In this short film, we meet 29-year-old Patrick Ross, an ex-prison inmate-turned-artist. Watch Patrick as he creates one of his extraordinary paintings while sharing his thoughts on his art, his time in jail, and his hopes for the future. First Stories is an emerging filmmaker program for Indigenous youth which produced 3 separate collections of short films from Manitoba, Saskatchewan, and Alberta. Produced in association with CBC, APTN, SCN, SaskFilm and MANITOBA FILM & SOUND.
Des dizaines d’années avant la tenue de la Commission de vérité et réconciliation, Shirley Bear défiait les récits colonialistes répressifs avec ses inspirantes représentations imagées de la féminité autochtone. Catherine Martin trace le portrait de cette artiste malécite connue sous le nom de Minqon Minqon (Arc-en-ciel Arc-en-ciel).
Randy Horne est un monteur de poutres d'acier de la communauté mohawk de Kahnawake, près de Montréal. Durant la crise d'Oka de 1990, il était connu sous le nom de «Spudwrench». Il se retrouva derrière les barricades pour empêcher la municipalité d'Oka d'agrandir un terrain de golf qui aurait empiété sur un territoire mohawk sacré.
Comme de nombreux autres Mohawks, Horne a parcouru le continent et travaillé sur certains des plus hauts édifices du monde, sans toutefois perdre de vue ses racines. Spudwrench, l'homme de Kahnawake est à la fois un portrait de Randy Horne et des générations de Mohawks audacieux qui l'ont précédé comme travailleurs dans la construction, et un regard unique derrière les barricades sur un homme qui défend avec passion un territoire sacré.
C'est le troisième film de la collection d'Alanis Obomsawin sur les évènements de 1990. Les deux autres sont Je m'appelle Kahentiiosta et Kanehsatake : 270 ans de résistance, un long métrage documentaire qui a remporté de nombreux prix un peu partout dans le monde.
Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste Reaghan Tarbell part à la découverte de ses racines en retraçant l'histoire de la communauté mohawk de Brooklyn (New York). Du début du XXe siècle aux années 1960, les Mohawks de Kahnawake, au Québec, ont participé sans interruption à la construction des gratte-ciels de la métropole américaine. Plusieurs s’y sont établis, créant une sous-culture autochtone citadine au cœur de Brooklyn. La cinéaste leur rend hommage.
Kwa'nu'te est un chant de paix qui invoque chez certains autochtones le pouvoir de la création, une façon de faire revivre les esprits et de leur rendre hommage en tentant d'apporter, grâce à eux, un peu d'apaisement dans un monde de plus en plus tourmenté. Les huit artistes micmacs et malécites du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse dépeints dans ce film partagent tous à divers degrés cette conscience spirituelle.
Le cinéaste inuk Jobie Weetaluktuk combine séquences d’archives et nouvelles images pour mettre en lumière différentes formes d’appropriation de sa culture au cours de l’histoire.
Mary Two-Axe Earley: I Am Indian Again témoigne de la percutante histoire d’une figure incontournable de la défense des droits des femmes au Canada : Mary Two-Axe Earley. Pendant plus de 20 ans, Mary a lutté contre la discrimination sexuelle à l’égard des femmes des Premières Nations, en particulier dans la Loi sur les Indiens du gouvernement canadien. À l’aide d’archives inédites, la cinéaste mohawk Courtney Montour établit un dialogue profond et personnel avec cette femme engagée, aujourd’hui disparue. Son film livre ainsi un vibrant hommage à celle qui a osé dénoncer les politiques sexistes et génocidaires d’un gouvernement qui privait les femmes des Premières Nations et leurs enfants de leur statut d’Indiens en cas de mariage à un non-Indien. Courtney Montour s’entretient avec Nellie Carlson, militante crie et amie de Mary qui a cofondé l’organisme Indian Rights for Indian Women. Elle rencontre aussi trois générations de membres des Premières Nations, directement dans la cuisine de Mary à Kahnawà:ke. Chacun et chacune célèbre ainsi l’héritage d’une Mohawk qui, avec des alliées partout dans le pays, a su rétablir le statut d’Indiens de milliers de femmes et d’enfants des Premières Nations.
Le 9 août 2016, un jeune Cri du nom de Colten Boushie est tué d’une balle dans la tête après être entré sur la propriété agricole de Gerald Stanley avec ses amis. L’acquittement de Stanley par le jury attire l’attention du monde entier, soulève des questions à propos de l’enracinement du racisme dans le système juridique du Canada et propulse la famille de Colten et sa quête de justice sur la scène nationale et internationale. Dans nîpawistamâsowin : Nous nous lèverons, la réalisatrice Tasha Hubbard tisse un récit pénétrant fusionnant une réflexion sur sa propre adoption, la navrante histoire du colonialisme dans les Prairies et une vision transformatrice d’un avenir où les enfants autochtones peuvent vivre en sécurité sur leur terre natale.
Adoptés très tôt par des familles distinctes disséminées en Amérique du Nord, trois sœurs et un frère se rencontrent pour la première fois dans ce documentaire profondément émouvant de la réalisatrice Tasha Hubbard. Betty Ann, Esther, Rosalie et Ben, aujourd’hui d’âge moyen, sont retirés à leur jeune mère dénée lors de la terrible «rafle des années soixante» qui sévit au Canada. Ils figurent parmi les quelque 20 000 enfants autochtones enlevés à leur famille entre 1955 et 1985 pour être confiés à l’adoption par des Blancs ou être placés en foyers nourriciers. Chacun ayant suivi son parcours au sein d’une famille possédant sa culture et ses valeurs propres, aucun souvenir commun ne les unit. Naissance d’une famille nous invite à partager la douleur, les appréhensions et les joies d’où naîtra leur famille. Frère et sœurs se rencontrent pour la première fois à Banff, en Alberta, où ils passent une semaine à échanger au sujet de leur mère et se racontent leur difficile parcours d’enfants adoptifs ou en famille d’accueil. Alors qu’ils s’emploient à rassembler les pièces de leur histoire, des liens se nouent parmi les rires et une famille prend forme.
C'est le premier film réalisé par l'Indian Film Crew, dans le cadre du programme Challenge for Change de l'ONF. Il a été tourné à Akwesasne (réserve de St. Regis). Deux porte-parole expliquent les aspects historiques et autres de la religion, de la culture et du gouvernement de la maison-longue, qui sont imbriqués. Ils réfléchissent sur l'impact de l'arrivée des colons sur le mode de vie autochtone et sur ce que l'avenir peut apporter.
Portrait intime de Marie Leo, une Sto:lo adoptée tout bébé par des Líl̓’wats. Quand elle raconte doucement la tendre enfance paisible qu’elle a vécue, on constate que ses liens profonds à la culture, à la terre et à la famille persistent. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wat, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
En 1929, un totem mortuaire appartenant au peuple Haisla, le G'psgolox, est coupé et emmené en Europe. Il est retrouvé en 1991 dans un musée de Suède. Ce long métrage documentaire relate les efforts des Haisla du village de Kitamaat pour récupérer le précieux objet.
Version originale anglaise avec sous-titres français.