Luben & Elena is a modern day love story that travels across continents and cultures in pursuit of what makes a place a home. Renowned artists, Luben Boykov and Elena Popova, whose formative years were in the midst of intellectual communist Bulgaria, entered adulthood in the “new world” of Newfoundland. Their work came to intimately define the culture and landscape of the province, underscoring in a very real and visual way how the immigrant experience shapes and defines place. Twenty five years later, they embrace transformation in Sicily. A timely immigration story, Luben & Elena is an expression of the imperative of inclusion and a poignant reminder of the impermanence of everything.
Luben et Elena est une histoire d’amour des temps modernes sur les artistes de renom Luben Boykov et Elena Popova, qui ont fui la répression de la Bulgarie communiste et trouvé refuge sur l’île de Terre-Neuve. Célébrant l’amour de l’art et l’art de l’amour, ils nous rappellent que le plus grand risque est de tenir l’un ou l’autre pour acquis.
Le 76e film de l’ONF à être nommé aux Oscars®
Combien d’obsessions peuvent frapper une famille? Dans L’art dans le sang, de Joanna Quinn et Les Mills, nous retrouvons Beryl, l’héroïne de la classe ouvrière, qui nous révèle non seulement sa propre passion dévorante pour le dessin, mais également les penchants immodérés de sa famille excentrique pour les produits marinés, les filets de vis, l’empaillage des animaux de compagnie et diverses autres bricoles.
Invitation au voyage, ce long métrage trace un pont entre jadis et désormais à partir de souvenirs ciselés. Film personnel de Jacques Giraldeau, cette œuvre se déploie en une mosaïque de vestiges et d'images captés au fil des ans, au fil d'une vie. On y retrouve Évariste Quesnel, personnage énigmatique que l'on suit de Cuba à l'Île-aux-Grues, sans pouvoir le saisir, laissant telle une empreinte, l'endroit où il n'est plus. En sillonnant les fragments d'hier et d'aujourd'hui laissés pour la mémoire, le cinéaste inscrit l'art comme archive de la réalité. Où se vit, en quelque sorte, une fin de l'effritement du temps.
Ce long métrage documentaire débute avec une carte postale en provenance de Vienne. Celle-ci déclenche une vaste opération visant à retrouver un mystérieux personnage: le peintre Évariste Quesnel. Dans une enquête qui recueille les propos de critiques d'art, de penseurs, de philosophes et d'artistes représentatifs s'esquisse un passionnant tableau qui nous permet de suivre, à la trace, les grandes étapes de l'histoire de l'art moderne au Québec.
Dans son logement miteux du Centre-Sud de Montréal, un auteur trouve l’inspiration en observant son voisin le Piton, qui fait preuve de beaucoup d’ingéniosité pour surmonter la misère. Par le biais de cette allégorie pseudoscientifique loufoque, le bédéiste Richard Suicide replonge dans le capharnaüm surréel de Chroniques du Centre-Sud pour livrer un formidable portrait d’un quartier en pleine transformation sociale. Produit par l’ONF, ce film fait partie de la collection Chroniques du 9e art.
Documentaire personnel de Manon Barbeau, fille de l'un des signataires. En 1948, le manifeste du Refus global de Paul-Émile Borduas proclame la fin du «règne de la peur multiforme» incarné par le régime duplessiste. Cinquante ans plus tard, tous les livres d'histoire font état de ce document qui jeta les bases du Québec moderne. La cinéaste est allée à la rencontre des fils et filles des Barbeau, Borduas, Mousseau et Riopelle, «enfants de Refus global» qui ont subi comme elle les conséquences du geste révolutionnaire de leurs parents. Aucun n'est sorti indemne d'une enfance faite d'inquiétudes et d'abandons, mais aussi d'une richesse que l'art seul peut apporter.
Nobuo Kubota, sculpteur et musicien nous livre ici son one man show fait de notes musicales et de bruits. Les objets les plus hétéroclites, jouets, tuyaux, ballons et sonnettes côtoient saxophone, gong et cymbales, formant un orchestre. Résultat de la démarche d'un musicien accompli vers la découverte de sources sonores inhabituelles, le spectacle de Kubota invite le spectateur à vivre une expérience musicale et cinématographique nouvelle.
Téléfilm se questionnant sur les arts plastiques au Québec ainsi que sur le rôle de l'artiste dans la société actuelle. Peintres, sculpteurs, critiques d'art, directeurs de musées et de galeries, esthéticiens industriels reconnaissent qu'un fossé les sépare du peuple, mais croient qu'un jour, l'art pourra sortir de son isolement et envahir la place publique.
Ce long métrage documentaire recueille l'essentiel de la pensée d'un bon nombre de peintres, sculpteurs, critiques d'art, architectes, directeurs de musées et de galeries que la rupture artistes-société inquiète. En outre, il donne au grand public l'occasion d'émettre ses opinions sur les œuvres dont la beauté et la signification échappent parfois. L'art pourra-t-il un jour sortir de son isolement? Plaidoyer en faveur du droit de tout être humain à l'expression, ce film réuni, entre autres, Armand Vaillancourt, Marcel Rioux, Gilles Hénault, Marcelle Ferron, Claude Jasmin et Jean-Paul Mousseau.
La Première Guerre mondiale fait rage. Ayant vécu une douloureuse rupture amoureuse, l’artiste expressionniste Oskar Kokoschka part au combat. Lorsqu’il est grièvement blessé sur le front russe, les souvenirs et les visions s’emparent de son esprit tandis que les secouristes le transportent à travers la forêt. Divertissant et inventif, I’m OK (Je suis OK) explore les profondes blessures infligées par le chagrin d’amour et par les expériences traumatisantes.
Ce court métrage d'animation se présente comme une course effrénée à travers le constructivisme russe. Sur une musique exaltée de Georgy Sviridov, le cinéaste Theodore Ushev valorise la ligne, le plan et les rythmes dynamiques tout en rejetant les volumes et les masses statiques. Une animation sans paroles empreint néanmoins d'une ironie féroce sur la cohabitation de l'art et des idéologies.