Using original animation, archival footage and personal interviews, this full-length documentary portrays the multiple relationships Canadian Muslim women entertain with Islam’s place of worship, the mosque. Islam is the fastest growing religion in the world. In North America, a large number of converts are women. Many are drawn to the religion because of its emphasis on social justice and spiritual equality between the sexes. Yet, many mosques force women to pray behind barriers, separate from men, and some do not even permit women to enter the building. Exploring all sides of the issue, the film examines the space – both physical and social – granted to women in mosques across the country.
Me and the Mosque was produced as part of the Reel Diversity Competition for emerging filmmakers of colour. Reel Diversity is a National Film Board of Canada initiative in partnership with CBC Newsworld.
Documentaire sur l'univers des mosquées au Canada. De toutes les religions qui se pratiquent dans le monde, l'islam est celle qui croît le plus rapidement. En Amérique du Nord, c'est en grand nombre que les femmes se convertissent à l'islam. Elles sont souvent guidées par ses valeurs de justice sociale et d'égalité des sexes sur le plan spirituel. Paradoxalement, beaucoup de mosquées interdisent aux femmes de prier aux côtés des hommes, quand elles ne leur refusent pas carrément l'accès. Au Canada, lorsqu'il est question de donner un accueil plus ouvert aux femmes, les réactions varient d'une mosquée à l'autre, et d'un extrême à l'autre. L'accès équitable des musulmanes aux lieux de culte est approfondie dans ce documentaire inédit.
Deuxième volet de cette fresque historique, fait état du développement des oeuvres des religieuses dans la société québécoise, et de leur mission. Les bouleversements sociaux provoqués par la Révolution tranquille (années 60) marquent le déclin de leurs activités qui conduit à une redéfinition de leur mission. Aujourd'hui, elles sont là où l'état se désengage et proposent de nouvelles solidarités. Inspirées par leur utopie communautaire, les religieuses continuent de créer des réseaux d'entraide ici et dans les pays du Tiers-Monde, non sans questionner le bien fondé d'un tel système. Leur action ne se dément pas, leur lucidité est exemplaire.
Ce premier volet d'une série documentaire historique trace le portrait nuancé de religieuses. Tourné au Québec, en France et à Haïti, le film puise sa richesse dans l'authenticité des témoignages, la rigueur de la recherche historique, la variété des documents d'archives inédits et la beauté des scènes de reconstitution. Jean-Claude Labrecque signe les images sur une musique de Louise Courville et une narration de Mario Tifo.
Gabrielle perd la vie dans un accident de voiture. Par-delà la mort, elle s’adresse à Philippe, son époux endeuillé, qui doit composer avec le rituel familial des funérailles. Le cortège est un élégant poème en noir, blanc et rose qui démontre que, malgré le poids des apparences, l’amour fait son chemin.
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Documentaire fascinant traçant le portrait de Marie de l'Incarnation. Nous suivons celle qui quitte la France après avoir abandonné son fils pour devenir bâtisseuse et missionnaire en Canada au milieu du 17e siècle. Véritable thriller spirituel, le film accompagne la comédienne Marie Tifo à la recherche de ce personnage hors du commun.
Peter est mort seul. Aucun membre de la famille n’ayant réclamé sa dépouille, il se trouve au salon funéraire entre les mains bienveillantes de Janice. Les images poétiques en noir et blanc de ce court métrage documentaire captent la tendresse, la dignité et le cœur avec lesquels Janice lave, rase et habille Peter. Alors qu’elle prépare le corps pour sa dernière demeure, Janice murmure des paroles rassurantes à son intention et décide, tout en travaillant, qu’il n’est pas du genre cravate et qu’il sera beaucoup plus élégant après un bon rasage. Toucher d’adieu nous présente une méditation sans artifice sur la compassion humaine, ainsi qu’un touchant portrait de la relation entre une entrepreneure de pompes funèbres et son protégé.
Marguerite Paquin vit dans une résidence pour aînés où 14 soeurs de sa communauté religieuse sont décédées de la COVID-19. Le film nous mène de la grandeur des paysages de la Côte-Nord, où Marguerite a travaillé pendant 47 ans, jusqu’au confinement de sa chambre actuelle, où elle trouve une forme de liberté par la prière et une solidarité inébranlable pour ses consœurs souffrantes.
Ce film fait partie de la collection La courbe : des histoires de distanciation sociale qui nous rapprochent. Cliquez ici pour en voir plus.
Ce long métrage documentaire, qui donne la parole à des féministes érudites et militantes, est aussi un hommage aux géniteurs des civilisations occidentales pour qui le culte de la déesse semble avoir été au centre du système de valeurs modelant leur vie quotidienne. Par-delà 35 000 ans d'histoire, ces valeurs ont aujourd'hui une résonance particulière, car elles sont perçues par plusieurs comme seules garantes de notre survivance collective. Le film Le temps des bûchers constitue le deuxième volet de cette réflexion sur la spiritualité des femmes.
Les femmes musulmanes dérangent, intriguent, polarisent, prises au piège dans un carcan forgé par un amalgame d’histoires à la une. Si les médias aiment à les dépeindre comme étant soumises et réduites au silence, la réalisatrice Saïda Ouchaou-Ozarowski a préféré s’éloigner de cette image caricaturale à laquelle elle ne s’identifie pas. Elle est allée à la rencontre de six Canadiennes de confession musulmane prêtes à discuter de ce qui a façonné leur identité. Le documentaire À pleine voix pose un regard intimiste sur le parcours de ces femmes, ayant comme point commun l’envie de partager leur vision de l’islam.
Plus le film avance, plus on constate que les protagonistes remettent non seulement en question nos perceptions envers ces communautés trop souvent stigmatisées, mais démontrent qu’au-delà de nos différences, nous sommes tous à la recherche de liberté et d’équité.
Court métrage d’animation sur une femme qui porte la guerre en elle. Dans sa tête les soldats avancent, piétinant tout sur leur passage. Telle une pietà, elle pleure son fils, son frère. De sa douleur et du sang de l'homme mort au combat surgit une armée de femmes, puissante colonne drapée dans la foi et la révolte. La soif de justice devient soif de vengeance. Le corps de la femme est une arme, sa robe une armure. Celle qui jadis donnait la vie donnera la mort. Film sans paroles.
Ce documentaire explore l'ornementation des vêtements et accessoires sacerdotaux qui a donné lieu au Québec à des oeuvres demandant un savoir, une habileté et une patience à toute épreuve. Les religieuses furent de grandes brodeuses, particulièrement les Ursulines de Québec, et c'est dans le parement d'autel, une étoffe avec laquelle on voile le tombeau des autels, qu'elles atteignirent leur grand art. Un film qui pose un regard sur les trois grandes périodes de la broderie d'art au Québec.