Vibrante déclaration d'amour d'un fils à sa mère, méditation poétique sur le passage du temps, Le Fil cassé est l'exploration d'un roman familial. Michel Langlois (Lettre à mon père, Cap Tourmente) n'a pas eu d'enfant. Il a cassé le fil des générations. Reconstituant l'arbre généalogique de sa famille, le cinéaste fait revivre, entre le Québec et la France, le passé et le présent, le rêve et la réalité, une lignée d'êtres chers - notamment des hommes - à qui il doit beaucoup. En s'appuyant sur des documents d'archives, des scènes reconstituées et des séquences documentaires, il renoue à sa façon ce qui a été défait. Grâce à ce voyage intérieur tout en sensibilité, l'auteur signe une oeuvre de maturité qui lui permet de redonner un sens à sa propre quête existentielle et de renforcer son sentiment d'appartenance à la communauté humaine.
Complètement isolé de ses proches durant le confinement pandémique, un rabbin tétraplégique résidant dans un établissement de soins de longue durée est filmé à distance par sa fille. Offrant de puissantes méditations sur l’amour et l’espoir, Peaufiner l’art de languir nous montre ce que signifie le fait d’être en vie dans un état d’isolement profond.
Oncle Thomas – La comptabilité des jours aborde la relation privilégiée de Regina Pessoa avec son oncle. Ce film est un cri d’amour puissant envers cet homme marginal qui aura été déterminant dans la vie de la cinéaste, en plus d’avoir été son étincelle artistique. Un splendide hommage à ce poète du quotidien.
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Court métrage de fiction mettant en vedette Fiammetta, une jeune fille de quatorze ans. Élevée dans une splendide demeure de la campagne toscane, elle rumine ses souvenirs, ses frustrations et ses désirs. Tout le charme du personnage tient dans son innocente perversité. Absorbée par ses rêveries, elle vit dans l'univers où son père est mort et où sa mère, encore jeune et belle, accapare des admirateurs.
Utilisant la métaphore du pèlerinage initiatique de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne, ce long métrage documentaire nous fait rencontrer des individus aux parcours variés et alimente la réflexion sur la quête de spiritualité, les raisons de croire ou de ne pas croire et les choix qui se posent à la conscience.
Long métrage documentaire de Danic Champoux, réalisé dans le cadre du programme de Cinéastes en résidence. À l’heure des médias sociaux, 50 personnes livrent une part de leur intimité à la caméra et abordent une multitude de sujets, des plus cocasses aux plus graves. Il en ressort une mosaïque humaine qui nous ressemble et célèbre la vie dans toute sa diversité. Œuvre chorale à la forme libre et ouverte, Autoportrait sans moi donne un coup de jeune au documentaire et résonne comme un condensé d’émotions brutes.
C'est l'été et Ludovic est invité à passer quelques jours chez son grand-père. Le petit ourson est heureux de retrouver grand-papa, mais il se rappelle avec tristesse que grand-maman n'est plus là. Une pièce remplie de souvenirs attire l'ourson qui, après un moment d'hésitation, décide d'y pénétrer. Le portrait de grand-maman est là, Ludovic l'étreint. Les visites au boudoir se multiplient et, petit à petit, le portrait s'anime. Ludovic peut l'embrasser, la serrer contre lui, mettre sa musique préférée et lui tendre la main pour une dernière valse... Une histoire attachante où l'émotion est mise en relief par la musique de Daniel Lavoie. Un grand moment d'intimité et de complicité entre un grand-père et son petit-fils qui apprivoisent tranquillement le deuil de grand-maman.
Documentaire qui explore les états de grâce vécus par les mystiques et les personnes en état de méditation. Une occasion d’accéder au cœur du chapitre le plus récent de la recherche scientifique portant sur ce phénomène. Des carmélites et des moines bouddhistes ont accepté de se prêter à l’expérience : le film présente les travaux exploratoires d’une équipe de l’Université de Montréal.
Ce film, fait avec des enfants à partir de tournage réel et d'animation, nous donne un aperçu de la vision qu'ont les enfants du monde, de la nature, des mystères de la vie et de la mort, de leur propre existence et de la place qu'ils occupent dans l'univers.
Ce film aborde des thèmes d’abus et de trauma. Pour un public averti.
Meneath : l’île secrète de l’éthique explore les contradictions entre les sept péchés capitaux (luxure, gourmandise, avarice, paresse, colère, orgueil et envie) et les sept enseignements sacrés anichinabés (amour, respect, sagesse, courage, vérité, honnêteté et humilité), telles que les vit une petite Métisse vive et précoce. Son déchirement intérieur nous est révélé sans complaisance grâce à l’animation image par image d’une sombre beauté que signe Terril Calder. Abusée, convaincue d’être souillée et destinée aux enfers, la fillette reçoit des enseignements qui la remplissent de force et de fierté et lui ouvrent une voie vers la guérison. De ce véritable tour de force cinématographique émerge un univers d’une troublante familiarité, mais aussi porteur d’espoir, qui offre une perspective unique sur les angles morts des systèmes coloniaux.
Des stages d'hypnose aux thérapies individuelles et de groupe, ce long métrage documentaire explore le pouvoir de la suggestion et l'influence qu'il peut avoir sur le comportement humain. Il révèle aussi l'étonnante similitude entre les méthodes d'endoctrinement employées dans un ashram indien, un camp d'entraînement des Marines américains et un monastère.
Un mystérieux voyageur sillonne l’espace et le temps, à la recherche des origines de l’univers, de la vie, de Dieu. Finalement, se retrouvant seul aux dernières lueurs d’un cosmos vieillissant, il en arrive à un accablant constat. Mais l’univers continue de tourner.