À Montréal, sur un point donné, on a recensé une centaine de niveaux décisionnels concernés. Il est difficile de traiter d'aménagement urbain sans évoquer l'absurde morcellement administratif, hérité d'un passé cumulatif des privilèges, dans lequel se débat le présent et se compromet l'avenir. Cependant, la notion prioritaire d'intérêt public fait peu à peu son chemin... Entrevues avec plusieurs urbanistes et hauts fonctionnaires de Québec, de Montréal et d'Ottawa, dont une avec Laurent Saulnier, alors président de la Communauté urbaine de Montréal.
Tournés dans le secteur Milton-Parc, à Montréal, où se situe le vaste projet de démolition-reconstruction Concordia, ces films campent le conflit qui oppose une certaine conception technocratique, moderniste et autoritaire du progrès, et l'intérêt de simples résidents désirant conserver un vieux quartier à l'atmosphère «humaine» et aux loyers modiques. La question se pose d'une participation populaire véritable au progrès ambiant et, à la limite, on se demande: «Comment change-t-on les villes?»
Le logement, droit de l'homme ou «marchandise comme les autres»? Cas saisissant, un groupe de locataires défavorisés se fait déclarer qu'il a la loi pour lui, mais n'obtient tout de même pas justice contre le propriétaire! Pourtant, voyez comme la loi est efficace quand on ne paie pas son loyer! Mais c'est le réveil des locataires, on conteste le système, on répand un bail type...
Les taudis, plaie urbaine spectaculaire, équivalent à une accusation latente contre le système. La promiscuité y accable les familles de tous les maux: manque d'hygiène, délinquance, chômage, criminalité, sentiment de rejet... pénible creuset où se fabriquent les majorités vraiment silencieuses. À la racine de ce mal entretenu par une spéculation éhontée, un système où le logement n'est pas un bien essentiel lié aux besoins de l'homme, mais un bien de consommation qu'on se procure dans la mesure de ses moyens.
Comment change-t-on les villes? Tournées dans le secteur Milton-Parc, dans le quartier Centre-Sud de Montréal, où se situe le vaste projet de démolition-reconstruction Concordia, ces images campent le conflit qui oppose une certaine conception urbaniste, technocratique, moderniste et autoritaire du progrès, et l'intérêt de simples résidents désirant conserver un vieux quartier à l'atmosphère «humaine» et aux loyers modiques. La question se pose d'une participation populaire véritable au progrès ambiant.
Au lieu de démolir la ville existante pour faire place à des «cages à poules» qui sont souvent des «taudis flambant neufs», la pratique se répand de donner une nouvelle vie aux vieilles maisons, bénéficiant d'acquis irremplaçables comme leurs assises, leur architecture, leur environnement. La restauration des maisons prend diverses formes d'une ville à l'autre, mais partout, elle apporte une satisfaction que les solutions de nivellement ne remplacent pas toujours. Ce film se penche principalement sur la ville de Montréal (Québec) et jette un bref coup d'oeil sur Londres (Angleterre) et Boston (États-Unis).
Montréal, l'hiver, respire une atmosphère presque féerique. Mais la neige, créatrice de ce décor d'espaces blancs et de frimas bleuté, pose des problèmes au Service municipal de la voirie. L'expérience des tempêtes a toutefois permis aux autorités de la métropole de mettre au point une méthode de déneigement vraiment merveilleuse. Il faut voir comment, en une nuit, des équipes de travailleurs, aidées d'une puissante machinerie, réussissent à déblayer plus de 880 milles de rues.
Ce court métrage documentaire est la suite du film Circulation à Montréal (1re partie). Il montre comment le conseil municipal de la Ville de Montréal a tenté de résoudre, en 1955, les nombreux problèmes de circulation de la métropole. Ce film comporte également une interview avec le maire Jean Drapeau.
Documentaire sur le travail accompli par cinq étudiants en architecture. Leur projet, rénover une rue de Montréal, aidés par les résidents eux-mêmes. Un film propre à inspirer de salutaires leçons à ceux qui désirent oeuvrer auprès des classes sociales défavorisées des grandes villes.
La rue Demers, 40 ans plus tard
Ce court métrage documentaire est le premier d'une série animée par l'historien américain Lewis Mumford, spécialiste des villes. Inspirée de son ouvrage La cité à travers l'histoire, cette série explore avec lucidité le problème de l'extension des métropoles. Dans cet épisode, l'historien examine les origines de la ville. Les forces qui l'ont créée il y a cinq mille ans et les forces qui la détruisent maintenant.
À la façon des disc-jockeys qui revitalisent la musique actuelle en reformatant et en recyclant les sons, Luc Bourdon a procédé à un assemblage d'archives et d'extraits tirés de 120 films produits par l'ONF pour nous présenter la ville de Montréal des années 1950 et 1960.
À la fois documentaire, poème et essai, La mémoire des anges est une expérience unique permettant de revisiter l'histoire de Montréal, avec ses grandes figures, ses lieux emblématiques et ses citoyens ordinaires.
Dans une ville de l'envergure de Montréal, qui compte des milliers et des milliers de véhicules motorisés, les problèmes de circulation sont difficiles à résoudre. Voici un panorama de problèmes du genre. Ce film comporte une interview du maire Jean Drapeau, alors que Montréal était encore la métropole du Canada. Avec la participation du comédien Gilles Pélerin.
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