How can the flames of desire be rekindled after 25 years of married life? Izabela Plucinska’s erotic comedy, made entirely through the use of modelling clay, delves into the private lives of Alice and Henry, a couple in their fifties numbed by routine.
Ce court métrage d’animation humoristique aborde le sujet de la passion amoureuse qui fait place à la routine dans un couple bien établi. Comment ranimer la flamme après vingt-cinq ans de vie commune? La comédie érotique d’Izabela Plucinska, entièrement réalisée avec de la pâte à modeler, pénètre dans l’intimité d’Alice et Henri, un couple de quinquagénaires usé par le train-train quotidien.
Ce long métrage documentaire nous plonge dans le quotidien de sept familles d'aujourd'hui : du couple de lesbiennes aux parents sourds en passant par l'autochtone engagée; de la famille acadienne tricotée serrée à la mère monoparentale victime d'abus de toutes sortes; du prêtre étonnant qui s'entoure d'exclus à la joyeuse «tribu» mixte. Ce film démontre que peu importe sa composition, la famille demeure l'amarre fondamentale de l'être humain.
Court métrage d’animation touchant et drôle, qui nous invite à voir la ménopause comme une étape positive. Mabelle jongle sans cesse pour concilier son travail avec les besoins de ses adolescents et de sa mère âgée, quand la vie lui présente un nouveau défi : les bouffées de chaleur et les poils au menton
Manivald le renard vient d’avoir 33 ans. Surdiplômé, chômeur et plutôt coincé, il habite avec sa mère, une retraitée dominatrice : une vie facile, certes, mais terne. Cette dépendance mutuelle est toutefois chamboulée par une machine à laver en panne et un réparateur nommé Toomas, jeune loup sexy et aventurier venu à la rescousse.
Le film expérimental Statut matrimonial examine les répercussions affectives liées au fait de se trouver parmi les premiers couples à se prévaloir aussi bien du mariage gai que du divorce gai. Quinze ans après la légalisation du mariage entre conjoints de même sexe, la cinéaste Michèle Pearson Clarke et ses amis en évaluent la dimension à la fois personnelle et politique.
La femme peut-elle se réaliser entièrement tout en acceptant le plus difficile partage qu'implique la maternité? Tourné durant une grossesse réelle, basé sur le journal que la réalisatrice Anne Claire Poirier a elle-même tenu pendant l'une de ses grossesses, ce documentaire montre le corps de la femme enceinte, révèle ses émotions et ses angoisses. Ce film est le premier long métrage au sujet de la femme au Québec, réalisé en 1967, à la veille de la grande prise de conscience féministe.
Après avoir travaillé à l’étranger pendant cinq ans, le cinéaste Ajahnis Charley rentre chez lui à Oshawa, en Ontario, en période d’isolement. Il revient pour retrouver sa famille et s’est donné pour mission de lui faire certaines révélations très personnelles. La situation donne lieu à d’étonnantes conversations avec sa mère et ses trois sœurs d’où émerge un récit teinté d’humour, mais non moins déchirant sur ce besoin que nous avons de chercher l’amour et l’acceptation auprès de notre famille.
Ce film fait partie de la collection La courbe : des histoires de distanciation sociale qui nous rapprochent. Cliquez ici pour en voir plus.
La culture est-elle vraiment ouverte à toutes les différences? C'est cette question brûlante que Paul-Émile d'Entremont, réalisateur originaire de la Nouvelle-Écosse, ose formuler. Film sur la différence et l'identité, Seuls, ensemble porte sur la quête de deux Acadiens : Simon, homosexuel, et Cynthia, qui recherche sa mère biologique. Doubles du réalisateur, Simon et Cynthia se posent chacun à leur façon, les questions : Qui suis-je? En quel groupe puis-je me reconnaître? Des fêtes acadiennes au défilé de la fierté gaie, Simon se sent écartelé ou réduit à la caricature. Adoptée et élevée par des francophones, Cynthia se croit anglaise. En osant dévoiler son homosexualité, Simon assume qu'il est Acadien. En retrouvant sa mère biologique, Cynthia arrive à démêler l'écheveau de son identité. Seuls, ensemble nous montre que l'Acadie emboîte le pas au XXIe siècle, que son visage est multiple et qu'être moderne c'est assumer sa différence et créer son identité.
Appelez-moi Skylar relate l’émouvante et captivante histoire d’une adolescente réfléchie de 14 ans qui pose un regard perspicace sur l’avenir et sur la femme qu’elle aspire à devenir. Accompagnée dans son cheminement personnel par une famille et une communauté qui lui témoignent un amour inconditionnel, Skylar affiche une rafraîchissante honnêteté et une grande dignité face à la réalité complexe d’une jeune fille transgenre au seuil de la puberté.
Dans ce court métrage d'animation inspiré de l'opéra Madame Butterfly de Puccini, Butterfly est une marionnette vivant seule sur une île jusqu'à ce que débarque le beau marin Pinkerton. À la suite de leur union passionnée, le bateau blanc du marin s'en va, mais la marionnette porte en elle le désir de voir réapparaître son amant. D'autant plus qu'au creux de son ventre un océan de vie se développe et qu'arrive, sur le rivage du corps de Butterfly, un petit poisson sans défense qui, en grandissant, devient un enfant magnifique. Mais lorsque Pinkerton revient, il brise les espoirs de Butterfly en lui arrachant son enfant. Elle ne trouvera alors de réconfort que dans la mort. Mais comment mourir quand on n'est qu'une poupée?
Troisième volet d’une trilogie sur les relations entre l’art et le pouvoir, le court métrage d’animation Gloria Victoria se déploie sur les décombres encore fumants de la furie du 20e siècle. Du front russe à la révolution chinoise, de Dresde à Guernica, les grands oiseaux noirs survolent les charniers tandis que les vampires et les faucheuses s’avancent au son d’un boléro tiré de la Symphonie Leningrad de Chostakovitch. Le cinéaste Theodore Ushev s’impose une fois de plus en virtuose du collage et du recyclage, et convoque ici le surréalisme et le cubisme pour orchestrer un éclatant cauchemar pour la paix.