Stories of resistance, strength and perseverance are laid bare in this examination of a dark day in Canadian history. At the height of tensions at Oka, Quebec, in 1990, Kanien’kehá:ka (Mohawk) women, children and Elders fled their community of Kahnawake out of fear for their safety. Once past the Canadian Army that surrounded their home, they were assaulted by angry non-Indigenous protesters who pelted their convoy with rocks. This visceral display of hatred and violence – rarely seen so publicly in Canada – shocked the nation and revealed the severity of the dangers that faced the Kanien’kehá:ka in their struggle to defend a sacred site.
This film is the fourth in Alanis Obomsawin’s landmark series on the Mohawk resistance at Oka that would become a pivot point in contemporary relationships between Indigenous nations and Canada.
Les histoires de résistance, de courage et de persévérance sont mises à nu dans cet examen d’une bien triste page de l’histoire du Canada. Au plus fort des tensions qui règnent à Oka en 1990, les femmes, les enfants et les aînés kanien’kehá:ka (mohawks) fuient Kahnawake, craignant pour leur sécurité. Une fois qu’ils ont dépassé le cordon de l’armée canadienne qui encercle leur village, une foule de manifestants non autochtones en furie leur lance des pierres. Cet étalage de haine et de violence viscérales – rarement vu si ostensiblement au Canada – ébranle la nation et révèle les graves dangers qui pèsent sur les Kanien’kehá:ka dans leur lutte pour défendre un lieu sacré.
Il s’agit du quatrième d’une série de films majeurs signés Alanis Obomsawin sur la résistance des Mohawks d’Oka. Cette mobilisation deviendra le pivot des relations contemporaines entre les nations autochtones et le Canada.
Dans ce long métrage documentaire signé par le réalisateur autochtone Brian J. Francis, des participants à la cérémonie de la danse sacrée du soleil passent quatre jours sans boire ni manger, puis transpercent la chair de leur poitrine dans une offrande au Créateur. Un point de vue privilégié sur la spiritualité des Premières Nations d’Amérique du Nord et la transmission unique d’une tradition culturelle de la nation Elsipogtog à la nation Mi’gmaqs.
À titre de président de la Commission de vérité et réconciliation, le sénateur Murray Sinclair a joué un rôle essentiel en sensibilisant le monde entier aux atrocités commises sous le régime des pensionnats autochtones du Canada. Le sénateur continue de croire, avec détermination, sagesse et bienveillance, que la compréhension et l’acceptation de vérités souvent difficiles à admettre sur l’histoire passée et actuelle du Canada constituent un jalon incontournable d’une véritable réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones. Alanis Obomsawin partage les propos qu’a tenus le sénateur dans le discours percutant qu’il a prononcé lorsqu’il a reçu le Prix pour la paix mondiale du Mouvement fédéraliste mondial – Canada, y entremêlant les témoignages déchirants d’élèves ayant été emprisonnés dans les pensionnats. L’hommage rendu au sénateur Sinclair nous rappelle l’importance d’honorer la vie et l’héritage des dizaines de milliers d’enfants autochtones qu’on a arrachés à leur foyer et à leur culture, et nous laisse espérer un avenir meilleur.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Dans son long métrage documentaire Hi-Ho Mistahey!, Alanis Obomsawin raconte l’histoire du «Rêve de Shannen», une campagne nationale pour que les enfants des Premières Nations aient accès à une éducation équitable et à des écoles sécuritaires et adéquates. Elle rassemble les témoignages de personnes ayant porté la cause de la jeune Shannen Koostachin, emportée dans un accident de voiture en 2010, avec succès d’Attawapiskat jusqu’aux Nations Unies de Genève.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
C'est le premier film réalisé par l'Indian Film Crew, dans le cadre du programme Challenge for Change de l'ONF. Il a été tourné à Akwesasne (réserve de St. Regis). Deux porte-parole expliquent les aspects historiques et autres de la religion, de la culture et du gouvernement de la maison-longue, qui sont imbriqués. Ils réfléchissent sur l'impact de l'arrivée des colons sur le mode de vie autochtone et sur ce que l'avenir peut apporter.
Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste et artiste autochtone Alanis Obomsawin démontre la détermination et la ténacité du peuple mi'gmaq de Listuguj qui désire gérer lui-même les ressources naturelles de son territoire traditionnel. La survie de nos enfants offre une perspective contemporaine sur la lutte que poursuit le peuple mi'gmaq et sur sa victoire définitive, dont le point culminant est le « Prix pour la rivière la mieux gérée » accordé à la communauté par le gouvernement même qui refusait de reconnaître ses droits traditionnels.
