This short documentary presents the empowering story of Rodney "Geeyo" Poucette's struggle against prejudice in the Indigenous community as a two-spirited person (gay, lesbian, bisexual, and transgender). First Stories is an emerging filmmaker program for Indigenous youth which produced 3 separate collections of short films from Manitoba, Saskatchewan, and Alberta. Produced in association with CBC, APTN, SCN, SaskFilm and MANITOBA FILM & SOUND.
Ce court métrage explore le quotidien des élèves autochtones de l’école alternative N’Swakamok et souligne la valeur et la nécessité des espaces communautaires autochtones. On y suit les élèves pendant qu’ils apprennent et partagent leurs histoires, leurs aspirations, leurs difficultés et leurs réalisations. Dirigée en partenariat avec le N’Swakamok Native Friendship Centre, l’école alternative N’Swakamok, un établissement satellite de l’école secondaire de Sudbury, offre aux élèves des activités culturelles et un espace de soutien où ils peuvent acquérir des aptitudes à la vie quotidienne tout en poursuivant leurs objectifs scolaires et personnels.
Les histoires de résistance, de courage et de persévérance sont mises à nu dans cet examen d’une bien triste page de l’histoire du Canada. Au plus fort des tensions qui règnent à Oka en 1990, les femmes, les enfants et les aînés kanien’kehá:ka (mohawks) fuient Kahnawake, craignant pour leur sécurité. Une fois qu’ils ont dépassé le cordon de l’armée canadienne qui encercle leur village, une foule de manifestants non autochtones en furie leur lance des pierres. Cet étalage de haine et de violence viscérales – rarement vu si ostensiblement au Canada – ébranle la nation et révèle les graves dangers qui pèsent sur les Kanien’kehá:ka dans leur lutte pour défendre un lieu sacré.
Il s’agit du quatrième d’une série de films majeurs signés Alanis Obomsawin sur la résistance des Mohawks d’Oka. Cette mobilisation deviendra le pivot des relations contemporaines entre les nations autochtones et le Canada.
NE LE FAIS PAS, C’EST TOUT. Contestation de l’appropriation culturelle des coiffes autochtones.
Ce court métrage offre un instantané de la vie à Fort Frances, en Ontario, alors que certains membres de la communauté se préparent à se rassembler dans un endroit spécial qui unira les cœurs et les esprits. En s’engageant dans une cérémonie et en célébrant leur langue, leur culture et leur terre, ils créent le zaagi’idiwin, un symbole de leur vérité, de leur histoire et de leur propre réconciliation, défini par la communauté, beau et inspirant.
Ce court métrage documentaire nous amène au coeur d'un véritable pow-wow traditionnel. En suivant le parcours de Tony Chachai, jeune Autochtone en quête d’identité, la cinéaste originaire de Manawan se penche sur la culture, le passé et la transmission du savoir et des connaissances au sein des membres d’une communauté atikamekw. Mu par le désir de renouer avec sa famille et ses racines, Tony Chachai livre un témoignage touchant sur le chemin qui l’a ramené auprès des siens. À l’aube de devenir père, il prend conscience de la richesse de cet héritage et célèbre ce passé en dansant dans un pow-wow aux côtés de son cousin Ronny Chachai.
Ce film a été réalisé par Thérèse Ottawa, cinéaste à l'occasion du concours Tremplin NIKANIK, destiné aux cinéastes francophones des Premières Nations du Québec.
Dans ce long métrage documentaire signé par le réalisateur autochtone Brian J. Francis, des participants à la cérémonie de la danse sacrée du soleil passent quatre jours sans boire ni manger, puis transpercent la chair de leur poitrine dans une offrande au Créateur. Un point de vue privilégié sur la spiritualité des Premières Nations d’Amérique du Nord et la transmission unique d’une tradition culturelle de la nation Elsipogtog à la nation Mi’gmaqs.
Élevé par son grand-oncle et sa grand-tante sur la réserve indienne d'Odanak, à une heure et demie à l'est de Montréal, Eugene «Gene Boy» (prononcer Genie Boy) Benedict quitte la maison à 15 ans. Il prend le chemin de l'État de New York pour travailler dans le secteur de la construction. À 17 ans, un peu perdu et à la dérive, il s'engage dans la marine américaine à la suite d'un défi qu'on lui lance. Quelques mois plus tard, le voilà parti vers les premières lignes de combat au Vietnam.
Gene Boy revient chez lui est le récit accablant et profondément émouvant des deux années que Gene passe dans l'armée au Vietnam, puis de son long voyage de retour vers Odanak.
À ce moment critique de l'histoire du monde, la réputée cinéaste Alanis Obomsawin pointe sa caméra sur l'horreur de la guerre vue par un survivant. Ce nouveau documentaire trouvera un écho auprès de tous ceux et celles que la guerre a frappés et de quiconque a dû un jour parcourir le pénible chemin de la guérison qui conduit finalement à la maison.
Bien avant que le Canada devienne un pays, chaque nation de l’Île de la Tortue avait son propre jeu de balle et de bâton. Le plus populaire sur ce continent a toujours été la crosse, donnée aux Premières Nations par les oiseaux et les animaux à quatre pattes, et pratiquée pendant des siècles comme jeu médicinal. Ce court métrage explore comment le jeu médicinal, transmis de génération en génération par les Haudenosaunee au Fort Erie Native Friendship Centre, aide à raviver leurs cultures et à souder leurs communautés. Chez de nombreuses Premières Nations, les jeunes ont toujours été au centre de la communauté, et ce documentaire démontre combien il est sage de cultiver l’esprit d’appartenance chez les jeunes et comment cela contribue à façonner un avenir meilleur.
Depuis sa création en 1976, le Toronto Council Fire Native Cultural Centre est un endroit où la communauté autochtone urbaine peut se sentir en sécurité, apprendre et grandir. Le centre offre des enseignements culturels et crée un espace, en particulier pour les jeunes, où se réapproprier son identité autochtone. Au cœur de son histoire et de ses enseignements : le tambour, appelé «notre mère?». Dans Revenir au point de départ, on apprend à connaître les membres du Toronto Council Fire Youth Program alors qu’ils entreprennent de nouvelles aventures. On fait la rencontre d’un groupe de joueurs de tambour qui enregistrent des pièces dans un studio professionnel et d’une troupe de jeunes danseurs qui font une démonstration dans un studio de danse.
Documentaire d'une densité poétique et personnelle sur la nation huronne-wendat. René Siouï Labelle retrace l'itinéraire de ses ancêtres. Il arpente le territoire, recueille des images. Le passé méconnu émerge de ces rencontres avec des femmes et des hommes inspirés. La plupart sont originaires de Wendake, situé à huit kilomètres au nord-ouest de la ville de Stadaconé, jadis décrite par le chef Donnacona comme le grand village, ou « Kanata », lors d'une rencontre avec Jacques Cartier. Y seront évoqués le rapport entre l'être humain et son environnement, la reconnaissance et la transmission du patrimoine, la défense des droits des Amérindiens, et une spiritualité unique fondée sur la diplomatie et le respect.
Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste Reaghan Tarbell part à la découverte de ses racines en retraçant l'histoire de la communauté mohawk de Brooklyn (New York). Du début du XXe siècle aux années 1960, les Mohawks de Kahnawake, au Québec, ont participé sans interruption à la construction des gratte-ciels de la métropole américaine. Plusieurs s’y sont établis, créant une sous-culture autochtone citadine au cœur de Brooklyn. La cinéaste leur rend hommage.