Après avoir parcouru le Canada de long en large, Andréanne Germain, lauréate du concours Engage-toi!, a terminé son périple avec Vivre en autarcie, dernier court métrage d'une longue série, réalisé à Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest.
« On est beaux, toute la gang. On est spécials », affirme Jean, « le plus beau puis le handyman » de L’Artisan, atelier où sont embauchés une quinzaine de travailleurs ayant une déficience intellectuelle. Véritable hommage à la différence, Les artisans de l’atelier propose une incursion dans le quotidien de cet établissement aux ouvriers aussi vaillants que colorés.
John Kastner, couronné à 4 reprises aux Emmy, et réalisateur de Life with Murder, signe ce long métrage documentaire sur la maladie mentale, la violence et le droit des victimes. Bénéficiant d’un accès extraordinaire à un établissement psychiatrique judiciaire, le cinéaste et son équipe nous montrent comment les psychiatres traitent les criminels qui présentent des troubles mentaux importants. Ces patients qu’on aurait, il n’y a pas si longtemps, considérés comme incurables et si dangereux qu’il aurait fallu les incarcérer à vie peuvent aujourd’hui être relâchés et réintégrés au sein de la communauté.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
Long métrage documentaire sur l’alcoolisme dans les communautés autochtones, un sujet rarement abordé ouvertement. Le cinéaste Dennis Allen, dont le souvenir du premier verre remonte à l’enfance, raconte vaillamment la lutte qu’il a menée – et remportée – contre ses démons personnels. Levant le voile sur la dimension humaine d’un problème trop souvent occulté, Eau-de-feu nous présente avec courage et honnêteté plusieurs récits sur la toxicomanie. En relatant leur trajectoire, les protagonistes du documentaire, dont le réalisateur lui-même, aideront bien des gens à emprunter la voie de la guérison et prouveront que l’on peut arriver à bon port.
Élevée dans un camp de réfugiés de Cisjordanie alors que sa mère était en prison, Walaa compte bien devenir policière dans les Forces de sécurité palestiniennes : un défi de taille pour une jeune fille réfractaire aux règles.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Pierre Goupil, atteint de troubles bipolaires, raconte son rapport difficile à la maladie et revient sur son cheminement d’artiste au sein d’une société qui accepte mal les marginaux. Le film célèbre la création, les liens sociaux et la liberté de l’individu face à tous les pouvoirs qui asservissent.
Un soir, alors qu’il marche dans la rue dans une petite ville du Canada, Scott Jones, un jeune musicien gai, subit une violente agression qui le laisse paraplégique. S’amorce ensuite un périple courageux et empreint de vulnérabilité sur la route de la guérison, jusqu’à la transformation de la vie du jeune homme. Du choc brutal des premiers moments à l’hôpital au troublant retour à l’endroit même où il a été attaqué, Scott se trouve constamment face à un choix : s’abîmer dans la douleur ou s’ouvrir à l’amour plutôt qu’à la peur. Filmé sur une période de trois ans par la grande amie du protagoniste, Avec amour, Scott est un portrait intime et visuellement évocateur de l’expérience queer porté par une envoûtante musique de Sigur Rós.
Céline Baril nous entraîne dans un voyage sur trois continents à partir d’une idée aussi simple qu’originale : donner la parole aux «Davids» de ce monde. De tous les âges et tous les métiers, de cosmologue à recycleur, ces 24 Davids composent un écosystème ludique qui se déploie dans toutes les sphères de la connaissance. Vaste laboratoire poétique et politique, le film interroge les mystères de l’univers et les défis du vivre-ensemble et offre une expérience cinématographique d’une tonifiante liberté.
Lire l’entrevue avec Céline Baril
Un homme meilleur ouvre une perspective novatrice en matière de prévention de la violence familiale. Il nous présente une vision inédite et nuancée non seulement du processus de guérison, mais aussi de la révélation que peut provoquer chez tous les intervenants la responsabilisation des hommes à l’égard de leur comportement violent.
Ce court métrage documentaire suit plusieurs familles de réfugiés pendant les 19 premiers jours de leur aventure en sol canadien, alors qu’elles tentent de trouver leurs repères sur un terrain inconnu qui devient désormais leur patrie. Situé dans le paisible quartier Bridgeland de Calgary, le centre de réinstallation Margaret Chisholm offre un nouveau départ aux réfugiés parrainés par le gouvernement qui arrivent en ville. Durant la période de 19 jours établie par le gouvernement fédéral, on procède à une première évaluation des réfugiés et on leur vient en aide en les accueillant dès l’aéroport, puis en leur offrant divers services d’orientation, notamment en ce qui touche l’obtention de documents officiels et le soutien psychologique.
19 jours montre l’aspect humain du processus de réinstallation des réfugiés. Posant un regard unique sur la crise mondiale des migrants et sur une étape particulière de l’arrivée en terre d’asile, le documentaire révèle sans détour les réalités auxquelles se heurtent les exilés dans leur difficile parcours vers l’intégration.
Un portrait impressionniste des années 1970 en images, en chansons et en musique.
L'Art du cirque! Où l'expression artistique se marie aux exploits physiques.