La pionnière de l’animation Evelyn Lambart évoque son arrivée à l’ONF pendant les années 1940, ses célèbres collaborations avec Norman McLaren et sa démarche en solo.
Cette entrevue fait partie du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants.
Long métrage documentaire sur le processus de création artistique de Norman McLaren – un des plus grands cinéastes d’animation canadien – et de ses techniques d’animation particulières. Célébré dans le monde entier, ce grand artiste réussit à faire des films sans caméra et de la musique sans instrument. Les sources de son œuvre nous sont ici révélées par du métrage inédit.
« Derrière chaque grand homme se cache une femme », dit le proverbe. Evelyn Lambart, elle, s’est plutôt tenue aux côtés de Norman McLaren, et non derrière lui. Discrète collaboratrice du cinéaste pendant 21 ans, elle était aussi et avant tout une animatrice de premier ordre. Présentée de manière ludique par le réalisateur Donald McWilliams, cette enrichissante compilation sur la première femme cinéaste d’animation au Canada remet les pendules à l’heure.
Animation de génie signée Norman McLaren et Evelyn Lambart. Le trio Oscar Peterson interprète quelques pièces de son répertoire, alors que les cinéastes transcrivent ces sons avec, comme seuls guides, leur talent et leur libre imagination. Titres inscrits en plusieurs langues, sans commentaire. Animation sans paroles.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
Court métrage d’animation de Norman McLaren et de René Jodoin. Dans une sorte de jeu de mouvement, ils font virevolter des sphères blanches dans un ciel coloré en mouvance. Ces sphères s’alignent, se groupent et se multiplient, entrant parfois en collision l’une contre l’autre. Au piano, Glenn Gould exécute des extraits du « Clavecin bien tempéré » de Bach et donne au film son rythme et l'allure qui le caractérise.
Reconstitution, en images et en musique d'un caractère tout à fait féerique, de cette fable ancienne tirée des plus belles pages du grand conteur grec, Ésope. Film sans paroles.
C'est la ronde folle de l'arithmétique. Les chiffres se conduisent ici comme des clowns, se fuient, se bousculent, s'évitent, à un rythme endiablé. Mais, comme des policiers, les signes « plus », « moins » ou « égal » veillent au bon ordre et à la justesse des opérations d'arithmétique.
Au cours d'une longue carrière de plus de 30 ans à l'ONF, tout à la fois artisan et alchimiste, technicien et illusionniste, le maître du montage Edouard Davidovici suivra l'évolution des techniques dans ce domaine. Avant que le montage non linéaire devienne la norme, Davidovici et ses collègues avaient l'habitude du matériel brut, qu'ils coupaient et collaient sur des monteuses visionneuses Moviola à défilement vertical ou sur des tables de montage Steenbeck. Comme monteur en chef à l'ONF, il a supervisé le montage son et image de centaines de productions de tous genres. Il a notamment réalisé le montage pour les films suivants : Paul Anka (1962), Le Niger, jeune république (1961), La canne à pêche (1959) et Ti-Jean au pays du fer (1958).
Cette entrevue fait partie du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants.
Court métrage d’animation présentant des jeux de couleurs, de formes et de sons. En guise de musique, Norman McLaren a dessiné des sons synthétiques et il les a photographiés sur la bande sonore en conservant un parallélisme absolu entre le son et l'image. Synchromie est un film de « son animé » dans le vrai sens du terme.
Ce court métrage d’animation est une descente dans le maelström des angoisses d’Arthur Lipsett, célèbre cinéaste expérimental canadien, mort à 49 ans. Journal intime transfiguré en bombardement d’images et de sons, exploration d’une prodigieuse frénésie créatrice, tableau illustrant la chute vertigineuse d’un artiste dans la dépression et la folie, Les journaux de Lipsett est l’occasion pour Theodore Ushev de renouveler son esthétique pour coller au plus près du génie tutoyant la folie.
Norman McLaren et Evelyn Lambart font pour ainsi dire la synthèse de la musique et du langage cinématographique dans les films Lignes horizontales et Lignes vert icales.
Démonstration de l'écran d'épingles faite par son créateur, Alexandre Alexeïeff et Claire Parker à un groupe de techniciens et d'artistes de l'Office national du film dépositaire de cet instrument de création artistique unique au monde. Tous les principes de base concernant l'utilisation de l'écran sont énoncés dans ce film.