'artiste-peintre Miyuki Tanobe, Québécoise d'adoption, originaire du Japon. Elle peint à l'aide de techniques orientales anciennes des scènes du Québec traditionnel qui se vendent comme des pièces de collection. Personnage attachant qui a vaincu la servitude féminine de l'Orient et conquis son autonomie personnelle sous le soleil d'Occident, elle nous livre un personnage attachant.
Mettant en images le Petit dictionnaire des idées reçues sur la folie et autres considérations, la réalisatrice Annie Frenette défait nos préjugés sur la santé mentale avec humour et poésie (5 min 21 s).
Le court métrage d’animation est suivi de deux webdocs d’Henry Bernadet. Dans le premier, À propos d’un brin de folie, Bernadet s’entretient avec Luc Vigneault, ancien psychiatrisé et intervenant, qui lui fait part de ses réflexions sur le traitement des maladies mentales. Dans ce film, la réalisatrice Annie Frenette et ses camarades du collectif Kiwistiti racontent aussi leur processus de création (11 min). Dans le second, Couleur Mezzanine, Bernadet cherche à saisir le bouillonnement créatif de l'Atelier de la Mezzanine à Québec, un centre de prévention et d’information en santé mentale, instigateur du petit dictionnaire (10 min 49 s).
Corps fugaces: empreinte est un film stéréoscopique en 3D de 4 minutes qui se penche sur les thèmes de la perte, du souvenir et de la guerre en faisant appel à la danse contemporaine et à l’animation. Réalisé par Marlene Millar, Crystal Pite et Philip Szporer, le film met à l’honneur la chorégraphie de la star canadienne de la danse Crystal Pite et le savoir-faire de l’animateur lauréat Théodore Ushev.
Attention: Bien que le film ait été tourné en 3D, il est seulement disponible en 2D sur le site de l’ONF, en visionnage continu.
Court métrage documentaire sur la récupération en tout genre. Des objets pour en faire autre chose, de la réalité pour en faire de la fiction, de la fiction pour en faire du documentaire. C'est un film sur l'abolition des frontières, sur la poésie et la liberté. Nous vivons dans un monde où les réalités sont multiples. Elles valent pour ce qu'on en fait. En les détournant de leur utilité première, en les recyclant dans la vie ou au cinéma, on recycle le quotidien lui-même. De ce regard neuf sur le réel naît la poésie.
Annonçant la fin du papier, ce court métrage d'animation expérimental aborde sur un mode abstrait plusieurs grandes questions, de la dématérialisation numérique au recyclage. Pour créer ce tableau en mouvement, Theodore Ushev s’est attaqué au catalogue d’un festival de films d’animation, enflammant les pages du livre à grands coups de pinceaux.
Un documentaire qui explore la vie de Canadiens qui vivent à Paris ou à Londres. Pourquoi ont-ils choisi de s'y installer? Qu'y font-ils exactement? Gérard Pelletier interroge à ce propos le peintre Jean-Paul Riopelle, le chansonnier Raymond Lévesque, le romancier Eugène Cloutier, Mr Claude Lussier, attaché au bureau de l'UNESCO, le libraire Jean Lefebvre et Rooney Pelletier de la BBC de Londres.