Sigwan relate la touchante histoire d'une jeune fille qui trouve réconfort et conseil auprès des animaux de la forêt. Scénarisé et réalisé par l'éminente cinéaste Alanis Obomsawin, le film se penche sur les graves questions de l'exclusion et des préjugés, qui sévissent dans nombre de communautés du monde entier. Le film haute définition Sigwan est une allégorie simple et inspirante sur l'acceptation, soutenue par des images éblouissantes.
Maq et l’Esprit de la forêt est un court métrage d’animation racontant l’histoire d’un jeune Micmac qui se fait apprendre les secrets de la vie par de discrets mentors. En traversant la forêt pour aller chez son grand-père et lui montrer un morceau de pierre qu’un Ancien lui a montré à sculpter, il croise un curieux voyageur nommé Mi’gmwesu. Celui-ci lui fait découvrir sa culture à travers les chansons, les contes et les plantes médicinales…
Documentaire personnel de l'artiste Élisapie Isaac. En pleine immensité boréale, au bord de la mer Arctique, un village : Kangirsujuaq, au Nunavik. Ici, traditions et modernité se croisent quotidiennement. Les rires des enfants habitent joyeusement les rues, les jeunes carburent à la culture « du Sud », alors que les vieux tentent encore de se faire à leur étrange sédentarité. Dans cette toundra à couper le souffle, la jeune cinéaste originaire de Salluit, maintenant installée à Montréal, décide de plonger au cœur de ses origines.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Une légende qui raconte la quête d'un jeune garçon cherchant son ami disparu. Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l’occasion de s’exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales. Cet essai a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du DVD - Sélection 2008 - Wapikoni mobile.
Cinquantième film de la réalisatrice Alanis Obomsawin, Le chemin de la guérison rend compte de l’enrichissement d’une communauté crie du Manitoba grâce à l’éducation. À Norway House, l’école Helen Betty Osborne bénéficie d’un financement dont jouissent peu d’établissements autochtones. L’œuvre transmet un message d’espoir : avec un encadrement scolaire adéquat, intégrant leur histoire, leur langue et leur culture, les jeunes Autochtones peuvent réaliser leurs aspirations.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Documentaire d'une densité poétique et personnelle sur la nation huronne-wendat. René Siouï Labelle retrace l'itinéraire de ses ancêtres. Il arpente le territoire, recueille des images. Le passé méconnu émerge de ces rencontres avec des femmes et des hommes inspirés. La plupart sont originaires de Wendake, situé à huit kilomètres au nord-ouest de la ville de Stadaconé, jadis décrite par le chef Donnacona comme le grand village, ou « Kanata », lors d'une rencontre avec Jacques Cartier. Y seront évoqués le rapport entre l'être humain et son environnement, la reconnaissance et la transmission du patrimoine, la défense des droits des Amérindiens, et une spiritualité unique fondée sur la diplomatie et le respect.
Court métrage d’animation dressant le portrait de grand-mère Kay (inspiré de Kitty Smith), une aînée qui noue des liens avec les enfants du village de Carcross grâce à la tradition du conte oral.
Tish, une fillette de 12 ans, intelligente et réfléchie, adore se retrouver dans la cuisine de grand-mère Kay. Ici, passé et présent s'entremêlent, mythe et réalité se côtoient, et le feu embrase tous les cœurs dans ce lieu baigné de mémoire spirituelle et culturelle.
Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste et artiste autochtone Alanis Obomsawin démontre la détermination et la ténacité du peuple mi'gmaq de Listuguj qui désire gérer lui-même les ressources naturelles de son territoire traditionnel. La survie de nos enfants offre une perspective contemporaine sur la lutte que poursuit le peuple mi'gmaq et sur sa victoire définitive, dont le point culminant est le « Prix pour la rivière la mieux gérée » accordé à la communauté par le gouvernement même qui refusait de reconnaître ses droits traditionnels.
Comme je suis est un court documentaire expérimental qui met en question les stéréotypes visant les autochtones en milieu de travail. Au rythme d'un poème de l'écrivaine mohawk Janet Marie Rogers, le film présente des portraits de membres des Premières nations à l'oeuvre dans les emplois les plus divers et exhorte le spectateur à aller au-delà des idées préconçues.
Ce film a été produit dans le cadre du projet La tête de l'emploi avec la participation de Ressources humaines et développement des compétences Canada.
Waseteg relate l’histoire d’une jeune Mi'kmaqdont le nom signifie « lumière de l’aube ». Malheureusement, la joie de sa naissance est assombrie par la mort de sa mère. Avec le temps, ses sœurs éprouvent de la rancœur à son égard, et Waseteg grandit dans la solitude et la tristesse.
Ce court métrage documentaire nous amène au coeur d'un véritable pow-wow traditionnel. En suivant le parcours de Tony Chachai, jeune Autochtone en quête d’identité, la cinéaste originaire de Manawan se penche sur la culture, le passé et la transmission du savoir et des connaissances au sein des membres d’une communauté atikamekw. Mu par le désir de renouer avec sa famille et ses racines, Tony Chachai livre un témoignage touchant sur le chemin qui l’a ramené auprès des siens. À l’aube de devenir père, il prend conscience de la richesse de cet héritage et célèbre ce passé en dansant dans un pow-wow aux côtés de son cousin Ronny Chachai.
Ce film a été réalisé par Thérèse Ottawa, cinéaste à l'occasion du concours Tremplin NIKANIK, destiné aux cinéastes francophones des Premières Nations du Québec.
Âge 8 à 16 ans
Éthique et culture religieuse - Valeurs morales
Études autochtones - Enjeux et défis contemporains
Comment Alanis Obomsawin parvient-elle à montrer l’exclusion et les préjugés? La représentation du cercle chez les Autochtones se retrouve-t-elle dans d’autres cultures? Si oui, veuillez nommer ces peuples et donnez, pour chacun, la signification véhiculée par le cercle. Comparer les réponses entre les élèves. Comment la cinéaste illustre-t-elle les relations humains-animaux dans une perspective indigène? Quels enseignements peut-on tirer de la parabole sur la reconnaissance?