Le 300e anniversaire de la Compagnie de la Baie d'Hudson, en 1970, n'a pas été une occasion de réjouissance pour tous. Narré par George Manuel, alors président de la Fraternité des Indiens du Canada, ce film majeur fournit des perspectives autochtones sur la compagnie, dont l'empire commercial de la fourrure a favorisé la colonisation de vastes étendues de terres dans le centre, l'ouest et le nord du Canada. Le contraste entre les célébrations officielles, avec la reine Elizabeth II parmi les invités, et ce que les Autochtones ont à dire sur la façon dont La Baie les traite, est frappant. Sorti en 1972, le film est coréalisé par Martin Defalco et Willie Dunn, membres de l’Indian Film Crew, une équipe de production entièrement autochtone créée à l'ONF en 1968.
En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
Documentaire d'une densité poétique et personnelle sur la nation huronne-wendat. René Siouï Labelle retrace l'itinéraire de ses ancêtres. Il arpente le territoire, recueille des images. Le passé méconnu émerge de ces rencontres avec des femmes et des hommes inspirés. La plupart sont originaires de Wendake, situé à huit kilomètres au nord-ouest de la ville de Stadaconé, jadis décrite par le chef Donnacona comme le grand village, ou « Kanata », lors d'une rencontre avec Jacques Cartier. Y seront évoqués le rapport entre l'être humain et son environnement, la reconnaissance et la transmission du patrimoine, la défense des droits des Amérindiens, et une spiritualité unique fondée sur la diplomatie et le respect.
« Ce n’est pas comme autrefois. » Ces mots de César Néwashish résonnent tout au long de ce court métrage qui explore l’histoire de la communauté attikamek de Manawan. Son nom date de moins d’un siècle, mais Manawan incarne ce qu’ont vécu de nombreuses communautés autochtones du Canada. Alors qu’ils suivaient librement leurs coutumes sur un vaste territoire, ces Attikameks ont fini par être confinés dans la réserve de Manawan par les Européens, qui ont aussi restreint leurs pratiques culturelles. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
L’aîné attikamek César Néwashish poursuit l’histoire de la communauté de Manawan entamée dans L’histoire de Manawan : Première partie. Tandis que les traditions chrétiennes et européennes s’enracinent de plus en plus dans la communauté – soutenues en cela par les pensionnats indiens et les politiques d’assimilation radicales du gouvernement – des changements de culture selon toute apparence irréversible commencent à se produire. Malgré ces difficultés, la communauté continue d’aller de l’avant. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
Âge 16 à 18 ans
Géographie - Territoire: autochtone
Santé/Formation personnelle - Intimidation et discrimination
Éducation civique/À la citoyenneté - Responsabilité citoyenne
Éthique et culture religieuse - Valeurs morales
Avertissement : M (violence, discours haineux, langage à connotation raciste)
Ce film expose le contexte, les événements et les conséquences de la résistance de Kanehsatà:ke en 1990, et peut être utilisé pour approfondir l’apprentissage et la compréhension dans le cadre de recherches documentaires, de dissertations, de projets, de discussions et de débats. Décrivez l’évolution du territoire de Kanehsatà:ke au fil du temps et voyez comment elle est liée au traitement inhumain et contraire à l’éthique qui a été réservé à sa population. Les injustices du passé doivent-elles être réparées? Quelles mesures les citoyennes et citoyens peuvent-ils prendre aujourd’hui pour se réconcilier avec l’injustice et avec le traitement haineux et inhumain des peuples autochtones? Que nous apprend la résistance de Kanehsatà:ke sur le colonialisme de peuplement? Le racisme et la discrimination à l’égard des peuples autochtones persistent-ils aujourd’hui? Existe-t-il au Canada d’autres exemples comparables à la résistance de Kanehsatà:ke? Renseignez-vous sur la façon dont les systèmes et les institutions chargés de l’application de la loi contribuent à la haine et à la violence à l’égard des peuples autochtones qui tentent de faire valoir leurs droits issus de traités. Comment la résistance de Kanehsatà:ke a-t-elle changé le regard porté sur le Canada? Pourquoi est-il toujours difficile de faire respecter et reconnaître les traités par le gouvernement et par la population? Décrivez les valeurs éthiques de ceux et celles qui ont combattu les gens de Kanehsatà:ke, qui cherchaient à conserver leurs terres et à honorer leurs morts.