Une jeune femme décide de ne pas répondre à un appel téléphonique de son grand-père, sans savoir que ce sera le dernier. Après la mort de celui-ci, submergée par la culpabilité et les regrets, elle peine à trouver le sommeil. Elle se souvient alors de cette promesse faite jadis : celle de dessiner les aventures de son grand-père, résistant durant la guerre. En coproduction avec Picbois Productions.
Gagnant de plus de 35 prix à l'international, La maison du hérisson est un film d'animation d’Eva Cvijanović inspiré de la célèbre histoire de l'auteur ex-yougoslave, Branko Ćopić. Un conte chaleureux et universel qui rappelle à tous qu’on n’est jamais mieux que chez soi.
Dans son tout dernier court métrage d’animation, la réalisatrice oscarisée Torill Kove explore la beauté et la complexité de l’amour parental, des liens tissés avec le temps, qui nous font grandir et nous façonnent.
Un jeune homme vaniteux et arrogant ose pénétrer dans la maison constituée d’os de Baba Yaga. La suite vous donnera des cauchemars.
Sombre allégorie sur la cupidité et sur la sanction spirituelle qu’elle engendre, J’aurai ta peau… se déroule à l’époque de la traite des fourrures. En 1823, le gouverneur de la plus importante entreprise de commerce des fourrures au monde parcourt son dominion pour en extraire les richesses toujours plus considérables que lui procure la fructueuse chasse hivernale. Car dans son implacable univers de profits et de pertes, on tue les animaux jusqu’à la limite de l’extinction. Mais un jour, l’équilibre du pouvoir bascule, et les forces de la nature imposent une fort coûteuse sanction. Saluant au passage Melville et Coleridge, les réalisateurs Carol Beecher et Kevin Kurytnik ont créé un saisissant mythe contemporain sur le prix de l’arrogance et de la cupidité.
L’espace de ce court métrage d’animation, le scénariste et réalisateur Hart Snider nous ramène à l’école secondaire, histoire de nous faire partager ce sombre, mais non moins amusant récit d’un passage à l’âge adulte.
Un animateur fouille son propre corps pour en extirper les souvenirs, les émotions et les angoisses qui viendront nourrir son œuvre. De la peau d’abord coupée au scalpel surgissent divers objets symboliques évoquant son passé. Arrivé au cœur après s’être fracassé les côtes, il parvient à identifier le poids dont il veut se délester.
Rituel exécuté dans la ville portuaire iranienne de Buchehr, « Deyzangeroo » était influencé par la domination coloniale portugaise et britannique, ainsi que par la présence des esclaves africains. Imprégné de la terreur et de la magie qu’évoquait l’éclipse lunaire, il devait repousser les esprits maléfiques et faire réapparaître la Lune… et fonctionnait chaque fois. Ce court métrage d’animation réalisé par le cinéaste canadien d’origine iranienne Ehsan Gharib repose sur l’animation peinte à la main, la photographie à intervalle et la photographie truquée au moyen de miroirs, ainsi que sur l’envoûtante musique du compositeur et percussionniste virtuose Habib Meftah Boushehri.
La montagne de SGaana est un conte fantastique à propos d’un jeune homme emporté dans le monde des esprits et de la jeune femme qui vient à son secours. Dans ce petit bijou de film onirique, le cinéaste haïda Christopher Auchter entremêle avec brio animation traditionnelle et éléments emblématiques de l’art haïda auxquels donnent vie une riche palette évocatrice et des effets stylisés.
Une visite éclair de l’univers bien rempli d’Annie nous amène à découvrir la force que recèlent les choix apparemment anodins que nous faisons tous les jours.
Un pilote de guerre traumatisé atterrit en catastrophe par la fenêtre de son appartement. En rentrant du travail, son épouse découvre qu’il a maintenant une turbine d’avion à la place du visage et qu’il est tombé amoureux du ventilateur de plafond de la cuisine. Pour sauver leur mariage qui bat de l’aile, elle décide qu’elle ne laissera plus son humanité se mettre en travers de leur amour.
Le court métrage d’animation Bêtes de famille met en scène une relation mère-fille névrotique inspirée à la cinéaste par l’éducation peu orthodoxe qu’elle a reçue de sa mère, chef de famille monoparentale, également parent d’accueil et éleveuse de chiens. Porté par une énergie débordante et rempli d’autodérision, le film rappelle que, bien qu’adultes (ou en voie de le devenir), nous avons toujours besoin de l’amour et du soutien d’un parent.
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