Ce court métrage réalisé en 1958 rassemble trois reportages sur les différentes façons dont les enfants sont scolarisés dans des zones éloignées. À Fender Harbour, en Colombie-Britannique, les écoliers se rendent en classe par bateau. Ceux du village de Nicholson, dans une région isolée du nord de l'Ontario, prennent le train. Finalement, on nous présente les enfants autochtones de Moose Factory, au sud de la Baie James.
Veuillez noter que cette production a été réalisée en 1958 et qu’elle illustre les comportements et les opinions de son temps. Certaines séquences pourraient sembler offensantes au public actuel, mais le film doit être vu comme un produit culturel de l’époque dont il est issu. La perspective de la population canadienne et celle de l’ONF ont évolué : depuis la création du film, nous avons pris conscience des droits, des réalités et des points de vue des peuples autochtones. En ajoutant sans cesse à sa riche collection de films réalisés par des Autochtones et mise à la disposition du public au Cinéma autochtone, l’ONF continue de s’employer à combattre les stéréotypes visant les Autochtones et à dépeindre avec exactitude la diversité des expériences que vivent leurs communautés.
Inspiré d'un fait réel, ce court métrage de fiction fait la reconstruction dramatique d’un événement survenu dans un autobus alors que trois jeunes gens batailleurs tiennent des propos racistes à l'endroit d'une jeune Amérindienne et de sa mère, Rhonda. Celle-ci décide de réagir, le lendemain, lorsqu'elle constate à quel point sa fille se sent humiliée. Elle se rend à l'école et fait réaliser aux agresseurs la portée destructrice de leur geste en apparence anodin.
C'est avec ce court documentaire poétique, paru en 1971, que l'éminente réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin a débuté son parcours derrière la caméra. Filmé dans un pensionnat du nord de l'Ontario, il se compose entièrement de dessins faits par de jeunes cris et d'histoires qu'ils racontent. L'écoute a toujours été au cœur de la démarche de la réalisatrice. « Le film documentaire, a-t-elle expliqué dans une entrevue en 2017, est le seul espace dont nos peuples disposent pour parler de leur réalité. J'ai le sentiment que les documentaires sur lesquels j'ai travaillé ont eu cette utilité d'aider les gens, nos gens à poser un regard sur nous... et par la suite à apporter des changements réellement significatifs pour l'avenir de nos enfants. »
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Long métrage documentaire sur les relations de couple entre Blancs et Autochtones. Tout au long d'un voyage du nord au sud du Québec, nous entrons dans l'univers de femmes et d'hommes qui ont lié leur vie à celle d'Amérindiens ou d'Inuit. La sensibilité de leurs témoignages nous permet de partager leurs émotions, leurs découvertes et leurs questionnements, tandis que la lucidité de leur regard sur leurs relations avec les autres et le territoire atteste la possible rencontre.
Ce long métrage documentaire suit le Wapikoni mobile, un studio ambulant de création audiovisuelle et musicale qui « roule » vers les jeunes des communautés autochtones. Le périple annuel du Wapikoni mobile le conduit sur plus de 20 000 kilomètres. Pour sa 5e année d’existence, il s’arrête à Kitcisakik, en Abitibi-Témiscamingue. L'aventure Wapikoni nous permettra de découvrir, de l'intérieur, un monde ignoré. Une rencontre exceptionnelle entre une équipe de jeunes cinéastes blancs et de talentueux créateurs autochtones.
Long métrage documentaire sur la ville de Chibougamau : un point de rencontres, celui de deux cultures, deux modes de vie, deux types d'hommes. Les explorateurs, les coureurs des bois et les vieux solitaires comme le prospecteur Adrien Tremblay y côtoient les mineurs, les ouvriers, ceux qui s'installent et érigent une ville au milieu du bois. Bien d'autres endroits sont ainsi à la frontière, là où se rencontrent la nature intouchée et la civilisation post-industrielle.
Ce court métrage documentaire nous amène au coeur d'un véritable pow-wow traditionnel. En suivant le parcours de Tony Chachai, jeune Autochtone en quête d’identité, la cinéaste originaire de Manawan se penche sur la culture, le passé et la transmission du savoir et des connaissances au sein des membres d’une communauté atikamekw. Mu par le désir de renouer avec sa famille et ses racines, Tony Chachai livre un témoignage touchant sur le chemin qui l’a ramené auprès des siens. À l’aube de devenir père, il prend conscience de la richesse de cet héritage et célèbre ce passé en dansant dans un pow-wow aux côtés de son cousin Ronny Chachai.
Ce film a été réalisé par Thérèse Ottawa, cinéaste à l'occasion du concours Tremplin NIKANIK, destiné aux cinéastes francophones des Premières Nations du Québec.
Dans ce documentaire, on établit un parallèle entre la situation minoritaire des élèves d'origine autochtone et métisse prédominant dans une école de Winnipeg et celle des francophones d'une école de Saint-Boniface. Par le biais d'une pièce de théâtre, montée par les élèves des écoles R.B. Russell et Précieux-Sang à l'occasion du Festival du voyageur, on discute des défis et des problèmes auxquels font face les deux groupes.
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
Réalisé dans le cadre de la série « Souvenir », le court métrage Etlinisigu’niet (Vidés de leur sang) de Jeff Barnaby pulvérise ce qui subsistait du mythe d’un Canada juste et équitable. Le message du réalisateur est clair : nous sommes toujours là. Les efforts en vue de « se débarrasser du problème indien » ont échoué.
Pour offrir une meilleure vie à ses enfants, Ticky est retourné à l'école en 2001. Aujourd'hui, après avoir réussi son secondaire, il entreprend fièrement une nouvelle étape, celle du cégep. Ses amis algonquins de la communauté Kitcisakik l'encouragent, mais il souhaiterait qu'à leur tour ils fassent la même démarche et se donnent les moyens de changer leur existence. Une belle histoire de courage, de motivation, de maturité.
Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l'occasion de s'exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce documentaire a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du Dvd - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
À un moment charnière de sa vie, celui de la naissance de son premier bébé, Sybèle revient vivre à Pikogan, la réserve où elle a passé son enfance. Elle veut faire connaître à son fils les traditions algonquines, mais craint que ce milieu où règne la consommation d?alcool et de drogues ne soit nocif pour elle-même et pour son enfant. Pour lui offrir une vie meilleure, devra-t-elle s?éloigner à nouveau? Une réflexion lucide sur la situation des jeunes mères algonquines.
Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l?occasion de s?exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce documentaire a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du Dvd - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.