Dans ce court métrage d'animation, Norman McLaren s'inspire d'une musique de jazz pour dessiner directement sur la pellicule des lignes et des formes inusitées se mouvant de la façon la plus fantaisiste dans un décor étincelant de couleurs.
Un film d'animation, dans lequel le «boogie» exécuté par Albert Ammons et le «doodle», ou griffonnage, dessiné par Norman McLaren, s'unissent pour constituer un tourbillon de rythmes et de couleurs.
Animation de génie signée Norman McLaren et Evelyn Lambart. Le trio Oscar Peterson interprète quelques pièces de son répertoire, alors que les cinéastes transcrivent ces sons avec, comme seuls guides, leur talent et leur libre imagination. Titres inscrits en plusieurs langues, sans commentaire. Animation sans paroles.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
L'homme contemporain s'est fabriqué un moi qui le détruira à moins qu'il ne retrouve le moyen de s'en libérer dans l'exultation de l'art. À travers la peinture, le jazz, des poèmes ou des conversations, les artistes Jack Shadbolt, Donald Jarvis, Joy Long, Margaret Peterson, Sing Lim de la Côte canadienne du Pacifique tentent de répondre à ce problème.
Les Girls rappelle les années 1920 à 1960, alors que Montréal était une ville ouverte et que l'on dansait toute la nuit au rythme des musiciens de jazz noirs. Trois danseuses des légendaires cabarets noirs qu'étaient le Rockhead's Paradise, le Terminal et le Café St-Michel, évoquent d'inoubliables souvenirs de leur vie au coeur de ce qui était alors l'un des centres de jazz les plus en vogue au monde. Bernice, Tina et Olga se racontent. Ces trois danseuses professionnelles dont la carrière a débuté à l'adolescence, ont connu les années folles, puis la crise des années trente, et l'âge d'or des boîtes de nuit jusqu'aux années soixante. Les Girls mêlent leurs souvenirs à des séquences d'archives rarement vues. Leur histoire a comme toile de fond les fascinants événements politiques et sociaux qui, durant toutes ces années, ont fait de Montréal l'un des grands centres de la vie nocturne et du jazz en Amérique du Nord.
Dessin animé, pure fantaisie humoristique et amusante qui répond aux seules règles du bon goût. On ne peut voir musiciens plus avertis que ce quatuor de chats qui exécute, avec force glissando, inflexion, attaque et vibrato, une musique de jazz syncopé. L'animation au service de la musique !
À l'été 1987, durant le Festival international de jazz de Montréal, l'allure empreinte de retenue du pianiste soviétique Leonid Chizhik côtoie la véhémence spontanée et chaleureuse d'Oliver Jones et l'écriture saccadée de Jean Beaudet. En toile de fond, le jazz scandale, censuré à la fois par les commissaires soviétiques et les évêques catholiques, sa sophistication, puis finalement l'appropriation de son coeur et de son rythme par différentes cultures.
Comment traduire une musique en images? Les cas de figures sont innombrables… Mais comment éviter l’illustration? Avec ce court métrage expérimental, le but a été de faire entrer le spectateur dans la musique. Si le jazz est une forme où les musiciens s’interpellent, dialoguent et font évoluer tour à tour et ensemble une idée musicale, l’approche cinématographique s’est inspirée ici de cette dynamique.
À l’aide d’une caméra miniature le spectateur se rend à la source des sons. La lentille est fixée à même l’archet du violon, sous la peau du Darabouka, à ras les cordes vibrantes du violoncelle et de la guitare. Le spectateur est transporté dans un univers inédit où le dialogue des musiciens devient une conversation en images, un échange de plans, une danse chamanique.
Ce long métrage documentaire, haut en couleur, révèle les multiples facettes du jazz de la Nouvelle-Orléans. À travers ses danseurs et ses musiciens de rues, ses fêtes et ses traditions, découvrez cette ville, vivant au son de courants musicaux qui sont encore aujourd'hui l'expression des valeurs et de l'identité du peuple noir.
Mélangeant séquences animées et extraits d’archives, Oscar est un portrait touchant du pianiste virtuose Oscar Peterson. Des débuts du jeune prodige de la Petite-Bourgogne à ses triomphes sur la scène internationale, ce documentaire de Marie-Josée Saint-Pierre aborde la profonde solitude de l’artiste constamment en tournée. Au son de sa musique tantôt entraînante, tantôt teintée de mélancolie, le film raconte avec émotion une vie dans le jazz.
Ce court métrage d’animation est le tout premier réalisé par le grand cinéaste Norman McLaren. Film publicitaire pour le ministère des Postes du Canada, cette œuvre est composée de symboles figuratifs dessinés sur pellicule claire et superposés optiquement sur un fond photographique.
Animation de papier découpé mettant en vedette un merle qui perd tour à tour son bec, son cou, son oeil, ses ailes, ses pattes, et qui les retrouve en double et en triple, en suivant le rythme d'une chanson folklorique interprétée par le Trio lyrique.