L'érection d'une ville ne saurait s'accomplir sans une guerre acharnée à la végétation. Ce film nous convoque à l'agonie d'une forêt d'où émergera une cité moderne. Anéantissement total de la verdure, mais en apparence seulement. Le vert survivra, égayant les parcs et les parterres. La plupart des rues grandiront à l'ombre. L'herbe poussera toujours entre les pavés.
Ce court métrage documentaire est le premier d'une série animée par l'historien américain Lewis Mumford, spécialiste des villes. Inspirée de son ouvrage La cité à travers l'histoire, cette série explore avec lucidité le problème de l'extension des métropoles. Dans cet épisode, l'historien examine les origines de la ville. Les forces qui l'ont créée il y a cinq mille ans et les forces qui la détruisent maintenant.
Ce court métrage documentaire du cinéaste et écrivain Jacques Godbout propose diverses pistes de réflexion pour mieux réaménager nos villes. Bâtir un paysage urbain à la mesure de nos rêves et de nos besoins de citadins de manière à contrer le développement désordonnée, la décrépitude, ainsi que la pollution sonore, visuelle et atmosphérique.
Dans ce cinquième court métrage documentaire de la série La cité idéale, l'historien américain Lewis Mumford examine le problème de la surpopulation et des inégalités sociales dans les villes. Comment améliorer les standards de vie de tous les citadins?
Dans ce troisième court métrage documentaire de la série La cité idéale, l'historien américain Lewis Mumford illustre l’importance de maintenir un équilibre sain entre la ville et la campagne. Il met en garde contre une extension désordonnée de la ville qui peut nuire au bien-être physique, moral et intellectuel de ses habitant.
Les villes américaines se détruisent autant, sinon plus qu'elles ne se construisent. Il y a plus de terrains vacants dans le centre-ville de Montréal en 1972 qu'en 1950. Pourtant, ce n'est pas la guerre! La question se pose du contrôle privé du sol et de la spéculation. L'urbanisme est-il vraiment possible en pays capitaliste? Dans les Pays-Bas, le mot «spéculation» est banni, mais il n'en va pas de même à Montréal.
Dans ce deuxième court métrage documentaire de la série La cité idéale, l'historien américain Lewis Mumford explique de quelles manières la voiture a façonné les villes et les régions qui les entourent.
Inutile de fuir la ville, car là se retrouvent les problèmes du pays tout entier. L'avenir de Montréal ne comporte pas que des inconnus : on n'a qu'à regarder maintes villes américaines, qui nous ont précédés sur le terrain, pour découvrir les choix qui s'offrent. Ainsi, on sait que les villes-dortoirs ne constituent qu'un refuge temporaire et illusoire. Tôt ou tard, il faudra en venir à regarder la ville bien en face et à soigner à sa racine même le cancer qui la ronge, pour en faire une entité propice au bonheur de l'homme.
Le logement, droit de l'homme ou «marchandise comme les autres»? Cas saisissant, un groupe de locataires défavorisés se fait déclarer qu'il a la loi pour lui, mais n'obtient tout de même pas justice contre le propriétaire! Pourtant, voyez comme la loi est efficace quand on ne paie pas son loyer! Mais c'est le réveil des locataires, on conteste le système, on répand un bail type...
Tournés dans le secteur Milton-Parc, à Montréal, où se situe le vaste projet de démolition-reconstruction Concordia, ces films campent le conflit qui oppose une certaine conception technocratique, moderniste et autoritaire du progrès, et l'intérêt de simples résidents désirant conserver un vieux quartier à l'atmosphère «humaine» et aux loyers modiques. La question se pose d'une participation populaire véritable au progrès ambiant et, à la limite, on se demande: «Comment change-t-on les villes?»
Les taudis, plaie urbaine spectaculaire, équivalent à une accusation latente contre le système. La promiscuité y accable les familles de tous les maux: manque d'hygiène, délinquance, chômage, criminalité, sentiment de rejet... pénible creuset où se fabriquent les majorités vraiment silencieuses. À la racine de ce mal entretenu par une spéculation éhontée, un système où le logement n'est pas un bien essentiel lié aux besoins de l'homme, mais un bien de consommation qu'on se procure dans la mesure de ses moyens.
Inutile de fuir la ville, car là se retrouvent les problèmes du pays tout entier. L'avenir de Montréal ne comporte pas que des inconnus : on n'a qu'à regarder maintes villes américaines, qui nous ont précédés sur le terrain, pour découvrir les choix qui s'offrent. Ainsi, on sait que les villes-dortoirs ne constituent qu'un refuge temporaire et illusoire. Tôt ou tard, il faudra en venir à regarder la ville bien en face et à soigner à sa racine même le cancer qui la ronge, pour en faire une entité propice au bonheur de l'homme.