This documentary focuses on John Diabo, a cherished member of a tight-knit family in the Mohawk community of Kahnawake. In 1998, John, tortured by drug addiction for over a decade, ended his life at the age of 31. Through moving testimony and family photographs, this film tells the intimate story of his life… and death.
Long métrage documentaire sur l’alcoolisme dans les communautés autochtones, un sujet rarement abordé ouvertement. Le cinéaste Dennis Allen, dont le souvenir du premier verre remonte à l’enfance, raconte vaillamment la lutte qu’il a menée – et remportée – contre ses démons personnels. Levant le voile sur la dimension humaine d’un problème trop souvent occulté, Eau-de-feu nous présente avec courage et honnêteté plusieurs récits sur la toxicomanie. En relatant leur trajectoire, les protagonistes du documentaire, dont le réalisateur lui-même, aideront bien des gens à emprunter la voie de la guérison et prouveront que l’on peut arriver à bon port.
Lorsque la pandémie mondiale atteint l’archipel Arctique, la cinéaste inuite Carol Kunnuk se penche sur la façon dont sa famille et sa communauté composent avec l’imposition de protocoles inhabituels. Vivante et ciblée, la bande sonore du film juxtapose aux extraits d’émissions de radio locales diffusant des consignes sanitaires en inuktitut et en anglais les douces sonorités d’enfants absorbés par leurs jeux. Ce documentaire présente un compte rendu riche, détaillé et empreint de tendresse d’une période de perturbation et d’adaptation.
Le film d’Elle-Máijá Tailfeathers témoigne d’un changement radical et profond dans sa communauté. Kímmapiiyipitssini : la voie de l’empathie brosse un portrait intime des efforts de survie, de l’amour et du travail collectif de guérison qui rassemblent les membres de la Première Nation des Kainai, au sud de l’Alberta, une communauté pied-noir aux prises avec les conséquences de l’abus de substances et d’une épidémie d’empoisonnements aux drogues. Les membres de la communauté actifs dans le traitement et la guérison de l’accoutumance, les premiers répondants et premières répondantes ainsi que le personnel médical travaillent ensemble à la réduction des méfaits pour sauver des vies. Le film s’inscrit dans le contexte des répercussions passées et présentes de la colonisation de peuplement : Kímmapiiyipitssini : la voie de l’empathie dresse un parallèle entre, d’une part, les effets de la violence coloniale sur le territoire et le peuple des Pieds-Noirs et, d’autre part, la crise actuelle engendrée par l’abus de substances. Porté par l’amour et l’espoir en l’avenir, Kímmapiiyipitssini : la voie de l’empathie invite le public à prendre part à ce changement remarquable aux côtés de la communauté.
Ce long métrage documentaire suit le combat que mène le cinéaste ojibway Brion Whitford, diabétique avancé, pour recouvrer la santé. On le voit alors qu’il s'initie à la roue médicinale, une approche holistique issue de la compréhension autochtone des liens qui unissent entre elles les dimensions physique, mentale, émotionnelle et spirituelle de la vie.
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
L’aînée Marie Leo raconte sa puberté. Élevée dans la nation líl̓’wate, près de Mount Currie, en Colombie-Britannique, Marie expose en détail l’important processus par lequel elle a été préparée à devenir une femme. Les tâches et obligations diverses qui y président dépeignent le superbe et complexe parcours qu’entreprend une jeune líl̓’wate pour passer à l’âge adulte et assumer davantage de responsabilités. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wate, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Ce court métrage de fiction raconte l'histoire d'une relation homosexuelle tumultueuse, envahissante et dévastatrice. Quand l’une se suicide, l’autre reste aux prises avec le questionnement, la honte, le cauchemar. Peur de l’appel du vide, peur du monde, peur de poser le même geste fatal. Une détresse palpable, un monologue intérieur bouleversant. Cette œuvre poétique a été tournée chez les Atikamekws dans la communauté de Manawan.
Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l’occasion de s’exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce film a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du coffret DVD - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
Sur l’air d’un chant en langue lil’wate, une femme confectionne le gwùshum, un dessert de sa nation qui constitue une gâterie toute spéciale. De la récolte des xúsum (les baies de la ronce élégante ou de la shepherdie du Canada) à la fabrication d’un fouet en feuilles de maïs, on assiste à la préparation d’une spécialité aussi alléchante qu’impressionnante. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wate, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
Sébastien Aubin vit dans un loft à Winnipeg et occupe un emploi de graphiste. C'est aussi un Cri francophone de la nation d'Opaskwayak, au Manitoba. Parallèlement à sa vie professionnelle, il poursuit une quête spirituelle et identitaire. Son désir de transcender le concret l'a amené à apprendre la médecine traditionnelle autochtone.
Mark Thompson est guérisseur. Il a choisi de transmettre ses connaissances à Sébastien. Dans cette transmission du savoir d'une génération à l'autre, on sent le poids du temps qui s'est accéléré, phénomène incarné par Sébastien, qui appartient à la fois à la modernité et à la tradition. Ce parcours de 360 degrés, des valeurs du passé à celles d'aujourd'hui, prend tout son sens dans un contexte de crise environnementale.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Les femmes de Shoal Lake 40 parlent des combats qu’elles-mêmes, ainsi que leurs parents et leurs grands-parents, ont menés pour essayer d’élever leur famille malgré cette situation risquée d’isolement forcé. Dans la communauté, chacun a une histoire déchirante à raconter au sujet d’un proche qui a vu la glace se rompre sous ses pas alors qu’il essayait de traverser le lac, de femmes enceintes et de jeunes mères craignant pour leur bébé, mais n’ayant d’autre choix que de braver ces dangereuses conditions. Le film nous apprend le rôle essentiel qu’ont joué les femmes de la communauté en sollicitant du financement pour la route auprès des trois ordres de gouvernement. Il nous montre que le fait d’avoir renoué avec leur culture et leurs rituels leur a insufflé la force d’aller de l’avant.