This film discusses topics of trauma and abuse. Viewer discretion is advised.
Meneath: The Hidden Island of Ethics dives deeply into the innate contrast between the Seven Deadly Sins (Lust, Gluttony, Greed, Sloth, Wrath, Pride and Envy) and the Seven Sacred Teachings (Love, Respect, Wisdom, Courage, Truth, Honesty and Humility), as embodied in the life of a precocious Métis baby. Brought to life by Terril Calder’s darkly beautiful stop-motion animation, her inner turmoil of abuse is laid bare with unflinching honesty. Convinced she’s soiled and destined for Hell, Baby Girl receives teachings that fill her with strength and pride, and affirm a path towards healing. Calder’s tour-de-force unearths a hauntingly familiar yet hopeful world that illuminates the bias of colonial systems
Ce film aborde des thèmes d’abus et de trauma. Pour un public averti.
Meneath : l’île secrète de l’éthique explore les contradictions entre les sept péchés capitaux (luxure, gourmandise, avarice, paresse, colère, orgueil et envie) et les sept enseignements sacrés anichinabés (amour, respect, sagesse, courage, vérité, honnêteté et humilité), telles que les vit une petite Métisse vive et précoce. Son déchirement intérieur nous est révélé sans complaisance grâce à l’animation image par image d’une sombre beauté que signe Terril Calder. Abusée, convaincue d’être souillée et destinée aux enfers, la fillette reçoit des enseignements qui la remplissent de force et de fierté et lui ouvrent une voie vers la guérison. De ce véritable tour de force cinématographique émerge un univers d’une troublante familiarité, mais aussi porteur d’espoir, qui offre une perspective unique sur les angles morts des systèmes coloniaux.
Dans ce long métrage documentaire signé par le réalisateur autochtone Brian J. Francis, des participants à la cérémonie de la danse sacrée du soleil passent quatre jours sans boire ni manger, puis transpercent la chair de leur poitrine dans une offrande au Créateur. Un point de vue privilégié sur la spiritualité des Premières Nations d’Amérique du Nord et la transmission unique d’une tradition culturelle de la nation Elsipogtog à la nation Mi’gmaqs.
« Ce n’est pas comme autrefois. » Ces mots de César Néwashish résonnent tout au long de ce court métrage qui explore l’histoire de la communauté attikamek de Manawan. Son nom date de moins d’un siècle, mais Manawan incarne ce qu’ont vécu de nombreuses communautés autochtones du Canada. Alors qu’ils suivaient librement leurs coutumes sur un vaste territoire, ces Attikameks ont fini par être confinés dans la réserve de Manawan par les Européens, qui ont aussi restreint leurs pratiques culturelles. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
L’aîné attikamek César Néwashish poursuit l’histoire de la communauté de Manawan entamée dans L’histoire de Manawan : Première partie. Tandis que les traditions chrétiennes et européennes s’enracinent de plus en plus dans la communauté – soutenues en cela par les pensionnats indiens et les politiques d’assimilation radicales du gouvernement – des changements de culture selon toute apparence irréversible commencent à se produire. Malgré ces difficultés, la communauté continue d’aller de l’avant. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
Ce documentaire de Gil Cardinal et Wil Campbell examine les programmes de spiritualité autochtone mis sur pied dans les établissements pénitentiaires fédéraux de l’Ouest canadien. Dirigés par des aînés autochtones, avec l’assistance d’agents de liaison, ces programmes comprennent des ateliers et des cérémonies qui contribuent à remettre les détenus en contact avec eux-mêmes, leur culture et leur spiritualité.
Part figurative, part abstract, Drux Flux is an animated short comprised of fast-flowing images showing modern people crushed by industry. Inspired by One-Dimensional Man, by philosopher Herbert Marcuse, the filmmaker deconstructs industrial scenes and their terrifying geometry to show the inhumanity of progress.
Ce court métrage offre un instantané de la vie à Fort Frances, en Ontario, alors que certains membres de la communauté se préparent à se rassembler dans un endroit spécial qui unira les cœurs et les esprits. En s’engageant dans une cérémonie et en célébrant leur langue, leur culture et leur terre, ils créent le zaagi’idiwin, un symbole de leur vérité, de leur histoire et de leur propre réconciliation, défini par la communauté, beau et inspirant.
Dans le court métrage documentaire d’Eric Janvier Le cœur battant d’une nation, qui célèbre la réappropriation et la revitalisation de la culture dénée, un père transmet le savoir ancestral à son enfant en lui apprenant à fabriquer un tambour en peau de caribou.
Court métrage d’animation inspiré de la légende micmaque, Petit Tonnerre examine l’humour autochtone. Nous suivons Little Thunder qui, à contrecœur, quitte sa famille pour entreprendre un long voyage en canot qui fera de lui un homme.
Réalisé dans le cadre de la série Souvenir, ce court métrage de Kent Monkman utilise des archives de l’ONF pour établir des parallèles entre l’anéantissement du bison et les ravages provoqués par le système des pensionnats indiens. Une critique impitoyable de la période coloniale du Canada et de la douleur et de la perte infligées aux peuples autochtones.
Ce court documentaire de 1969 est l'une des œuvres les plus influentes et les plus diffusées à être issues de l'Indian Film Crew (IFC), première équipe de production entièrement autochtone de l'ONF. Il relate la manifestation, en 1969, des Kanien'kéhaka (Mohawks) d'Akwesasne, un territoire qui chevauche la frontière canado-américaine. Lorsque les autorités canadiennes décident de leur imposer des taxes sur leurs achats effectués aux États-Unis – contrairement à ce qui avait été établi par le traité Jay de 1794 –, les manifestants de Kanien'kéhaka bloquent le pont international entre l'Ontario et l'État de New York. Le réalisateur, Michael Kanentakeron Mitchell, est plus tard devenu le grand chef d'Akwesasne. En 2017, le film sera officiellement reconnu comme son œuvre. Vous êtes en terre indienne a été montré à travers le continent, aidant à mobiliser une nouvelle vague de militants autochtones. Il a notamment été projeté durant l'occupation d'Alcatraz, en 1970.