Au cours d'une longue carrière de plus de 30 ans à l'ONF, tout à la fois artisan et alchimiste, technicien et illusionniste, le maître du montage Edouard Davidovici suivra l'évolution des techniques dans ce domaine. Avant que le montage non linéaire devienne la norme, Davidovici et ses collègues avaient l'habitude du matériel brut, qu'ils coupaient et collaient sur des monteuses visionneuses Moviola à défilement vertical ou sur des tables de montage Steenbeck. Comme monteur en chef à l'ONF, il a supervisé le montage son et image de centaines de productions de tous genres. Il a notamment réalisé le montage pour les films suivants : Paul Anka (1962), Le Niger, jeune république (1961), La canne à pêche (1959) et Ti-Jean au pays du fer (1958).
Cette entrevue fait partie du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants.
Long métrage documentaire sur le processus de création artistique de Norman McLaren – un des plus grands cinéastes d’animation canadien – et de ses techniques d’animation particulières. Célébré dans le monde entier, ce grand artiste réussit à faire des films sans caméra et de la musique sans instrument. Les sources de son œuvre nous sont ici révélées par du métrage inédit.
Long métrage documentaire sur John Grierson, père du documentaire ainsi que fondateur et premier commissaire de l’Office national du film. Des gens qui l'ont connu et de proches collaborateurs dressent le portrait de ce cinéaste original, de ce travailleur consciencieux, qui a radicalement renouvelé le documentaire comme genre cinématographique.
Véritable pionnier de l'image, Roger Racine a été le premier caméraman francophone de l'ONF et le premier Canadien français à faire de la direction photo de longs métrages. Il a aussi fait partie de la première équipe de télévision de Radio-Canada. Embauché par John Grierson, Roger Racine entre à l'ONF en 1942. Il sera l'assistant du directeur photo Boris Kaufman, qui trouve refuge à l'ONF après avoir fui la France occupée. Racine apprend beaucoup du maître derrière les images des films de Jean Vigo (L'Atalante, 1934). Influence palpable dans son travail à la direction photo des films Le curé du village (1949) et La petite Aurore l'enfant martyre (1951). À l'ONF, ll a notamment tourné des images du film Mesdames et messieurs, M. Leonard Cohen (1965).
Cette entrevue fait partie du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants.
Long métrage documentaire sur les débuts de l'Office national du film du Canada et sur l'effort de propagande le plus important de notre histoire. Aux yeux de certains, le documentaire constitue la forme d'art national du Canada. Si tel est le cas, nous devons à l'ONF d'avoir établi les fondements de cet art au cours des six premières années de son existence, soit entre 1939 et 1945, grâce à la vision inspirée et à la vigilance de John Grierson. Le cinéaste Robert Lower ne fait appel qu'aux films et aux photos de l'ONF datant de cette époque pour recréer l'image du Canada qui s'en dégage, et cherche dans celle-ci le pays que nous connaissons aujourd'hui.
Ce long métrage biographique entraîne le spectateur à la découverte de la vie et de l’œuvre du grand cinéaste canadien Donald Brittain, dont les films ont remporté de nombreux prix prestigieux. Le réalisateur Kent Martin présente des entretiens avec Brittain et avec des gens qui l’ont connu et aimé ainsi que des extraits commentés de ses films. Donald Brittain, cinéaste offre un regard pénétrant sur le caractère de l’homme et sur le style excentrique, éminemment personnel et souvent brillant avec lequel il a pratiqué son métier.
Portrait documentaire sur Léonard Forest. Il nous parle de ses films, de poésie, de ses aspirations, de ses rêves. Acadien au parcours important pour les francophones, cet artiste a façonné le Programme français de l'ONF. Donnant la parole à ses compatriotes acadiens, sa pratique l'a amené vers un cinéma de questionnement. Inspiré par l'œuvre de Léonard Forest, le cinéaste acadien Rodolphe Caron lui donne la parole.
Ce court métrage d’animation est une descente dans le maelström des angoisses d’Arthur Lipsett, célèbre cinéaste expérimental canadien, mort à 49 ans. Journal intime transfiguré en bombardement d’images et de sons, exploration d’une prodigieuse frénésie créatrice, tableau illustrant la chute vertigineuse d’un artiste dans la dépression et la folie, Les journaux de Lipsett est l’occasion pour Theodore Ushev de renouveler son esthétique pour coller au plus près du génie tutoyant la folie.
Ce court métrage documentaire raconte le passage du cinéaste Jean-Luc Godard à Rouyn-Noranda, en décembre 1968. Quelques mois plus tôt, en mai 1968, la France est secouée par des manifestations populaires et une poignée de cinéastes en colère interrompt le Festival de Cannes. Au Québec, la montée du nationalisme conduit à des affrontements au cours des festivités du 24 juin. C'est dans ce contexte que l'on organise « Les dix jours du cinéma politique » au Cinéma Verdi, à Montréal, qui accueille Jean-Luc Godard, auréolé du succès de ses films À bout de souffle (1959) et Pierrot le fou (1965). Loin de s'en tenir à des rencontres avec ses admirateurs, le cinéaste caresse un projet. Accompagné d’une équipe de cinéastes français et canadiens, il ira à Rouyn-Noranda, où la télévision lui donne carte blanche, et y fera la révolution...
Ce film est issu de la série Libres courts, qui rassemble des premières œuvres courts métrages documentaires.
Des jardins de Versailles à l'Île-aux-Coudres, ce long métrage documentaire rend compte de l'aventure cinématographique exceptionnelle de Pierre Perrault, une aventure parallèle à l'Histoire. En même temps qu'il trace le portrait du poète-cinéaste, le film contient une analyse critique de son œuvre. Pour permettre de pousser encore plus loin la réflexion sur le cinéma et sur l'homme, chasseur d'images, à son tour traqué et révélé tout entier dans ses certitudes autant que dans ses questionnements.
La découverte d’une boîte de bandes magnétiques. L’obsession utopique d’une vie. Les efforts d’une fille pour achever le dernier film de son père. Wintopia retrace l’énigmatique parcours du documentariste de renom Peter Wintonick, vers lequel sa fille Mira braque sa caméra tout en essayant de déchiffrer la carte qu’il a laissée derrière lui. Imprégné d’émotion et de fantaisie, le film nous conduit sur la voie d’univers possibles au fil d’une quête de réconciliation, tant entre l’artiste et sa famille qu’entre les rêves et la réalité.
La pionnière de l’animation Evelyn Lambart évoque son arrivée à l’ONF pendant les années 1940, ses célèbres collaborations avec Norman McLaren et sa démarche en solo.
Cette entrevue fait partie du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants.