Le cinéaste de l'Office national du film, Martin Duckworth, présente ses impressions de la Suède. Un critique suédois de cinéma a dit qu'il n'avait jamais vu une interprétation aussi intense de son pays. C'est un film d'atmosphère dans lequel les images disent tout.
Nous sommes en janvier 1954. La guerre de Corée est terminée. Les soldats onusiens détenus dans les camps de prisonniers sont maintenant libres de retourner dans leur patrie. Ceux qui refusent d'être rapatriés sont transférés en zone neutre où on leur donne quatre-vingt-dix jours pour reconsidérer leur décision. Parmi eux, vingt et un soldats américains décident de demeurer en Chine.
Aux États-Unis, le maccarthysme est à son apogée. De nombreux Américains croient que ces jeunes hommes ont subi un nouveau type de lavage de cerveau aux mains des communistes chinois. Mais que s'est-il réellement passé?
Alors que la guerre froide n'est plus qu'un souvenir, le cinéaste Shui-Bo Wang, dont le film Sunrise Over Tiananmen Square a été en nomination aux Oscars, a filmé l'aventure extraordinaire de ces Américains. À l'aide d'images inédites des camps chinois et d'interviews avec d'anciens prisonniers de guerre et des membres de leurs familles, Des G.I.'s qui ont choisi la Chine raconte l'histoire fascinante et méconnue de ces dissidents américains qui ont combattu pour leur pays et ont ensuite coupé tous les liens avec lui.
Documentaire chargé d'émotions sur la guerre. D'une part, les scènes admirables de l'opéra Le Franc-tireur de Carl Maria von Weber; d'autre part, les images abominables des centaines d'obus déversés sur une ville sans défense, enflammant la nuit du 13 février 1945. Entre les deux, un vétéran canadien ayant participé aux bombardements, revenu à Dresde, ce 13 février 1985, pour rencontrer ses ennemis d'hier.
On tire sur Sarajevo, sur les rêves et les idéaux de sa jeunesse. Ce long métrage documentaire nous ramène en 1992, alors que Mahir a 17 ans, Jelena 19. Ils vivent aujourd'hui au Québec. Le temps d'un film, Jelena retourne sur les lieux d'un conflit qui l'a transformée à jamais. Opposant à la barbarie les armes de la culture et de l'espoir, la cinéaste fait appel au photographe Louis Jammes, qui a placardé en 1993 les murs de Sarajevo d'immenses sérigraphies d'enfants. Traversé par ces visages de l'innocence, Le rendez-vous de Sarajevo nous convainc que jamais la guerre ne triomphera de la vérité, de l'art et de l'amour.
Documentaire troublant sur les conséquences psychologiques de la guerre. Pour l'exorciser, quoi de mieux que d'y jouer le plus souvent possible!? Dans les ruines de l'hôtel Orlando, au coeur de la superbe Dubrovnik, de vieux compagnons d'armes se retrouvent pour mieux oublier le terrible conflit qui, de 1991 à 1992, plongea la cité croate dans le chaos. Troquant leur Kalachnikov pour une carabine à pression, armés de projectiles de peinture, ils jouent au paintball!
Armée de sa caméra, la cinéaste Jelena Popovic les suit en pleine action.
Long métrage documentaire sur des vétérans de l'aviation canadienne durant la Seconde Guerre mondiale. Tous se souviennent des terreurs éprouvées. Ce film constitue le deuxième volet de la série La bravoure et le mépris portant sur le rôle du Canada durant la Deuxième Guerre mondiale.
Peu de Canadiens et Canadiennes sont au courant de cette tragédie, se situant à l'automne 1941, qui constitue l'une des pages les plus sombres de notre histoire militaire, en même temps qu'elle nous rappelle la futilité et la cruauté de la guerre. Le film se compose de témoignages de vétérans qui ont participé à la bataille et en ont subi les terribles conséquences, d'extraits d'archives visuelles, de dessins et de reconstitutions jouées par des acteurs. La Bataille de Hong Kong est le premier volet de la série La Bravoure et le Mépris portant sur le rôle du Canada lors de la Seconde Guerre mondiale.
Ce long métrage documentaire rend hommage aux braves soldats canadiens qui sont partis au combat durant la Guerre civile espagnole. Entre 1936 et 1939, les Brigades internationales, constituées de 40 000 volontaires provenant de 27 pays, sont envoyées en Espagne afin d'y freiner la montée du fascisme. Sur ce nombre, 1200 sont les Canadiens du bataillon Mackenzie-Papineau. Plus de la moitié ne sont jamais revenus au pays. Des vétérans nous racontent leur histoire.
Le concours Tchaïkovski, épreuve de force où se heurtent les futurs plus grands pianistes du monde, illumine cette histoire d'amour véridique entre deux pianistes virtuoses épris de musique et de poésie. Entourés de leurs amis russes, Kuo-Yen Lee et Pierre Jasmin, une Taiwanaise et un Québécois d'origine, se livrent ensemble à leurs derniers moments de tendresse avec, en arrière-plan, les images de Moscou. Un film qui met à l'avant-scène l'amour, la passion de la musique et la coexistence pacifique entre les peuples.
En mai 1972, 25 adolescents de Hamilton, en Ontario, accompagnés de leurs enseignants, se sont rendus en Chine. À l’époque, ils étaient les premiers élèves nord-américains à visiter le pays depuis 1949, année à laquelle les communistes de Mao Zedong avaient renversé le gouvernement nationaliste de Tchang Kaï-chek.
Impressions de la Chine, sorti en 1973, est un compte-rendu documentaire de cette visite. Le contenu et le point de vue ― enthousiaste, plein d’esprit et pertinent ― font de ce film un document d’étude unique sur la Chine.
Les «Hibakusha», ce sont les survivants d'Hiroshima et de Nagasaki, cette nouvelle classe d'êtres marginaux marqués par l'explosion nucléaire, livrés à toutes les maladies, empoisonnés jusque dans leurs gènes, traqués par l'oeil froid de la science. Quelques-uns acceptent de revivre leur douleur et de témoigner pour avertir l'humanité. Ce film nous mène à leur rencontre au Japon, sur les lieux ravagés par la bombe atomique, puis à New York, lors de la grande manifestation du Mouvement pour la paix, à l'occasion de la 2e Session de l'ONU pour le désarmement.
Version abrégée du documentaire Les Hibakusha, les survivants d'Hiroshima et de Nagasaki. Ils incarnent cette nouvelle classe d'êtres marginaux marqués par l'explosion nucléaire, livrés à toutes les maladies, empoisonnés jusque dans leurs gènes, traqués par l'œil froid de la science. Quelques-uns ont accepté de revivre leur douleur et de témoigner pour avertir l'humanité.