Dans les communautés de la Colombie-Britannique, des gardiennes et gardiens du savoir s’appuient sur les archives pour façonner une histoire plus inclusive à l’échelle locale. Grâce à un collage composé d’entrevues personnelles, de plans d’archives et de souvenirs profondément enracinés, le passé, le présent et l’avenir se fondent pour faire émerger un espace où tout le monde est visible et où tout le monde a sa place. Car l’histoire devient ce que, ensemble, nous en faisons.
MISE EN GARDE : Ce film aborde les thèmes du suicide et des comportements autodestructeurs.
Dans le sport amateur et professionnel, l’homosexualité reste taboue. Peu d’athlètes osent sortir du placard de peur d’être stigmatisés. Une pression s’ajoute à celle de la performance : affirmer ou non son orientation sexuelle.
Brisant l’omerta qui règne sur le terrain, sur la glace ou dans le vestiaire, Franchir la ligne pose un regard touchant et inédit sur quelques-uns de nos athlètes gais et lesbiennes qui dévoilent au grand jour un pan de leur vécu. Au nom de la relève sportive, ils cassent les préjugés.
À un moment charnière de l’histoire de l’écrit, où les archives de l’humanité migrent vers l’infonuagique, une cinéaste entreprend un périple à travers la planète pour mieux comprendre comment préserver son propre patrimoine, roumain et arménien, mais aussi notre mémoire collective. Mêlant intellect et poésie, sa quête personnelle aux accents universels parcourt le continuum entre papier et numérique, nous rappelant que la connaissance humaine est avant tout affaire d’âme et d’esprit.
Ce long métrage documentaire s’intéresse au mouvement évangéliste controversé dont la mission est de « convertir » les homosexuels à l’hétérosexualité. Un remède à l’amour pénètre dans cette étonnante sous-culture chrétienne et fait une judicieuse critique du fondamentalisme religieux au 21e siècle, au travers des témoignages sincères de jeunes adeptes déchirés.
Ce long métrage documentaire suit le parcours de cinq demandeurs d’asile au Canada qui ont fui leur pays d’origine pour échapper à la violence homophobe. Se heurtant aux difficultés de l’intégration et craignant d’être déportés, ils attendent dans l’angoisse la décision qui bouleversera leur vie. Mais tous veulent croire à la générosité de leur terre d’accueil.
Comment réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec, en tenant compte des violences indicibles qu’ils ont vécues ? En suivant une psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Je pleure dans ma tête rend hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes » que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés, à une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants.
MISE EN GARDE : Ce film contient des scènes d’homophobie et de violence qui pourraient perturber certaines personnes.
Une personne comme moi suit les parcours parallèles de Drake, un demandeur d’asile gai originaire de l’Ouganda, et de membres de la communauté queer vancouvéroise qui ne se connaissent pas, mais s’unissent pour soutenir sa réinstallation au Canada. Ensemble, l’espace d’une année, les protagonistes entreprennent une quête de liberté personnelle qui nous amène à constater que, dans un monde où il faut constamment lutter pour le droit d’exister, la survie devient en soi une victoire.
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été exterminés par l’armée dominicaine sur la seule base du racisme à l’encontre des Noirs. Des décennies plus tard, en 2013, la Cour suprême de la République dominicaine retire la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929, rendant ainsi plus de 200000 personnes apatrides. Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson suit la campagne d’une jeune avocate du nom de Rosa Iris, qui lutte contre la corruption des élus et pour la protection du droit à la citoyenneté pour tous.
Le Mois de l'histoire des Noirs : découvrez notre sélection de films
Un soir, alors qu’il marche dans la rue dans une petite ville du Canada, Scott Jones, un jeune musicien gai, subit une violente agression qui le laisse paraplégique. S’amorce ensuite un périple courageux et empreint de vulnérabilité sur la route de la guérison, jusqu’à la transformation de la vie du jeune homme. Du choc brutal des premiers moments à l’hôpital au troublant retour à l’endroit même où il a été attaqué, Scott se trouve constamment face à un choix : s’abîmer dans la douleur ou s’ouvrir à l’amour plutôt qu’à la peur. Filmé sur une période de trois ans par la grande amie du protagoniste, Avec amour, Scott est un portrait intime et visuellement évocateur de l’expérience queer porté par une envoûtante musique de Sigur Rós.
Ce film contient des propos vulgaires. Pour public averti.
Dans Sur les traces de John Ware, Cheryl Foggo poursuit sa quête afin de revoir la mythologie entourant John Ware, le cowboy noir qui s’est établi en Alberta, au Canada, à la fin du 19e siècle. Ses recherches mettent au jour le profil possible de cette personnalité emblématique et le sens que revêt son héritage au regard du racisme qui s’exerçait — et s’exerce toujours — contre les Noirs.
Œuvre cinématographique aussi sensible qu’hypnotique, La fin des terres sonde avec finesse et lucidité la conscience politique et identitaire de notre époque, du point de vue de millénariaux.
Sorti en 1992, ce long métrage documentaire remastérisé en HD fait plonger le spectateur dans la riche histoire de l’expérience lesbienne telle qu’elle était vécue au Canada au milieu du 20e siècle. Entrevues contemporaines, métrage d’archives et fiction inspirée des romans de gare des années 1950 s’entrecroisent dans ce film à la fois drôle, émouvant et libérateur.
Âge 15 à 17 ans
Mini-Leçon - Le pouvoir des archives
Guide pédagogique - Guide 1
Diversité - Diversité dans les communautés
Histoire et éducation à la citoyenneté - Population et peuplement (1608 à nos jours)
Sciences humaines - Histoire sociale
Études autochtones - Identité/Société
Le pouvoir des archives se penche sur les archives «traditionnelles» de la Colombie-Britannique, celles qui s’enracinent dans les pratiques coloniales européennes et qu’entérinent l’État, les universités et d’autres institutions issues de la colonisation. Les documents conservés dans ces dépôts d’archives privilégient les récits de la culture dominante et perpétuent ainsi la répétition de récits biaisés. Ce film met en question les pratiques archivistiques habituelles. Il encourage le public à s’interroger sur ce qui n’est pas dit, à faire place à une pluralité de voix et à trouver de nouvelles façons de traiter les archives.