Empruntant la voie de l’abstraction, ce court métrage d’animation propose une exploration inusitée de Montréal. Dépeignant la frénésie de la ville, l’œuvre est le résultat d’une organisation de prises de vues réelles retravaillées image par image. Sylvie Trouvé y crée une rythmique, un mouvement, tout en nous faisant prendre conscience de l’omniprésence des reflets dans l’environnement urbain. Cosigné par le cinéaste d’animation Theodore Ushev, le travail de montage participe à ce geste d’animateurs ayant guidé la réalisation du projet.
On aurait tort de réfuter la une du journal de ce court métrage d’animation, qui annonçant l’émergence de phénomènes insolites. Car il suffit d’un coup de vent pour que ses pages s’animent et qu’émergent des photos en noir et blanc d’étranges créatures fantastiques. Maniant l’animation de papier découpé et d’origami avec finesse, Emmanuelle Loslier nous entraîne avec humour au cœur d’un univers onirique, où les édifices montréalais n’ont jamais été aussi vivants.
Court métrage expérimental utilisant différentes techniques d'animation (image par image et animation 2D). Des battements endiablés et des rythmes secrets créent le pouls d'une ville et lui insufflent vie.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 5, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal. Le thème central de cette cinquième édition était «La fois où j’ai change d’idée».
Impressions/Glimpses raconte 24 heures dans une ville imaginée, une ville composite nourrie de toutes les villes canadiennes. Journée imaginaire qui se déroule sur quatre saisons et révèle l’essence des lieux et des humains qui les font vibrer. Lentement, par touches impressionnistes, les images se composent, adoptent le rythme du flâneur; elles s’entremêlent et se répondent, pour créer des tableaux en mouvement qui évoquent, pour chacun, une histoire différente.
Ce court métrage a été conçu pour être présenté au Pavillon du Canada à l’occasion de l’Exposition universelle de Shanghai 2010, où il était projeté sur un écran semi-circulaire de 21 mètres de largeur sur 5 mètres de hauteur recourbé à environ 150 degrés.
Un film d'animation fantaisiste qui montre les Canadiens comme un peuple qui a su urbaniser un vaste territoire sauvage grâce aux technologies de pointe. Présenté à l'exposition sur l'Environnement urbain du pavillon du Canada, dans le cadre de l'Exposition universelle d'Osaka, en 1970.
D’un fait divers, Dominic Etienne Simard tire un court métrage d’animation où se croisent l’amour et le commerce, le jeu et la violence, les préjugés et l’incompréhension. Un enfant et une prostituée partagent le même espace : un bout de rue dans un quartier populaire. L’enfant s’amuse, mais la réalité de la prostituée entre brutalement dans son univers alors qu’il est témoin d’une agression.
Court métrage d'animation dans lequel l'artiste et illustrateur primé Howie Shia marie les médias traditionnels et numériques à un assortiment hétéroclite de genres musicaux pour créer un conte urbain visant à redonner au monde contemporain ses lettres de noblesse comme terre féconde d'aventures épiques et romanesques. N'y voyez pas un conte dont les héros sont d'humbles origines, mais bien l'histoire de deux jeunes écoliers pleins d'ambition, débordant d'un amour si profond qu'ils réinventent le paysage pour en faire des tableaux qui se renouvellent à l'infini en d'inextricables labyrinthes.
Court métrage documentaire réalisé par le photographe Serge Clément. Le photographe québécois a séjourné plusieurs fois à Hong Kong et à Shanghai, métropoles chinoises, d'abord fusionnées dans une publication intitulée Parfum de lumière, puis, dans ce film réalisé pour l'ONF. Ce parfum photographique et cinématographique nous révèle une ville fictive traversée dans l'espace et dans le temps, Hong Kong préfigurant le destin de Shanghai, et nous fait entrevoir les mégapoles du 21e siècle. Mais Serge Clément nous entraîne bien au-delà et en deçà de l'histoire, dans des clairs-obscurs pluridimensionnels qui nous parlent de lui et de nous, de ce que nous sommes et de ce que nous serons. Film sans paroles.
Court métrage d’animation racontant une folle journée dans un quartier en rénovation, où sept personnages, tous reliés par une poupée, sont entraînés dans une ronde sans fin. Ce conte urbain se nourrit de la violence des faits divers et du côté agité d’une grande ville pour explorer les comportements humains primaires, comme la peur, la haine, la violence et le désir. D’une grande beauté, Conte de quartier mélange des techniques de peinture et de sable sur verre animés directement sous la caméra. Film sans paroles.
Animation dessinée à l'encre de Chine, mettant en scène un conte de Perrault dans l'univers disjoncté et ludique de Claude Cloutier. Le film raconte l'histoire d'une princesse victime d'une violente crise de narcolepsie et clouée au lit. Le roi mobilise ses sujets pour réveiller la Belle, et tous répondent à l'appel. Mais suffit-il vraiment d'un baiser pour réveiller une princesse?
Documentaire sur le travail accompli par cinq étudiants en architecture. Leur projet, rénover une rue de Montréal, aidés par les résidents eux-mêmes. Un film propre à inspirer de salutaires leçons à ceux qui désirent oeuvrer auprès des classes sociales défavorisées des grandes villes.
La rue Demers, 40 ans plus tard
Ce court métrage documentaire est le premier d'une série animée par l'historien américain Lewis Mumford, spécialiste des villes. Inspirée de son ouvrage La cité à travers l'histoire, cette série explore avec lucidité le problème de l'extension des métropoles. Dans cet épisode, l'historien examine les origines de la ville. Les forces qui l'ont créée il y a cinq mille ans et les forces qui la détruisent maintenant.